Andre Marois

• Pourquoi ce livre ?
J’ai choisi ce livre dans un contexte lié à l’école. C’était donc une lecture obligatoire. Il n’en reste pas moins que c’est un livre qui avait attiré mon attention auparavant simplement par le fait qu’il soit édité chez La Pastèque, une maison d’édition reconnue dans le monde de la bande dessinée, un genre que j’affectionne particulièrement. Le titre est également un élément qui est à l’origine de mon attirance pour ce livre. Le fait qu’il me fut proposé dans un cadre scolaire par la suite n’a pas été un frein à mon plaisir de découvrir ce livre.
• Un aspect qui m’a plu :
Un aspect que j’ai particulièrement apprécié est l’histoire. Je trouve que le sujet est très habilement choisi et mené. On se prend au jeu et on veut découvrir le voleur de sandwichs tout comme Marin. Malgré le caractère loufoque du sujet, le ton et l’efficacité du rythme font de l’enquête une véritable entreprise très sérieuse dans laquelle tout le monde s’investit (le directeur de l’école, les parents, les amis de Marin, etc.). Bref, je me suis sentie aspirée par l’histoire de ce livre. La description des sandwichs de Marin donne également l’eau à la bouche et incite à la lecture.
• Un aspect qui m’a moins plu :
Il est difficile de trouver un aspect qui m’a moins plu dans ce livre. Puisqu’il faut en nommer un, je soulèverais la fin qui me semble un peu escamotée en ce qui concerne la conclusion que fait Marin de la découverte du coupable. Il me semble qu’il aurait été agréable que Marin éprouve plus de compassion ou soit plus fier que la mayonnaise de sa mère soit aussi prisée. Bref, qu’il y ait un meilleur suivi quant aux raisons du vol. Il n’en reste pas moins que l’ensemble de l’œuvre est pour moi une réussite de A à Z.
• L’objet livre :
L’objet-livre Le voleur de sandwichs se présente dans un format relié avec couverture rigide. Il est assez volumineux avec 168 pages. Les attributs principaux de cet objet-livre sont le papier, la typographie et les illustrations. Le papier très épais confère du « tonus » à l’objet alors que la typographie, plus légère et arrondie, rappelle une écriture à la main. Ces éléments s’agencent aux propos du livre puisqu’il s’agit en quelque sorte du journal de bord où Marin note ses réflexions et ses constats quant au voleur de sandwichs. Il y a donc convergence entre le contenu et le contenant, ce qui contribue à enrichir l’expérience de lecture. En ce qui concerne les illustrations, l’objet-livre en est bondé. Elles participent pleinement à l’histoire en dépeignant les situations et les réactions des personnages. Sans ces nombreuses illustrations, l’expérience de lecture serait amputée d’un énorme morceau. Quant aux éléments paratextuels, il est intéressant de noter la présence en gros plan du personnage principal sur la page couverture. Son émotion est palpable : il est rouge de colère et des petits nuages s’échappent de sa tête. Cet élément contribue grandement à l’expérience de lecture en suscitant l’intérêt et l’intrigue. Il en est de même pour le résumé qui se termine par des points de suspension laissant présager une escalade de rebondissements. Bref, un objet-livre magnifique qui met de l’avant ses attributs pour faire de l’expérience de lecture une aventure riche et captivante.… (mehr)

Funny story about Marin, a friendly boy who is decided to find the thief who has stolen his favorites sandwiches form his lunch box in the last few days. Everybody is a suspect: classmates, teachers, janitor, even the principal! A relatable character in a amusing story any middle grader would enjoy.

The illustrations are very creative and cartoon-like, in black, white, yellow and orange only.

Marin's mom sandwiches made me very hungry!

I received an uncorrected copy from the publisher via NetGalley in exchange for an honest review.

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