Cathcartes, livres lus en 2012

Janvier
3007 pages lues
1. Feu vert pour le permis de conduire par le Lieutenant-colonel Claude De Bruyn
A. Le pouvoir de l'adulte, le pouvoir de l'enfant, un texte d'Aldo Naouri
2. Musicophilia par Oliver Sacks
3. David Servan-Schreiber ou la Fureur de guérir par Jacques Roques
4. 1Q84 - Livre 1, Avril-Juin par Haruki Murakami
5. L'intelligence érotique : Faire vivre le désir dans le couple par Esther Perel
6. Pensées pour réussir : 365 affirmations quotidiennes par Louise L. Hay
7. 1Q84 - Livre 2, Juillet-Septembre par Haruki Murakami
8. Hokusai manga : Carnets de croquis de Katsushika Hokusai par Katsushika Hokusai
9. Des fleurs pour Algernon par Daniel Keyes
10. Sommeil par Haruki Murakami

Février
1772 pages lues
1. Jacques le fataliste par Diderot
2. TDA/H : Les aspects médicaux d'un trouble complexe par Pascale De Coster
3. Lettres à sa fille par Calamity Jane
4. L'écureuil qui voulait redevenir vivant par André Benoît
5. L'enfant de Bruges par Gilbert Sinoué
6. Victime, bourreau ou sauveur : comment sortir du piège par Christel Petitcollin
7. Le sagouin par François Mauriac
8. Un amour par Dino Buzzati

Mars
1646 pages lues
1. Elio Di Rupo, une vie, une vision par Francis Van de Woestyne
2. 1Q84 - Livre 2, Octobre-Décembre par Haruki Murakami
3. Haïkus des quatre saisons, traduit par Roger Munier, illustré par Hokusaï
4. L'harmonie de la maison par le Feng Shui par Karen Kingston
5. Femme désirée, femme désirante par Danièle Flaumenbaum
6. Jouer au monde par Françoise Simpère

Avril
2381 pages lues
1. Méditer c'est se soigner par Frédéric Rosenfeld
2. Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur par Harper Lee
3. La mer par Philip Plisson
4. Loin des mosquées par Armel Job
5. Fatherland par Robert Harris
6. Usurpation d'identité par David Morrell

Mai
1224 pages lues
1. Une bonne raison de se tuer par Philippe Besson
2. Amkoullel, l'enfant peul par Amadou Hampâté Bâ
3. Plats mijotés réconfortants, 275 recettes pour vous faire plaisir par Judith Finlayson

Juin
1809 pages lues
1. Que dites-vous après avoir dit bonjour ? par Eric Berne
2. C'est plus grave que ce qu'on vous dit...mais on peut s'en sortir ! par Pierre Larrouturou
3. Sophie née Rostopchine par Claude Meillan
4. La nostalgie de l'ange par Alice Sebold
5. L'Ogre intérieur. De la violence personnelle et familiale par Christiane Olivier
9. Le bel avenir par Georges Conchon
10. Histoire du naufragé volontaire par Alain Bombard, illustré par Samivel

Juillet
1. L'écornifleur par Jules Renard
2. Comtesse de Ségur née Sophie Rostopchine par Hortense Dufour
3. The (honest) thruth about dishonesty par Dan Ariely
4. Votre cerveau n'a pas fini de vous étonner par Patrice Van Eersel
5. Continuum par Victor Deguérande

Août
1. Nouveaux contes de fées par la comtesse de Ségur
2. Les malheurs de Sophie par la comtesse de Ségur
3. Les petites filles modèles par la comtesse de Ségur
4. Les vacances par la comtesse de Ségur
5. Mémoires d'un âne par la comtesse de Ségur
6. Pauvre Blaise par la comtesse de Ségur
7. La sœur de Gribouille par la comtesse de Ségur
8. Les bons enfants par la comtesse de Ségur
9. La mariée mise à nu par Nikki Gemmell
10. Les deux nigauds par la comtesse de Ségur
11. L'auberge de l'Ange-Gardien par la comtesse de Ségur
12. Le général Dourakine par la comtesse de Ségur
13. François le bossu par la comtesse de Ségur
14. Un bon petit diable par la comtesse de Ségur
15. Comédies et Proverbes par la comtesse de Ségur
16. Jean qui grogne et Jean qui rit par la comtesse de Ségur
17. La maison du sommeil par Jonathan Coe
18. Une triche si parfaite par David Baldacci
19. La fortune de Gaspard par la comtesse de Ségur
20. Quel amour d'enfant ! par la comtesse de Ségur
21. Le mauvais génie par la comtesse de Ségur
22. Diloy le chemineau par la comtesse de Ségur
23. Mort anonyme par Kôbô Abé
24. Le bonheur pour une orange... n'est pas d'être un abricot par Catherine Preljocaj
25. L'équation africaine par Yasmina Khadra

Ma première lecture de l'année est studieuse : il s'agit de Feu vert pour le permis de conduire du Lieutenant-colonel Claude De Bruyn qui prépare à l'examen théorique pour le permis de conduire. Ce fut ma dernière lecture en 2011 et c'est la première en 2012. Pas très divertissante mais je l'espère efficace.

