Autorenbild.

Judith Perrignon

Autor von The Eyes of Lira Kazan

17 Werke 84 Mitglieder 4 Rezensionen

Über den Autor

Beinhaltet den Namen: Judith Perrignon

Werke von Judith Perrignon

Getagged

Wissenswertes

Geburtstag
1967
Geschlecht
female
Nationalität
France
Berufe
novelist
journalist
essayist
radio producer
freelance writer
Beziehungen
Loridan-Ivens, Marceline (co-author)
Organisationen
Libération
Kurzbiographie
Judith Perrignon joined the French newspaper Libération as a political journalist in 1991. She left in 2007 and worked as a freelance journalist for magazines such as Marianne. She is also a radio producer, and has written and co-written several novels and works of nonfiction. These include: C'était mon frère (He Was My Brother, 2006), about Vincent van Gogh and his brother Theo; La Nuit du Fouquet's (The Night at Fouquet's, 2007), with Ariane Chemin; Lettre à une mère et Les Secrets des mères (Letter to a Mother and The Secrets of Mothers, 2008) with René Frydman; L'Intranquille, autoportrait d'un fils, d'un peintre, d'un fou (The Intranquille: Self-Portrait of a Son, a Painter, a Madman, 2009) with Gérard Garouste; Les chagrins (The Sorrows, 2010); Les Yeux de Lira (The Eyes of Lira, 2011) with Eva Joly; N'oubliez pas que je joue avec Sonia Rykiel (Do Not Forget That I Play with Sonia Rykiel, 2012); Les Faibles et les Forts (The Weak and the Strong, 2013); Victor Hugo vient de mourn (Victor Hugo Has Just Died, 2015); and French Uranium (2017), with Eva Joly. She helped Marceline Loridan-Ivens with the latter's 2015 book about her father's death in the Holocaust, But You Did Not Return.

Mitglieder

Rezensionen

Plus grand sportif de tous les temps ? Pourquoi pas. Lui, en tout cas semblait en être certain. Le plus beau aussi !

Drôle, attachant, arrogant, odieux, bête médiatique… les qualificatifs et les superlatifs ne manquent pas.

Hélas, ce livre basé sur des entretiens avec des journalistes, des amis et des personnes qui l’ont connu ne m’a pas emporté. Formaté pour la radio (média pour lequel il semble convenir parfaitement), le portage vers le livre ne m’a pas convaincu. Une ligne directrice, un parti-pris, un point de vue ou que sais-je m’a manqué et je m’y suis égaré. Zut, le boulot semblait là… (mehr)
 
Gekennzeichnet
noid.ch | Mar 30, 2022 |
J’ai sauté sur ce livre quand je l’ai vu dans le présentoir des nouveautés à la bibliothèque. J’avais entendu tellement de choses positives sur ce livre que j’étais impatiente de le lire. Résultat, j’ai mis trois semaines pour m’y mettre mais je n’ai pas été déçue dans mes attentes.

Comme vous le savez peut-être, Judith Perrignon reconstitue les derniers jours de Victor Hugo avant sa mort ainsi que les préparatifs de ses funérailles.

Historiquement, j’ai appris beaucoup de choses, qui je pense, sont justes, sur le déroulement global de ce moment historique. Victor Hugo n’est pas mort facilement mais a eu de longs jours d’agonie. Tout au long du processus, il y avait des communiqués laconiques pour tenir au courant la population et les politiques de l’état de santé du grand homme. Paris retenait son souffle, l’inquiétude étant palpable pour la perte imminente d’un personnage ayant marqué l’histoire française récente. Après la mort, chacun se dispute pour savoir où enterrer le corps. La réponse la plus évidente pour tous, même si la famille aurait aimé un premier moment plus au calme, est de l’enterrer au Panthéon, qui doit dès lors redevenir un lieu laïc, Victor Hugo refusant tout ce qui avait rapport à la religion. Les politiques, qui pourtant n’étaient pas forcément tendre avec l’homme, font des grandes phrases, comme ils savent les faire, pour s’approprier sa filiation …

Quitte à faire oublier que le deuil est porté par toute la nation, par le petit peuple que Victor Hugo a toujours défendu, par Louise Michel dans sa prison de Saint-Lazare, par les déportés de Nouvelle-Calédonie, revenus grâce à l’intervention de l’écrivain. Dans ce « roman », on entend les voix de tous ces gens.

