Les Chants de Maldoror (Les Chants de Maldoror) est un roman poétique (ou un long poème en prose) composé de six chants. Il a été écrit et publié entre 1868 et 1869 par le Comte de Lautréamont, pseudonyme de l'écrivain français d'origine uruguayenne Isidore-Lucien Ducasse. Beaucoup de surréalistes (Salvador Dalí, André Breton, Antonin Artaud, Marcel Duchamp, Man Ray, Max Ernst, etc.) au début du 20ème siècle ont cité le roman comme une inspiration majeure pour leurs propres travaux.

> De la peste, du pus et des poux : tel pourrait être le leitmotiv de cet invraisemblable petit brûlot, tout entier nourri de violence, d'idées morbides et de délires à la limite du supportable. Et que n'ont pas supporté les bien-pensants de l'époque, les mêmes qui, à Charleville, méprisaient Rimbaud et l'accusaient, comme on accusa Lautréamont, de vouloir tuer la poésie. Mais le vertige et la démesure furent plus forts que les réactionnaires : Maldoror, le double maléfique de Lautréamont, en crachant son poison et son fiel, jetait les bases d'une des oeuvres les plus énigmatiques et les plus fascinantes de notre poésie.
—Pauline Hamon (Culturebox)

> De la peste, du pus et des poux : tel pourrait être le leitmotiv de cet invraisemblable petit brûlot, tout entier nourri de violence, d'idées morbides et de délires à la limite du supportable. Et que n'ont pas supporté les bien-pensants de l'époque, les mêmes qui, à Charleville, méprisaient Rimbaud et l'accusaient, comme on accusa Lautréamont, de vouloir tuer la poésie. Mais le vertige et la démesure furent plus forts que les réactionnaires : Maldoror, le double maléfique de Lautréamont, en crachant son poison et son fiel, jetait les bases d'une des oeuvres les plus énigmatiques et les plus fascinantes de notre poésie.
Alchimie délirante d'un esprit dément, sublime perle noire née d'un champ d'ordures, Les Chants de Maldoror demeurent l'une des rares traces de la fulgurante trajectoire d'Isidore Ducasse, mystérieusement foudroyé en pleine jeunesse. Sa mort, après son œuvre illuminée, allait alimenter sa légende et le faire entrer dans le club très fermé des poètes mythiques.
—Karla Manuele, Amazon.fr

> Par Adrian (Laculturegenerale.com) : Les 150 classiques de la littérature française qu’il faut avoir lus !
07/05/2017 - « Plût au ciel que le lecteur, enhardi et devenu momentanément féroce comme ce qu’il lit, trouve sans se désorienter, son chemin abrupte et sauvage, à travers les marécages désolés de ces pages sombres et pleines de poisons. » Vous êtes prévenu : suivre les pas de Maldoror, c’est se laisser emporter dans une épopée du mal. Une œuvre inclassable.

I really need to add some mediocre books, these starry books eat on the authenticity of my shelf. Then again, I give away the books that give me little or nothing... -- I knew a long time I must read Comte de Lautréamont. When I came across a promising Finnish translation the other year, I went for it, and my goodness what a ride I was given, starting from the first chapter that tells about a hair. A hair! From there it went onward, downward, in concentric circles, a vertigo, a drunken stupor into the shadowside of man, into hate, delusion, and the beauty of horror or the horror of beauty? Surely the grimness that the young author revelled in (describing himself thirty in the book, in reality being little more than 20) will turn off many as mere scandal-seeking, mere effects -- but I don't agree. Sometimes the form ("You think I'm mad?")
repeats itself a bit, but these drawbacks are by far outweighed by the mere surreality of it all -- and this in the 1860s when surreality didn't even exist! It's no wonder Dalí and his friends embraced this young visionary long afterwards. I think it would be unfair to not mention that Isidore Ducasse a.k.a. Comte de Lautréamont intended to follow this tribute to evil with a following volume that would be a tribute to good -- had not war come in between, causing his premature death. The Finnish volume can obviously not be found on Shelfari, but this is an English edition I came across in Naples that also features other fragments. These I'm yet to read (as well as "Maldoror" in English). ( )

Le premier livre, le seul, celui à emmener sur une île déserte.
Voir l'édition José Corti ( )

While I don't pretend to be an expert on 19th century Gothicism, Maldoror seems to me to be a unique presentation of evil in its most refined and unbridled form. A whole stream of 20th century experimental literature finds in source in these dark pages. ( )