Bonne chance!!

Merci ! Je dirai quand j'aurai réussi. :-)

Bonne chance !
Je l'ai obtenu du premier coup en 2011. Je te souhaite de faire la même chose en 2012.

Merci ! Je réussis les simulations en ligne mais évidemment il n'y a pas le stress. De plus j'ai peur d'avoir l'air un peu ridicule au milieu de gamins de 17 ou 18 ans. Mais bon, mieux vaut tard que jamais.

Avec mes 30, j'étais loin d'être le plus vieux... Y'avait des gens de plus de 40 ans...

Si je m'attendais à trouver cette lecture chez toi ! Moi aussi, je souhaite me remettre à jour, mais j'ai plutôt loué un CD.

> 7 : Je n'en suis pas encore à tenter de battre le record homologué dans le Guinness Book mais j'en ai quand même plus que toi. ;-)

> 8 : Comme tu vois, je suis très éclectique dans mes lectures.

Pas très drôle en effet, comme lecture, mais si ça fonctionne... Je ne suis pas sûre que je serais capable de l'entreprendre celle-ci... ;)

Le lire, ce n'est rien. C'est l'usage que je dois en faire qui me stresse.

Fin avril 2011 mon permis de conduire - obtenu, je crois, en 1958 - a été prorogé de deux années, malgré ma date de naissance en 1930 ....

> 12 : C'est gentil de m'encourager. Je pense que je n'aurai pas de problème pour la théorie, mais après il y aura la pratique et je ne me suis jamais assise derrière un volant. J'espère que les trois ans d’apprentissage auxquels j'aurai droit seront suffisants.

(Cinq réactions pour ce livre-ci, je crois que je n'en ai jamais eu autant pour un autre livre. ;-) )

ETA : Je ne lis rien d'autre jusqu'à l'examen pour me motiver à le passer le plus vite possible.

# 13 - Je ne lis rien d’autre jusqu’à l’examen pour me motiver…
Ça c’est de l’abnégation ! J’espère que l’examen est proche, pour que nous puissions te retrouver avec les intéressants commentaires de lecture auxquels tu nous as habitués !
Bonne chance (et maintenant je le dis tant pour toi que par égoïsme !)

> 14 : Merci, même si tes encouragements ne sont dus qu'à ton vilain égoïsme.

J'ai presque écrit la même chose dans ton fil : je voulais y mettre que tu avais du courage de commencer l'année par un roman russe (je déteste !) et qu'à cause de ça tu allais nous priver de critiques pendant un bon moment. ;-) Puis je me suis dit qu'il ne fallait pas te décourager et je n'ai rien mis.

Je vais passer l'examen demain après-midi et si je rate (mais nooooooon ! je vais le réussir !) je recommence mercredi après-midi parce qu'il n'y en a pas d'organisés les lundis et mardis.

Voilà, c'est fait, je peux recommencer à lire. :-)

Toutes mes félicitations et bon retour dans le monde des livres !
Il ne reste plus que la pratique. Juste une précision, pas de lecture au volant, il paraît que ce n’est pas bien, même en Belgique ! ;-)

Merci pour l'information. Promis, au volant je me contenterai de lire les panneaux routiers.

1. Feu vert pour le permis de conduire par le Lieutenant-colonel Claude De Bruyn
Appréciation :

Livre très bien conçu, très clair, avec énormément de photos et d'exemples pratiques ainsi que quatre tests écrits pour s'exercer avant d'aller à l'examen. De plus, l'achat du livre donne droit à un accès au site Internet pendant trois mois, site où on peut faire autant de simulations de l'examen qu'on veut, avec des questions quasiment identiques à celles de l'examen et le même laps de temps pour y répondre.
Malheureusement, il n'y a pas d'index de la matière et, plus grave, il y a une mauvaise interprétation d'un article du code de la route ce qui fait que si une question porte sur cet article notre réponse risque d'être fausse. L'erreur est rectifiée sur le site Internet mais ce n'est pas signalé de façon très visible et j'ai trouvé la correction par hasard, parce que je suis curieuse et que j'aime bien explorer un site à fond.
C'est pourquoi je ne lui mets que quatre étoiles bien qu'il ait atteint son but, me permettre de réussir l'examen théorique pour le permis de conduire.

Féloches.
Bon courage pour la pratique.

