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Lädt ... Dusk (1984)von F. Sionil José
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With Dusk (originally published in the Philippines as Po-on), F. Sionil Jose begins his five-novel Rosales Saga, which the poet and critic Ricaredo Demetillo called "the first great Filipino novels written in English." Set in the 1880s, Dusk records the exile of a tenant family from its village and the new life it attempts to make in the small town of Rosales. Here commences the epic tale of a family unwillingly thrown into the turmoil of history. But this is more than a historical novel; it is also the eternal story of man's tortured search for true faith and the larger meaning of existence. Jose has achieved a fiction of extraordinary scope and passion, a book as meaningful to Philippine literature as One Hundred Years of Solitude is to Latin American literature. "The foremost Filipino novelist in English, his novels deserve a much wider readership than the Philippines can offer."--Ian Buruma, New York Review of Books "Tolstoy himself, not to mention Italo Svevo, would envy the author of this story."--Chicago Tribune Keine Bibliotheksbeschreibungen gefunden. |
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Google Books — Lädt ... GenresMelvil Decimal System (DDC)823Literature English & Old English literatures English fictionKlassifikation der Library of Congress [LCC] (USA)BewertungDurchschnitt:
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Po-on est le premier volume au sens chronologique de l’histoire, mais pas de la publication, c’est même le dernier que Francisco Sionil José a écrit et, d’après ce qu’il écrit dans la postface, un des plus difficiles à écrire. Peut-être à cause de la distance historique, ou peut-être parce que c’est à ce moment que l’auteur place la naissance de cette famille qui lui tient tant à cœur, les Rosales. Et tout commence avec Eustaquio, un jeune enfant qui bénéficie d’une éducation poussée grâce à la sollicitude d’un père jésuite, mais qui ne pourra entrer dans les ordres et suivre la voie toute tracée d’une ascension sociale limitée mais désirée. Mais Eustaquio sera un paysan, comme ses parents et comme ses frères, et il le sera dans un nouveau village, arraché à la forêt luxuriante. Il sera aussi le chef officieux du village, et il sera le guérisseur, se partageant entre sa famille et sa communauté, et s’écartelant entre les traditions qu’il a toujours connues et les croyances auxquelles il a été initiées. Mais nous sommes encore au temps de la domination espagnole, et c’est aussi une question d’allégeance.
C’est tous ces tiraillements que Francisco Sionil José met en scène dans ce roman, celui d’un homme et celui d’un peuple aussi, un peuple qui cherche sa voie et qui cherche son indépendance. Le roman ne finit pas bien, parce qu’après la colonisation espagnole, c’est celle des Etats-Unis qui se met en place, mais c’est aussi un livre d’espoir, un livre sur le chemin. Le chemin qu’un homme doit faire pour apprendre à être lui-même, et en parallèle le chemin qu’un peuple doit faire pour trouver sa voix.
Un livre très intéressant, probablement le premier roman philippin que je lis, qui m’a beaucoup appris sur l’histoire des Philippines au XIXème siècle, que j’ignorais encore plus que je ne le pensais. Mais un livre intéressant aussi pour les portraits qu’il brosse, diversifiés dans leurs origines ethniques et sociales, dans leurs parcours et leurs opinions, à l’image de la société philippine dont Francisco Sionil José veut rendre compte, et surtout, au centre de cette histoire, le portrait tout en nuances, en contradictions peut-être même parfois, d’Eustaquio, cet homme à la croisée de plusieurs mondes qui incarne, probablement à son corps défendant, les Philippines en construction, une nation en devenir dont ce livre illustre les premiers pas.