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Roger Vercel (1894–1957)

Autor von Captain Conan

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Über den Autor

Bildnachweis: By Agence de presse Meurisse - Bibliothèque nationale de France, Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=18241311

Reihen

Werke von Roger Vercel

Captain Conan (1934) 50 Exemplare
Tides of Mont St.-Michel (1859) 19 Exemplare
Remorques (1954) 17 Exemplare
In Sight of Eden (1932) 10 Exemplare
Bertrand of Brittany (1934) 9 Exemplare
Jean Villemeur (1939) 9 Exemplare
Madman's memory (1900) 8 Exemplare
Northern Lights (1948) 6 Exemplare
Romans maritimes (2001) 5 Exemplare
Eté indien (1965) 4 Exemplare
Tides of Mont St. Michael (1938) 2 Exemplare
Det Lukkede Land 2 Exemplare

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Wissenswertes

Rechtmäßiger Name
Cretin, Roger
Geburtstag
1894
Todestag
1957-02-26
Geschlecht
male
Nationalität
France
Geburtsort
Le Mans, Sarthe, France
Sterbeort
Dinan, France
Wohnorte
Le Mans, France (birthplace)
Berufe
novelist
professor
Organisationen
French Army (WWI)

Mitglieder

Rezensionen

First published in French in 1934, Roger Vercel's CAPTAIN CONAN appeared in English the following year and has since become recognized as a classic of the Great War. I would rank it up there with A FAREWELL TO ARMS and ALL QUIET ON THE WESTERN FRONT. This lesser known novel gives us the French Army on the Balkan Front in the closing days of the war. The narrator is young Lt Andre Norbert, pushed into the role of Judge Advocate General, tasked with investigating and trying French soldiers accused of crimes in Bucharest and Sofia following the Armistice. His friend, Lt (and then Captain) Conan, is a much decorated leader of a commando unit, who has little use for orders or regulations, having found his niche as a trained killer. Conan and some of his men run rampant in the peacetime establishments of Bucharest, robbing,terrorizing and even killing civilians. They are arrested. Norbert resigns his JAG position and returns to his infantry unit, unwilling to prosecute his friend, knowing he is guilty. He is also sick at heart about another young soldier sentenced to death for desertion.

Norbert's unit is deployed to a position on the Dnestr River, defending against the Russian Red Army, their former Allies, who are now determined to lay claim to Ukrainian territory. (An especially ironic turn of events, given today's real world events more than a hundred years later.) Conan, his men, the deserter and other prisoners are being held in a nearby makeshift prison. A climactic battle between the French and Russians in and around the river reveals further nuances in the meanings of loyalty and brotherhood.

The book's final chapter acts as an epilogue, with its encounter between Norbert and a much-changed Conan several years later. It nearly broke my heart.

The novel succeeds on many levels: for its multidimensional characters, its historical value, and, probably more than anything, as an anti-war statement about how some battle heroes, returned to civilian life, can no longer fit in, and may even become social pariahs. CAPTAIN CONAN deserves a place among war lit classics. Very very highly recommended.

- Tim Bazzett, author of the Cold War memoir, SOLDIER BOY: AT PLAY IN THE ASA
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Gekennzeichnet
TimBazzett | Feb 25, 2022 |
Pourquoi ses qualités de mer le lâchaient-elles, dès qu’il mettait le pied sur le quai ?... Que devenaient, à terre, sa patience, son indulgence à la détresse, son zèle pour aider et soutenir ?... Son métier, transporté chez lui, n’eût-il pas sauvé sa femme ?... Il pressentit soudain qu’il n’en disposait pas, et que son assistance ne pouvait atterrir ! Le sauveteur appartenait au large et ne s’éveillait que sur la passerelle ; à terre, il ne restait de lui que lui-même, un médiocre, un négligent !... La mer, quand il la quittait, reprenait l’homme qu’elle avait façonné, pour ne le rendre qu’au premier S.O.S… Tout de même, quelle tristesse de si peu se ressembler !...
(p. 228-29, Chapitre 10).

J’avais lu un livre de Vercel bien moins connu que Remorques, découvert par hasard sur les étagères d’un bouquiniste de la rue Alvaro Obregon, et j’avais beaucoup aimé ce Jean Villemeur. Je m’attendais donc, avec le plus célèbre des romans de Vercel, à un petit chef-d’œuvre. Raté, je n’ai pas réussi à accrocher à cette histoire. Je ne sais pas pourquoi, j’ai trouvé que le personnage de du Commandant Renaud ne sonnait pas juste. Peut-être parce que je pensais aux sauveteurs de la SNSM, qui risquent leur peau pour rien, seulement pour sauver la vie des autres, sans aucune autre rémunération. La sensation de vautour que j’ai eue en comprenant les conditions de travail de Renaud a créé un malaise dont je n’ai pas réussi à me défaire pendant toute la durée de ma lecture.
Peut-être redonnerai-je une chance à Vercel, même si j’ai un peu eu la sensation de voir les mêmes ressorts dramatiques et la même psychologie dans les deux livres que j’ai lus. Mais je crois que je continuerai dans les œuvres mineures, car finalement, Remorques semble être l’arbre (et pas le plus beau) qui cache une forêt qui reste à explorer.
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Gekennzeichnet
raton-liseur | Jul 4, 2016 |
Eh bien, tu le croiras ou tu ne le croiras pas, et tu ne le croiras pas, parce que tu as comme tout le monde la tête bourrée de clichés, pour un marin qui a la mer dans la peau, qui donnerait toutes les femmes et la sienne pour son bateau, il y en a quatre-vingt-dix-neuf qui font le métier à regret et parce qu’ils ne sont pas bons à autre chose !... Pourquoi reste-t-on sur un bateau ? Dans neuf cas sur dix, parce qu’il n’y a pas de place pour vous à terre, j’entends une place où vous pouvez vous tenir. Ça, on ne le crie pas sur les toits, mais c’est la vérité tout de même !... Alors, tu crois que c’est une vie pendant trente, quarante ans parfois, tous les jours, tous les jours, de traîner le chalut en long et en travers, de regarder vider du poisson tous les jours ; et tout le jour ; jour et nuit ; hein ; tu crois que c’est une vie ?... De quoi as-tu profité, quand tu as fait ça, comme moi, neuf ou dix mois de l’année ? (…) Pour toi, c’est comme si la guerre durait toute la vie, avec des permissions… Alors ? Quand on est jeune, on est insouciant, (…). Mais quand on est vieux, ça change ! (p. 118-119, Chapitre 5).

Dans un style très avant-guerre fait de phrases sobres qui prennent le temps de se dérouler, Roger Vercel conte une histoire simple, où les descriptions du métier de pêcher la morue au chalut sont plus importantes que l’histoire elle-même. Vercel décrit la dureté du métier en le dépouillant de l’héroïsme dont on le pare souvent. Il ne reste que les engelures, le roulis et les gestes du trait et de l’éventrement du poisson. Il dépeint aussi par petites touches ce qui relie les hommes à leurs familles restées à terre, et l’impossible équilibre de vies plus souvent en mer qu’à terre.
Si avec Jean Villemeur, Vercel n’égale pas les meilleurs livres d’[[Henri Queffélec]], cela demeure un bon livre pour les inconditionnels du genre et une vision bien plus sombre et dépouillée que les récits plus exaltés auxquels [[Jean Recher]] et d’autres nous ont habitués.
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Gekennzeichnet
raton-liseur | Aug 19, 2012 |

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