Merci. (Pour l'âge des autres candidats, ici ce sont les vacances scolaires, je pense qu'il n'y avait personne de plus de 20 ans ;-) )

A. Le pouvoir de l'adulte, le pouvoir de l'enfant, un texte d'Aldo Naouri
Appréciation :

Ce n'est pas un livre, juste un texte de onze pages trouvé sur le site de l'auteur mais puisque je l'ai lu j'en fais mention ici. L'auteur y parle de la vie, de la mort, de la maternité, de la paternité, et cela tellement bien que je lui mets 5 étoiles.

2. Musicophilia par Oliver Sacks
Appréciation :

Bof. J'ai abandonné sa lecture avant la fin de la partie sur les hallucinations musicales puis, suite à une relecture de la critique que Rabbitprincess en a fait, je l'ai reprise.

La première partie, sur les hallucinations musicales, m'a lassée. Elle m'a semblé n'être qu'un catalogue de cas avec des suppositions quant à la cause mais sans beaucoup d'explications. De plus une grosse erreur s'y glisse quand l'étendue de 10 octaves est située entre 12000 et 30000 Hz (je ne sais pas si elle est seulement dans l'édition française ou si elle est d'origine).
La partie sur la synesthésie m'a plus intéressée, ensuite mon intérêt est de nouveau retombé jusqu'aux dernières pages, bref, une lecture en forme de courbe de Gauss mais avec plus de bas que de hauts.
Il y a aussi énormément de notes en bas de page qui empêchent une lecture fluide. J'ai appris, en lisant le livre jusqu'au bout des remerciements, que ces notes ont été ajoutées pour l'édition de 2008, j'aurais préféré une refonte du texte pour les y intégrer.
Je n'ai pas non plus aimé la façon qu'a l'auteur de toujours faire référence à ses livres précédents.

Du même auteur j'avais déjà lu L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau et j'avais eu la même impression : un catalogue de cas et d'anecdotes sans explications du pourquoi.

ETA : ici, une critique en anglais d'un autre membre LT qui exprime mieux que moi ce que j'ai ressenti lors de ma lecture.

3. David Servan-Schreiber ou la Fureur de guérir par Jacques Roques
Appréciation :

Quand j'ai vu ce petit livre à la librairie, j'ai pensé "Voilà quelqu'un qui veut profiter de la sympathie envers David Servan-Schreiber pour vendre un livre." Puis, pour un peu plus de 3 €, je me suis dit que je ne pouvais pas perdre grand-chose et après avoir lu la quatrième de couverture je me suis décidée à l'acheter. Je ne le regrette pas du tout. C'est un livre en hommage à un ami, qui résume parfaitement les apports de David Servan-Schreiber dans le domaine de la santé et qui en même temps raconte l'amitié entre l'auteur et lui avec beaucoup de sensibilité.
Il me semble que c'est le livre idéal si quelqu'un hésite à acheter les livres de David Servan-Schreiber pour se faire une idée de ce qu'il y trouvera et savoir ainsi s'ils lui conviendront ou pas.

Pour terminer, une citation :

"La science ne doit pas devenir un dogme qui ferme les portes, alors que sa vocation d'origine est de les ouvrir." (D. S.-S.)

>16 Louve_de_mer: - Congratulations! Vous pouvez toujours écouter des audio-livres, en évitant les plus ennuyeux (risque de s'endormir) et les plus captivants (risque de trop se distraire)....

>25 nisgolsand: : Merci. C'est vrai, je n'avais pas pensé aux audio-livres.

Je te félicite pour ton permis ! Tu n'auras plus aucune excuse pour m'éviter (héhé!)

Il faudra que tu attendes trois ans, j'espère qu'on se verra encore avant ça !

J'aime

4. 1Q84 - Livre 1, Avril-Juin par Haruki Murakami
Appréciation :

Je me laisse rarement tenter par un livre qui vient de sortir, surtout quand c'est pour la rentrée littéraire, j'ai cédé pour celui-ci et je ne le regrette pas.

C'est un superbe début d'histoire, un roman touffu et dense où, enrobés de fantastique, des sujets difficiles sont abordés. J'avais déjà beaucoup apprécié Autoportrait de l'auteur en coureur de fond et Kafka sur le rivage du même auteur, j'aime encore plus celui-ci. Il est d'une densité incroyable, j'y ai trouvé quantité de phrases qui pourraient servir de titres à des essais philosophiques en même temps qu'une histoire à suspense. De plus les sujets abordés dans cette première partie me touchent beaucoup, donc cinq étoiles sans hésitation.

5. L'intelligence érotique : Faire vivre le désir dans le couple par Esther Perel
Appréciation :

Ce livre ne me correspond pas du tout, je l'ai emprunté parce que j'en avais entendu beaucoup de bien et finalement je ne me sens pas du tout concernée par son objet. De plus, je l'ai trouvé très américain.