La police s’inquiète des débordements prévus, ceux des anciens Communards, que Victor Hugo n’avait jamais cautionnés. Elle met donc en place un défilé de l’Étoile (Victor Hugo est mort avenue Victor Hugo) au Panthéon, passant par les quartiers bourgeois de Paris, un lundi pour que les ouvriers ne puissent assister facilement au défilé.

J’ai trouvé que Judith Perrignon rendait très bien les sentiments des deux parties : la tristesse réelle de beaucoup, qui n’ont pas de voix « publiques », et la tristesse feinte et officielle. Entre les deux groupes, il y a la famille, que l’écrivain fait parler à travers une pièce rapportée, Édouard Lockroy, qui a épousé Alice Lehaene, femme de Charles Hugo, fils de l’écrivain, décédé prématurément. C’est à travers son œil que l’on voit aussi le monde politique de l’époque, puisqu’il était député. Il est forcément subjectif car il avait les mêmes opinions (peut être moins fortes) que Victor Hugo. Ses mêmes opinions l’obligent à être la voix du peuple de Paris pour organiser un « vrai » évènement national, et non une mascarade. C’est à mon avis le personnage qu’on entend le plus dans ce livre. Judith Perrignon lui donne vraiment ce côté « en retrait » de l’évènement, qui permet d’analyser un peu plus (de décrire aussi un peu plus) ce qui se passe et prendre le pouls de Paris. C’est donc un très bon choix de narrateur.

Le deuxième groupe que l’on entend le plus sont les anciens Communards. Personnellement, je n’ai pas compris tous les tenants et aboutissants de leurs prises de décision. J’ai trouvé que c’était assez complexe. La seule chose que l’on voit est qu’ils sont extrêmement surveillés par la Préfecture de Police. Le sentiment que j’ai eu est qu’ils ont un train de retard (là, je juge avec mon époque). Pour moi, le danger principal serait venu de l’émotion populaire plus que de la violence d’un groupe (que la police a d’ailleurs contrôlé aux abords du cortège). Cela m’a donné une impression de décalage entre ce qui se passait dans Paris et ce qui se passait dans les officines. Je ne sais pas si l’auteur a créé ou amplifier le phénomène mais c’est en décalage avec l’émotion du moment.

Je pense que vous avez compris que ce que j’ai adoré dans ce livre c’est le fait que l’auteur fasse renaître le Paris de l’époque, sa vie politique, sa population, ses envies et ambitions. Je n’ai pas prêté une grande attention au style de l’auteur. Pourtant, il y a deux passages que j’ai trouvé vibrant : l’enlèvement de la croix de l’église Sainte-Geneviève, par six ouvriers, tôt le matin, pour ne pas provoquer d’attroupements, et l’exposition du corps sous l’Arc de Triomphe et la description de la foule calme et fébrile, attendant de pouvoir s’approcher.

Pour finir, je dévoile la fin. Après trois ans, Victor Hugo n’avait toujours pas de place au Panthéon, son cercueil était posé dans un coin, le même depuis qu’on l’y avait amené. Comme il est dit, au Père Lachaise, près de ses enfants, il aurait eu toute sa place (le choix du Panthéon est celui de l’assemblée et non de la famille). Cela fait réfléchir sur la sincérité des évènements célébrés par nos politiques.

En gros, j’attends qu’il sorte en poche et je me l’achète.
… (mehr)
½
 
Gekennzeichnet
CecileB | Mar 13, 2016 |
Just a comment: really good narrative and the writing seems very good; however the translation is poor. The translator seemed very English, using English slang and vocabulary specific to England, while most of the book is set elsewhere. Also, the words seem to stumble more often than other translated works I have read. I suspect those stumbles were not present in the original French.
 
Gekennzeichnet
CynthiaBelgum | Aug 4, 2013 |
A la mort de sa mère, l'héroine décide de découvrir le pourquoi et le comment de sa naissance. Elle découvre une femme courageuse qui par amour a commis un cambriolage et s'est retrouvée seule, enceinte en prison. On suit ainsi l'histoire de cette prisonniére, vue à travers les yeux de sa mère
 
Gekennzeichnet
coriala | Apr 14, 2012 |

Auszeichnungen

Statistikseite

Werke
17
Mitglieder
84
Beliebtheit
#216,911
Bewertung
3.8
Rezensionen
4
ISBNs
27
Sprachen
4

Diagramme & Grafiken