Pierre Hunter is like a creature out of time or a hero in a fable or perhaps just like anyone else living in the Midwest in the Driftless Area. He falls in love, he goes to school, he gets a job, he almost dies, and like a backache, trouble is right behind him. He partakes of both the particular and the universal and he isn’t entirely sure which is which. But fate, it seems, has something in store for Pierre.

Drury’s novel is punctuated by his trademark irony and humour. But it is the near-mythic quality of the story that marks it out. It feels at times almost Gaiman-esque. And that might put some readers off who were expecting something closer to gritty realism. But there is plenty of grit here, even borderline noir. And if there is some uncertainty about what it all amounts to, I’d have to say that is probably a good thing.

Always a writer worth reading. And this novel confirms that he is continuing to challenge himself to seek out the writer he will become. Recommended. ( )

Loved this. The blend of philosophy, surrealism and realism was just perfect. Felt kind of like Blue Velvet meets Repo Man. ( )

Not quite as good as The End of Vandalism, but still enjoyable and well written. This one is stranger and feels more like a novella. ( )

J'ai choisi de lire le livre après l'avoir vu plébiscité à la librairie (je trouve que c'est une raison amplement suffisante).

L'histoire est celle d'un barman, Pierre Hunter, dans une petite ville du Midwest. Il y a grandi et y est revenu après ses études, et ce même si ses parents étaient morts et qu'il n'y avait que peu d'attache. La vie semble un peu suivre son cours, sans rien qu'il s'y passe d'extraordinaire. C'est d'ailleurs ce que Pierre Hunter semble faire de mieux, se laisser vivre.

Pourtant, un jour, une jeune femme le sauve de la noyade après que la glace se soit cassée quand il patinait. Ils tombent amoureux pas tout de suite. L'auteur laisse entendre que cette rencontre n'est pas du au hasard.

Un jour, en rentrant, en auto-stop, de vacances de chez sa cousine, Pierre Hunter se fait voler son sac par un automobiliste. Il l'assomme avec un caillou. La voiture pare dans le fossé. Pierre récupère ses affaires et beaucoup d'argent. Commence alors un western en plein Midwest.

Je ne sais pas si c'était le but recherché mais j'ai beaucoup souri en lisant ce livre. Les dialogues sont complètement décalés par rapport à l'action. Ils sont lents quand l'action est rapide et vice versa. Ce sont toujours (pratiquement toujours) des tête à tête, du genre je te sors une réplique bien profonde sur le sens de la vie mais on a l'impression, parfois, qu'elle tombe complètement à plat.

De manière générale, alors que d'après le résumé, il semble se passer quelque chose dans ce livre, il ne se passe en réalité rien du tout tellement le livre est imprégné de la torpeur des personnages, des paysages et des lieux (c'est ce qui explique le titre du livre à mon avis). Pourtant, je ne me suis jamais ennuyé et j'ai même apprécié ma lecture.

Beaucoup de critiques ont dit que la référence aux frères Coen étaient évident. Comme je je n'ai jamais rien vu d'eux, je ne peux pas vous dire. ( )

September's pick for the William & Mary Book of the Month Club is The Driftless Area (2006) by Tom Drury. It's a thin novel with awfully large type that should really be considered a novella at best. The content isn't so hot neither. It's a rather dull, dreary book which lacks internal logic and features stiff, unnatural dialog. It's supposed to be a heist caper although that plot feels tacked on. It's also kind of a ghost story although I can't tell you how without a major spoiler. The Driftless Area reads like someone went to the Iowa Writers Workshop and learned to write a technically proficient book, but one with no soul. I tried to like this book, I really did, but sadly there is no try, only do or do not. And I do not. ( )