6. Pensées pour réussir : 365 affirmations quotidiennes par Louise L. Hay
Appréciation :

J'ai acheté ce livre pour un usage bien précis : celui de pouvoir lire une phrase positive chaque matin. Cette idée m'est venue après avoir lu les livres Predictably Irrational et The Upside of Irrationality de Dan Ariely, dans lesquels il explique que lors d'expériences de psychologie appliquée il a remarqué que les gens répondent différemment aux tests s'ils ont lu des mots positifs juste avant. Alors, pourquoi ne pas essayer ?
Le titre n'est pas très explicite, il ne s'agit pas de réussite économique mais plutôt de réussir sa vie.

Je n'ai encore fait que le feuilleter et je ne lui mets que 4 étoiles parce que la traduction ne me semble pas toujours très heureuse dans la tournure des phrases.

7. 1Q84 - Livre 2, Juillet-Septembre par Haruki Murakami
Appréciation :

Le deuxième tome est aussi bon que le premier, l'histoire se transforme doucement en une histoire d'amour dans la tradition japonaise. Les amoureux se cherchent et se rapprochent un peu à la fois. L'auteur y mêle du fantastique mais finalement, ce fantastique pourrait ne pas l'être.

J'ai adoré Kafka sur le rivage - c'est bon de savoir qu'il n'a pas perdu son doigté.

Oui, moi aussi.
1Q84 est semblable tout en étant très différent. Tu as vu que ce que j'en dis est très succinct, il m'est impossible d'en dire plus, c'est un livre "intérieur".

8. Hokusai manga : Carnets de croquis de Katsushika Hokusai par Katsushika Hokusai
Appréciation :

Un ami m'a offert ce livre que je lorgnais depuis plus d'un mois et j'en suis très heureuse. Je ne me lasse pas de contempler les dessins d'Hokusai. Je prends le livre, je l'ouvre au hasard, et j'admire. En quelques traits cet artiste arrive à rendre une expression ou une attitude. Superbe.
Les quelques textes explicatifs sont très intéressants et écrits par des spécialistes, ils remettent les croquis dans leur contexte.

Dans ce cas, pourquoi seulement trois étoiles ? Pour trois raisons :
- il n'y a pas de pagination, donc impossible de retrouver facilement un dessin,
- certains grands dessins sont imprimés en double page et à cause de l'épaisseur de la reliure le milieu en est caché,
- il n'y a aucune légende alors que, d'après les textes, il y en a dans l'édition originale.
Dommage.

8. Est-ce un ami commun ? Il faut encore que j'encode les cadeaux dont il nous a couverts lundi ;-) Au fait, as-tu encodé dans ta livre d'ouvrages désirés celui que nous feuilletâmes dans cette librairie que nous affectionnons toutes deux ? (juste pour le cas où tu oublierais)

> 37 :
1) Oui, c'est un ami commun. :-)
2) Celui où tu as fait "beurk" en voyant une certaine estampe ?

9. Des fleurs pour Algernon par Daniel Keyes
Appréciation :

J'ai détesté, absolument détesté. J'ai étiqueté le livre "science-fiction" mais cette science-fiction n'est qu'un prétexte pour que l'auteur nous martèle à longueur de livre que les gens trop intelligents n'ont pas d'amis parce qu'ils sont pompeux, égoïstes, pédants et n'ont pas d'empathie alors que les attardés mentaux sont sympathiques et ont des tas d'amis. Et si le lecteur n'avait pas compris, il le dit clairement vers la fin du livre : "...l'intelligence et l'instruction qui ne sont pas tempérées par une chaleur humaine ne valent pas cher."

#39 - J’avais adoré ! Lu lors de mon adolescence, un de ces quelques auteurs qui m’ont initiée et fait aimer la science-fiction… Je me souviens de la douleur de se rendre compte de ce qui vient et je ne peux m’empêcher de penser à certaines maladies tant répandues aujourd’hui (j’espère ne pas en dire trop, je n’ose être plus explicite pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte).
Je trouve donc ton point de vue intéressant. Deux lecteurs lisant le même livre ne lisent pas forcément la même histoire, qui disait cela déjà ?

> 40 : Je pense que c'est le propre des bons écrivains et des bons livres, toucher tout le monde d'une façon ou d'une autre.

10. Sommeil par Haruki Murakami
Appréciation :

Une nouvelle d'une soixantaine de pages, vite lue, pas mauvaise mais pas excellente non plus, où ce qui fera plus tard la particularité de Kafka sur le rivage et de 1Q84 est déjà là, mais à peine.

#40 - moi aussi j'avais adoré, mais j'étais très jeune lorsque je l'ai lu; c'est sûr que le regard d'un adulte n'est pas le même que celui d'une enfant. Je sais que ma mère avait trouvé la prémisse un peu débile. Je pense que c'est aussi un livre qui a été écrit à une époque où les handicapés mentaux étaient une tare : on les cachait car on en avait honte. Keyes a sans doute voulu leur donner une dignité.

