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Lädt ... Le duel des grands-mères (Littérature française) (Original 2022; 2022. Auflage)von Diadié Dembélé (Auteur)
Werk-InformationenLe Duel des grands-mères von Diadié Dembélé (2022)
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Melde dich bei LibraryThing an um herauszufinden, ob du dieses Buch mögen würdest. Keine aktuelle Diskussion zu diesem Buch. [Mon père] avait déjà regretté de m’avoir inscrit à l’école. Lui-même victime de son père, il ne s’attendait pas à ce que je devienne cartésien. Il aurait espéré et espère toujours que je devienne seulement un grand quelqu’un. Mais on ne rentre pas impunément dans l’occidentalité. Bien sympathique ce premier roman (d’un écrivain qui a déjà publié un recueil de poèmes) qui regarde le Mali par les yeux d’un enfant turbulent. Hamet vit avec sa mère à Bamako, tandis que son père travaille en France. Mais il est un peu tête brûlée et est donc envoyé au village, dans les environs de Kayes, pour quelques mois, en espérant que cela lui mette un peu de plomb dans la cervelle. Il ne se passe pas grand-chose dans le livre, sauf peut-être dans le dernier des quatre chapitres (mais ce n’est pas cette partie que j’ai préférée, la trouvant même un peu faible par rapport au reste du livre), mais tout l’intérêt de ce livre est dans la description de la vie dans un quartier populaire de Bamako puis dans un petit village bien loin de la capitale. Une description faite dans une langue chantante où se mélange le français de France, le français du Mali, le bambara, le soninké… Une langue chantante et vivante, protéiforme, à l’image de cet enfant qui n’est pas une mauvaise tête mais qui a plutôt du mal à s’y retrouver dans tout cela : ses origines villageoises, sa vie dans la capitale, ses parents sans instruction, ses valeurs religieuses, l’école privée où il doit apprendre une langue et des sciences étrangères aux réalités de sa vie… C’est un roman qui se lit vite et avec gourmandise. Il ne faut pas chercher le duel des grands-mères, qui n’est qu’un titre prétexte (prétexte à la très belle photo qui orne ce livre et qui n’est pas pour rien dans mon envie de lire ce livre). Il faut juste se laisser porter par la verve de ce petit garçon qui s’interroge sans le savoir sur son identité et qui devra apprendre à se forger une identité à partir de toutes les histoires qui le traversent. Merci aux éditions J.C. Lattès de m’avoir permis de lire ce livre, via netgalley. Zeige 2 von 2 keine Rezensionen | Rezension hinzufügen
Parce qu'il fait l'école buissonnière pour lire, manger des beignets et jouer aux billes, parce qu'il répond avec insolence, parce qu'il parle français mieux que les Français de France et qu'il commence à oublier sa langue maternelle, Hamet, un jeune garçon de Bamako, est envoyé loin de la capitale, dans le village où vivent ses deux grands-mères.Ses parents espèrent que ces quelques mois lui apprendront l'obéissance, le respect des traditions, l'humilité.Mais Hamet en rencontrant ses grands-mères, en buvant l'eau salée du puits, en travaillant aux champs, en se liant aux garçons du village, va découvrir bien davantage que l'obéissance : l'histoire des siens, les secrets de sa famille, de qui il est le fils et le petit-fils. C'est un retour à ses racines qui lui offre le monde, le fait grandir plus vite.Un premier roman bouleversant, porté par une langue pleine d'inventivité et de poésie.Première sélection du Grand Prix-RTL-Lire-Magazine Littéraire 2022« De ce très attachant et réussi Le duel des grands-mères, premier roman du Malien Diadié Dembélé, on ne dit que peu en révélant seulement l'histoire. Car celle-ci n'est que la parure de son objet principal, à savoir son écriture éblouissante. » Livres Hebdo Keine Bibliotheksbeschreibungen gefunden. |
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Google Books — Lädt ... GenresKlassifikation der Library of Congress [LCC] (USA)BewertungDurchschnitt:
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« Le duel des grands-mères » est le premier roman du Malien Diadié Dembélé. L‘auteur réussit à créer une atmosphère vivante et animée qui bien transporte les émotions du jeune Hamet qui, d‘un côte est un peu naïf comme il peut bien l‘être à son âge, mais qui, de l‘autre côté, est observant et intelligent et peut regarder derrière les façades des adultes et reconnaît que parfois, ceux-ci suivent leurs intérêts plutôt que être sincères.
J‘ai vraiment adoré la première partie du roman dans laquelle on apprend beaucoup sur la vie à Bamako, avant tout sur le rôle de la langue qui est un indice du statut social. Hamet est un caractère gentil qu‘il faut aimer immédiatement.
« Il y a des serpents venimeux, des plantes vénéneuses, mais surtout des humains venimeux. »
C‘est au village d‘où viennent ses parents qu’il apprend une leçon pour sa vie. Non seulement reconnaît-il les différences entre Bamako et la vie à la campagne qui est toujours marquée par une foi ancienne. Avant tout, il s’aperçoit des lois non écrites qu‘il faut connaître et obéir. En plus, il y a là des choses qu‘il ne sait pas, l‘histoire de sa famille, des affaires datant de décennies qui sont toujours présentes dans les têtes des habitants du village.
Un roman d‘apprentissage émouvant. Dembélé rend hommage au femmes qui vivent à l‘ombre des hommes mais qui trouvent une manière de profiter de leur place. Et, en outre, le roman montre qu‘il n‘y a non seulement l‘éducation formelle qui est importante mais qu‘il y a aussi une autre éducation qui n‘est pas enseignée dans les écoles mais dans la rue. ( )