Nouvelliste de g©♭nie et romancier fulgurant, embl©·me de la modernit©♭ litt©♭raire des ann©♭es vingt, Paul Morand fut aussi l'un des plus grands voyageurs de son temps. © la fois protagoniste nostalgique d'un monde en train de dispara©ʼtre et t©♭moin d©♭sabus©♭ de l'©♭mergence du tourisme de masse. Traversant l'espace et le temps, ses r©♭cits de voyages poss©·dent le parfum inimitable de l'©♭vasion, du d©♭sir et du r©®ve. Con©ʹu par Olivier Aubertin, ce volume invite © un v©♭ritable tour de la plan©·te en compagnie de l'auteur de L'Homme press©♭. Se trouvent ici r©♭unis des oeuvres c©♭l©·bres, qui ont forg©♭ l'image cosmopolite de Morand (Rien que la terre, Air indien...), et des textes plus brefs ́ reportages, chroniques ou pr©♭faces ́ devenus introuvables et pour une partie d'entre eux rest©♭s in©♭dits. Une fois dispens©♭s quelques " Conseils pour voyager sans argent " et formul©♭e une " M©♭ditation sur la vitesse ", l'odyss©♭e morandienne peut d©♭marrer. Elle entra©ʼne le lecteur de la route des Indes au Siam, de l'©ʼle de P©Øques aux rivages de l'Angleterre et de l'Am©♭rique. Ce p©♭riple passe, bien s© r, par la Suisse et Venise, escales qui sont pour l'©♭crivain autant de points d'ancrage dans un parcours marqu©♭ par le go© t de l'urgence, la griserie de la route, l'enchantement des Bains de mer et le feu des soleils du Sud. Toute la terre est l© ; tout Morand aussi, sa curiosit©♭ jamais rassasi©♭e, nourrie par un regard vif et percutant, un style aussi serr©♭ qu'©♭blouissant. " Morand est un tireur d'©♭lite, souligne Nicolas d'Estienne d'Orves dans sa pr©♭face. Jamais de mitraille, mais un seul trait juste, pr©♭cis, implacable. Il saisit au sens premier du terme : il attrape une image, une sc©·ne, la ligote pour mieux la lib©♭rer en mots, et le voyage se fait livre. "