>37 Vassily:.2. oui, c'est bien à celui-là que je pense ;-)
>40 raton-liseur:. Je sais ce qu'il me reste à emprunter pour me joindre à votre intéressante discussion :-)

11. Jacques le fataliste par Diderot
Appréciation :

Surréaliste et hilarant. Dommage que les trois dernières pages le fassent retomber dans le (presque) conventionnel.

#45 - Critique très concise et bien vue ! Je n’aurais jamais pensé utiliser de tels mots pour parler de Diderot ! J’avais beaucoup aimé cette lecture il y a de cela quelques années, ta critique me donne encore plus envie de me replonger dans ce livre, le meilleur de Diderot parmi ceux que j’ai lus (le seul que j’ai aimé en fait, il faut l’avouer).

Moi qui complexe à cause de mes critiques tellement courtes à côté des tiennes et de celles de quelques autres, ton commentaire me fait plaisir.

Je n'ai jamais rien lu d'autre de Diderot, je ne peux donc pas comparer. J'ai voulu le lire parce que c'est un classique et, surprise, il fait partie des livres dont je me suis dit, en les lisant : "après cette page-ci j'arrête, je continuerai plus tard' puis "encore juste une page" puis "je tourne encore cette page-ci et je le ferme" sans jamais y parvenir sauf quand vraiment je ne pouvais plus retarder les tâches qui m'attendaient ailleurs. Il fait aussi partie des livres que je regrette d'avoir terminés quand je les referme après avoir lu la dernière page.
L'édition que j'ai est excellente, avec une longue préface qui place l'ouvrage dans son époque et des notes en fin d'ouvrage qui expliquent le contexte et les allusions à des personnages et à des évènements connus du temps de Diderot.

Et de mon côté, j’ai la sensation de faire souvent trop long et trop verbeux… Comme quoi, chacun son style, et on y trouve tous notre compte au final !

12. TDA/H : Les aspects médicaux d'un trouble complexe par Pascale De Coster
Appréciation :

Il ne s'agit pas d'un livre à proprement parler mais d'une brochure d'une bonne trentaine de pages éditée par l'association TDA/H Belgique.

Cette brochure parle du trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H en abrégé), notamment à la lumière des dernières découvertes médicales. Il dit ce qu'il est, quand on a commencé à en parler, ce qu'on peut faire pour aider les enfants et les adultes qui en sont atteints, les conséquences de ce trouble dans la vie quotidienne. Tout est expliqué très clairement et pour moi qui ai besoin de beaucoup de théorie avant la pratique ce livret est parfait.

13. Lettres à sa fille par Calamity Jane
Appréciation :

J'aurais sans doute mieux apprécié le livre si j'étais plus au fait de l'histoire des USA à la fin du 19ème siècle ou si l'édition avait été une édition commentée qui aurait remis les lettres dans leur contexte.

14. L'écureuil qui voulait redevenir vivant par André Benoît
Appréciation :

C'est censé être un conte écrit pour aider les gens victimes d'un choc émotionnel ou d'un stress post-traumatique, je m'attendais à trouver un livre du genre des Contes à guérir, contes à grandir de Jacques Salomé et c'est un récit moraliste. Je trouve qu'il n'est pas suffisamment métaphorique pour atteindre le but que les auteurs se sont fixé.

15. L’enfant de Bruges par Gilbert Sinoué
Appréciation :

Très bonne intrigue qui se passe au temps des grands peintres flamands et des grandes découvertes, en 1441, à Bruges et à Florence. Le livre est très bien documenté et l'auteur fait passer les différentes explications techniques nécessaires dans les dialogues.

16. Victime, bourreau ou sauveur : comment sortir du piège par Christel Petitcollin
Appréciation :

Livre intéressant qui explique ce qu'est le triangle de Karpmann et la façon de sortir de ce jeu de rôles. Il est très utile pour prendre conscience de notre façon de fonctionner face aux autres et sans doute très utile aussi pour désamorcer les jeux de pouvoir quand on a affaire à des gens ordinaires, malheureusement je le crois inutile et peut-être même nuisible quand on a affaire à des pervers narcissiques parce que, de l'aveu même de l'auteur, "en ce qui concerne les joueurs professionnels, un seul salut : la fuite".

17. Le sagouin par François Mauriac
Appréciation :

Un classique que j'ai sans doute lu à l'adolescence et dont je ne me souvenais plus du tout.

C'est un petit roman triste, écrit dans un très beau français, qui raconte l'histoire d'un père et d'un enfant mal-aimés par leurs mères respectives, ainsi que d'un mariage raté. C'est aussi une histoire de rejets : la mère de l'enfant par sa belle-mère et inversement, le père par sa mère et par sa femme, la femme par le village, l'enfant par sa mère et par le corps enseignant. Tout le roman est poignant, et la fin reste bien dans la note générale.

