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Rue Involontaire

von Sigizmund Krzhizhanovsky

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C’est un livre d’une cinquantaine de pages, contenant trois textes : Rue Involontaire, La clepsydre, Le feutre gris et des extraits du carnet de l’écrivain. Le manuscrit de Rue involontaire a une histoire assez extraordinaire vu qu’il a été restitué par le FSB (ex-KGB) en 1995 mais n’est apparu qu’en 2012 sur la fiche de l’inventaire du fonds Krzyzanowski, aux archives littéraires russes. Dans la préface, la traductrice Catherine Perrel explique les raisons possibles de cette disparition de plus de 20 ans. On connaissait l’existence de ce texte car il était mentionné dans une lettre de 1933 mais il n’avait jamais été retrouvé.

La rue involontaire est une rue dans le quartier de l’Arbat (rue commerçante de Moscou) où « quelques coudes zigzaguant avaient « involontairement » formé une petite rue ». Rue Involontaire a apparemment un grand caractère autobiographique car l’auteur vivait dans le quartier et était aussi alcoolique (c’est léger à mon avis comme preuve). Le texte est composé de sept lettres écrit par un homme seul et alcoolique (donc), qui timbre ses lettres (reste des jours où on payait la vodka en timbre et non en argent) et les envoie par sa fenêtre de toi. Il ne choisit que des destinataires dont il ne connaît pas le nom : l’homme sur les timbres, le facteur, le monsieur qui a sa lumière allumée même tard le soir, le monsieur qui a le plus grand nombre de sonnerie (dans les appartements communautaires, il y avait soit plusieurs sonneries pour une même porte, soit une sonnerie avec un code en morse pour savoir à qui la visite est destinée : le destinataire de la lettre a quand même six longs coups de sonneries). Dans ses lettres, l’auteur accompagné de son « coauteur, la vodka » exprime sa solitude et parle du fait que l’alcool l’aide non pas à oublier mais à supplier. Comme c’est Krzyzanowski, c’est drôle, bien tourné et plein d’esprit. On ne peut que féliciter la traductrice que de savoir retranscrire cela. La lettre à « l’homme du timbre » débute par les mots suivants :

Je vous vois dans votre petite fenêtre de papier verte. Vos épaules dépassent au-dessus du rebord strié et votre tête redressée est couverte d’un calot de toile. Et voilà que je vous colle vous-même sur la lettre que je vous adresse. Moi qui suis incapable d’adhérer à quoi que ce soit. Ça ne colle jamais. Car je ne suis pas un type collant.

Personnellement, j’admire ce style où on peut changer complètement d’idée en 5 lignes, de parler de soi sans en avoir l’air, de jouer sur les mots. C’est juste magnifique et tout le texte est comme cela. Je vous le conseille vivement.

La clepsydre parle aussi d’alcool puisque le texte parle en trois pages exactement d’un homme qui pour mettre à profit son talent pour la boisson décide de devenir une horloge par rapport à son état au fur et à mesure de ses beuveries et ainsi de se faire employer dans un bureau. Il s’entraîne ainsi à boire à partir de l’heure de prise de service et à rouler par terre quand il est l’heure de la fin du travail. Cela marche très bien car les horloges avec une précision à la minute coûte très chère. Cette nouvelle est un chef d’œuvre de concision, d’humour noir et la chute est brillante.

Le feutre gris parle d’un chapeau qui passe de tête en tête et qui provoque, la plupart du temps, le suicide de son propriétaire car il contient le syllogisme « À quoi bon ? » (j’avoue que je n’ai pas compris en quoi c’était un syllogisme, si quelqu’un de moins bêtes pouvaient m’expliquer) provoquant soit des questionnements sans fin, soit une absence de réaction chez l’humain à cause de têtes vides (pas un pensée, rien pour résister à « À quoi bon ? »). Ce que j’ai beaucoup aimé dans ce texte, c’est justement les commentaires du narrateur sur ses têtes vides :

Plus mort que vif, évoquant un village qui vient d’être dévasté par la peste, le cerveau du vieil homme n’était peuplé que de rares pensées-invalides et pensées-retraitées. Elles recevaient leur maigre pension en approbations, accolades amicales, « ça, c’est sûr, mon vieux », « vas-y, raconte encore », mais se déplaçaient en s’appuyant sur des béquilles logiques, clopin-clopant. Quand Àquoibon fit irruption, les invalides neuronaux allèrent tous se cacher dans leurs trous, et le cerveau fut livré à son plein pouvoir.

La conclusion du texte (« chapitre » 9) fait intervenir l’auteur, plein d’esprit, mais surtout la chute est pleine d’humour. C’est rare de trouver un auteur qui à partir d’une histoire banale peut avoir un tel recul et un tel humour.

Les extraits des carnets de l’écrivain représentent quelques pages, entre les textes, où sont notées quelques pensées (une phrase à quelques phrases) que l’auteur notait donc dans ses carnets. Ma préférée est :

Cette vision du monde ne correspond pas à mes dioptries. ( )
  CecileB | Jul 20, 2014 |
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