FANNY é a segunda peça de uma trilogia, de grande sucesso artístico e popular. Pagnol alcança um naturalismo finamente talhado e muito compatível com o cenário, cujo foco é o trabalho árduo de uma burguesia cujas vidas estão em sintonia com os ritmos de um grande porto marítimo, Marselha. A atenção apaixonada de Fanny por Marius resulta em sua gravidez de seu acasalamento de despedida no desenlace da primeira peça da trilogia, MARIUS, com seu amante sendo vítima da sedução de uma vida marítima e ela, abandonada, aceitando uma proposta de casamento vinda de alguem muito mais velho, M. Panisse, a fim de salvar a reputação de sua família. Fanny contem, destarte, muito mais melodrama e muito menos humor do que Marius - e melodrama não é ncessarimente um sinal de alta qualidade artística. Mas a cena entre Panisse e Fanny, quando ele explica porque vai se casar com ela mesmo estando grávida de outro homem (Marius), é comovente e engraçada. A cena final é interessante pela ¨definição¨ de paternidade que apresenta. Há momentos interessantes aqui e ali ao longo do texto. Mas o todo fica algo aquém de Marius, saindo-se como um melodrama típico, acima da média, dos anos 1930. ( )

Depuis le départ de Marius, César est de plus en plus coléreux et ses amis en font les frais. Lorsque Fanny apprend qu'elle attend un enfant de Marius, le déshonneur la guette... Deux ans après Marius, Pagnol reprend dans Fanny (1931) ses personnages où il les a laissés. Les spectateurs du Théâtre de Paris retrouvent avec enthousiasme Fanny, César, Panisse, Escartefigue, monsieur Brun, Honorine. Orane Demazis et Charpin sont au rendez-vous... mais pas Raimu. Fâché avec le directeur de la salle, il est remplacé par Harry Baur. En 1932, Marc Allégret tourne Fanny, et Raimu reprend le rôle que Pagnol a écrit pour lui. Le succès du film Fanny est aussi grand que celui de Marius. Des années trente aux années soixante, plusieurs remakes en sont réalisés. Wallace Beery, Emil Janings, Charles Boyer ont interprété César. Maurice Chevalier, lui, a été, en 1961, un Panisse hollywoodien. " Cet enfant, quand il est né, il pesait quatre kilos... Ceux-là, c'est sa mère qui les a faits. Maintenant, il arrive à sept... Ces trois kilos de plus, c'est trois kilos d'amour. "

CÉSAR : Mais oui, je t'aime encore, grand imbécile ! Seulement, toi, tu es grand et tu as la barbe qui pique. Tandis que lui, il est petit... Il est si petit! D'ailleurs, c'est pour ça qu'il est fort. Ces petits-là, ça vous prend tout. Mais quand on est brave, Marius, on n'attend pas qu'ils vous le prennent on le leur donne. ( )