18. Un amour par Dino Buzzati
Appréciation :

(D'abord, les choses qui m'ont énervées. Erreurs de traduction ou de correction, je n'en sais rien, je n'en ai repéré que trois mais énormes.
- "confidence" au lieu de "confiance" ;
- "Palerme" au lieu de "Parme" : quand on s'arrête en milieu de matinée pour prendre un casse-croûte à Lodi et qu'un peu après midi on mange à Modène, on n'est pas passé par Palerme mais par Parme. Juste une erreur d'environ 1300 km ;
- "geai" au lieu de "jais" pour qualifier des cheveux noirs.
Plus l'une ou l'autre faute d'orthographe assez grossières mais ça, il y en a dans tous les livres et si je m'arrêtais à ça je ne lirais plus rien.)

Ce roman est une longue dissertation sur l'amour et les affres dans lesquelles on peut plonger quand il n'est pas partagé. J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire à cause du style bien particulier de l'auteur mais une fois que j'y ai été habituée je n'ai eu qu'une hâte, arriver au bout pour en connaître la fin. Les dernières pages sont vraiment très belles.

Des fautes comme ça, y'en a des kilomètres à propos de Paris dans le Da Vinci Code, mais elles sont le fait de l'auteur, hihihi.
Je conçois que ça soit crispant.

Je l'ai lu aussi, heureusement que je ne connais pas Paris. ;-)

L'orthographe dans les livres, ça devient épouvantable. Dans celui que je suis en train de lire on parle d'un homme politique qui a pris les rennes du pouvoir. On ne dit pas si c'est en compagnie du Père Noël.

19. Elio Di Rupo, une vie, une vision par Francis Van de Woestyne
Appréciation :

Passionnant. C'est la transcription d'une série d'entretiens entre Elio Di Rupo, nouveau Premier Ministre belge après la crise interminable qui a suivi les dernières élections, et un journaliste politique. On y découvre l'homme derrière le politicien, un homme idéaliste qui fait ce qu'il peut avec les pouvoirs qu'il a et les compromis qu'il doit négocier.
Deux citations :
"Beaucoup d'États ont dû s'endetter pour sauver leurs banques.
Aujourd'hui, les marchés financiers attaquent certains États car ceux-ci sont trop endettés... C'est le summum du cynisme et de l'indécence !"
et
"La politique, pour moi, c'est la transformation de notre indignation dans l'exercice d'un pouvoir pour lutter contre les injustices."

20. 9837220::1Q84 - Livre 3, Octobre-Décembre par Haruki Murakami
Appréciation :

Ce n'est pas un roman d'amour.
Ce n'est pas un roman policier.
Ce n'est pas un roman fantastique.

C'est un roman d'amour.
C'est un roman policier.
C'est un roman fantastique.

C'est l'histoire d'une quête, mais laquelle ?

Je n’avais pas de tout accroché à la lecture de Kafka sur le rivage. Ton appréciation de 1Q84 me renforce dans l’idée de rester éloignée de ce livre… :)

Tu as raison. ;-)
Si malgré tout (et dans le cas où tu te demanderais ce que tu pourrais bien lire) tu as un jour envie d'aborder cet auteur, je te conseille Autoportrait de l'auteur en coureur de fond. C'est un livre "normal", autobiographique, écrit aussi avec cette fluidité d'écriture qui me plaît énormément chez lui.

Merci du conseil. Peut-être quand j’aurai 253 ans et que j’aurai épuisé toutes les possibilités de ma bibliothèque !

21. Haïkus des quatre saisons, traduit par Roger Munier, illustré par Hokusaï
Appréciation :

C'est un beau petit livre de 120 pages que j'ai acheté à cause des estampes d'Hokusaï qui l’illustrent. J'ai commencé par les regarder puis, comme je ne résiste pas à un texte imprimé et bien que n'ayant jamais été attirée par cette forme de poésie, j'ai lu les haïkus. Oserais-je parler d'une révélation ? Est-ce grâce à la traduction qui n'a pas respecté leur métrique mais qui en a respecté l'esprit ? Je me suis aperçue que ces petits poèmes de quelques syllabes sont bien plus profonds qu'il n'y paraît au premier abord et qu'il y a moyen, pour chacun, d'y trouver plusieurs sens. C'est un opuscule que je relirai volontiers.

22. L'harmonie de la maison par le Feng Shui par Karen Kingston
Appréciation :

Certains conseils sont pleins de bon sens ("éliminez votre bric-à-brac et votre désordre et vous vous sentirez mieux") mais j'ai du mal avec d'autres, par exemple quand il s'agit d'appeler les fées et les gnomes à la rescousse (pas pour nous aider à ranger, malheureusement, mais pour protéger la maison).
Les première et deuxième parties du livre sont consacrées à la purification de l'espace et aux méthodes pour y parvenir, on y croit ou pas.
La dernière partie parle du feng shui de façon très simplifiée, une bonne façon de l'aborder si on n'y connaît rien.

23. Femme désirée, femme désirante par Danièle Flaumenbaum
Appréciation :

Très bon livre qui explique la construction de l'identité sexuelle féminine par la psychanalyse (tendance Françoise Dolto) et la médecine énergétique chinoise. J'aimerais trouver son pendant au masculin.

24. Jouer au monde par Françoise Simpère
Appréciation :

Sans doute un roman déroutant pour ceux qui ne connaissent Françoise Simpère que comme écrivaine de livres érotiques mais pour moi, son meilleur roman.
Sous des dehors légers il parle de la difficulté de se construire quand on a manqué d’un élément essentiel dans l’enfance et de la difficulté de s’engager à cause de ce manque. C'est aussi un roman où la fantaisie sert le rêve et l'amour.
Le texte est servi par une écriture fluide et une syntaxe sans faille, c’est toujours agréable.

25. Méditer c'est se soigner par Frédéric Rosenfeld
Appréciation :

Pour quelqu'un qui, comme moi, a besoin de théorie et d'explications avant de commencer à pratiquer quoi que ce soit, ce livre est le complément idéal de Bonheur de la méditation par Yongey Mingyour Rinpotché. Alors que celui-ci explique comment méditer, celui que je viens de terminer explique pourquoi méditer en se basant sur des études médicales et des publications scientifiques.

26. Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur par Harper Lee
Appréciation :

C'est une histoire de racisme, de justice, de meurtre, de vengeance qui se passe dans les années 1930 aux États-Unis, en Alabama, racontée par une femme adulte qui se souvient de son enfance. Publié en 1960, je trouve que ce roman est toujours d'actualité.

J'ai la traduction de 2005, non expurgée contrairement à celle de l'édition de 1989, et avec une postface superbe qui remet le roman dans son contexte.
----------
J'ajoute que c'est aussi un roman initiatique sur le passage de l'enfance à l'adolescence.

27. La mer par Philip Plisson
Appréciation :

De superbes photos, un livre pour les amoureux de la mer.
Les photos sont en double page et ne sont pas gâchées par du texte, celui-ci est au début de chaque partie et les légendes sont à la fin du livre, à côté des photos reprises en vignettes.

28. Loin des mosquées par Armel Job
Appréciation :

Une fiction qui se déroule dans le milieu des turcs immigrés, en Belgique et en Allemagne. L'auteur, n'étant pas Turc lui-même, s'est documenté auprès de travaux de chercheurs pour parler le plus fidèlement possible des coutumes de cette communauté.
Le roman parle des mariages arrangés, du poids des coutumes et de la religion, de la situation des femmes, le tout enrobé dans une histoire plaisante à lire malgré certains passages qui m'ont hérissée, me demandant comment ce genre d'attitude est encore possible.

29. Fatherland par Robert Harris
Appréciation :

Livre commencé en août de l'année passée, abandonné à la page 155 je ne sais pourquoi puisqu'il me plaisait, et repris la semaine passée.
C'est une uchronie, nous sommes en 1964, les Allemands ont gagné la seconde guerre mondiale. L'intrigue est bien menée mais j'ai été très déçue par la fin du livre.

30. Usurpation d'identité par David Morrell
Appréciation :

Un roman haletant, avec du suspense, intelligemment construit, violent mais pas gratuitement, avec une question : comment un homme qui, pendant plusieurs années, a changé d'identité en créant chaque fois un personnage avec de nouveaux goûts et de nouvelles habitudes, peut-il encore savoir qui il est vraiment ?

31. Une bonne raison de se tuer par Philippe Besson
Appréciation :

Deux vies qui se croisent. Pour elle, c'est le jour où elle a décidé de mourir. Pour lui, c'est le jour de l'enterrement de son fils qui s'est suicidé. Roman superbe et désespéré.

32. Amkoullel, l'enfant peul par Amadou Hampâté Bâ
Appréciation :

C'est l'histoire d'une enfance africaine au début du siècle passé, au Mali qui était alors colonie française. L'auteur, qui a eu une enfance et une adolescence protégées grâce au poids et à l'influence de ses parents, arrive à rendre son récit passionnant et, sans avoir l'air d'y toucher, parle des problèmes que la colonisation a apportés, notamment la perte de la transmission orale des savoirs ancestraux à cause du recrutement intensif de soldats pendant la première guerre mondiale. Il parle aussi des religions islamique et animiste de cette époque, comment elles étaient tolérantes l'une envers l'autre, des coutumes, de la nourriture, bref de tout ce qui faisait sa vie. Ce récit autobiographique est une très belle étude sociologique et anthropologique aussi prenante qu'un bon roman.

33. Plats mijotés réconfortants, 275 recettes pour vous faire plaisir par Judith Finlayson
Appréciation :

Je suis déçue par ce livre parce que la plupart des plats demandent un complément qui doit être préparé en dehors de la mijoteuse juste avant de servir. Si j'ai acheté une mijoteuse, c'est justement pour éviter les cuissons de dernière minute, les recettes données ici ne répondent pas du tout à mes attentes. J'aurais dû le feuilleter plus attentivement avant de l'acheter.

34. Que dites-vous après avoir dit bonjour ? par Eric Berne
Appréciation :

Eric Berne, le fondateur de l'analyse transactionnelle, démonte dans ce livre les mécanismes qui sous-tendent nos actes et nos émotions. Parfois un peu ardu à lire pour quelqu'un comme moi qui ne connaissait l'analyse transactionnelle que de nom, il m'a plusieurs fois mise devant des évidences et m'a fait comprendre pas mal de choses sur ma façon d'être.

35. C'est plus grave que ce qu'on vous dit...mais on peut s'en sortir ! par Pierre Larrouturou
Appréciation :

Un petit essai écrit par un économiste "alternatif" qui propose des solutions pour sortir la zone euro du cercle vicieux actuel. Je ne lui ai mis que quatre étoiles parce que ses idées ne sont pas assez développées, mais c'est normal vu le format du livre. Il est de la même veine que Indignez-vous ! de Stéphane Hessel, à compléter par d'autres lectures.

36. Sophie née Rostopchine par Claude Meillan
Appréciation :

Une biographie agréable à lire, publiée dans une collection pour adolescentes romantiques des années 1950, qui me laisse un peu sur ma faim. A la fin du livre il y a une quinzaine de pages très bien faites qui replacent sa vie, ses amitiés, son œuvre, sa famille dans une perspective historique.

37. La nostalgie de l'ange par Alice Sebold
Appréciation :

C'est à la fois un roman policier (très peu) et une histoire de fantôme (tout aussi peu) mais surtout, c'est une réflexion sur la famille et les enfants qui grandissent. C'est un roman doux et apaisant bien qu'il commence par l'assassinat d'une adolescente.

38. L'Ogre intérieur. De la violence personnelle et familiale par Christiane Olivier
Appréciation :

- Parce que Christiane Olivier (psychanalyste freudienne) n'aime pas Françoise Dolto : -1
- Parce qu'elle tient pour acquis qu'un enfant battu battra les siens, qu'un enfant abusé sexuellement abusera à son tour des enfants quand il sera adulte : -1
- Parce qu'elle met dans le même sac yoga, taï chi, végétarisme et sectes : -1
- Parce qu'elle parle de la méditation sans rien y connaître : -1
- Parce que son démontage des mécanismes de la violence est très intéressant : je laisse quand même une étoile.

La psychanalyse freudienne, en plus, elle s'est bien faite exploser ces dernières années. D'un point de vue purement scientifique, les conclusions de Freud sont on ne peut plus discutables...

Une autre raison pour laquelle j'aurais bien retiré une étoile de plus s'il en était resté, ce sont les jeux de mots psychanalytiques. Par exemple, une femme a envie de se suicider en entrant dans la mer le plus loin possible, l'auteur fait le lien mer/mère et dit que c'est à cause des mauvaises relations avec la mère, mais que se passe-t-il en allemand ou en anglais ? Je ne vois pas beaucoup de relation entre "See" et "Mutter" ni entre "sea" et "mother".

DIEU QUE C'EST BETE !!

Ah ouais. Euh, là c'est plus une note, que ça mérite. C'est un blâme. Genre se balader dans les rues de Paris avec une cangue autour du cou...

39. Le bel avenir par Georges Conchon
Appréciation :

Pfff... 539 pages que je me suis forcée à lire dans l'espoir de connaître la fin de la vague intrigue qui se promène tout au long du livre, 539 pages écrites dans un style plaisant au début mais qui, vu la longueur du roman, devient vite très lourd, et une fin ridicule.

40. Histoire du naufragé volontaire par Alain Bombard, illustré par Samivel
Appréciation :

Alain Bombard qui raconte son épopée aux enfants, avec de très belles illustrations de Samivel, ce livre me promettait beaucoup de plaisir et je n'ai pas été déçue.
Alors, pourquoi seulement 3,5 étoiles ? Parce que je me demande si, sans connaître l'histoire du naufrage volontaire, le récit est suffisamment clair pour qu'un enfant y comprenne quelque chose et parce qu'il y a quelques redites dans le texte. Il est présenté comme un texte continu mais si je devais le lire à un enfant je lui lirais une page par jour, comme si chaque page était une petite histoire en elle-même.