℗± Les yeux ferm©♭s, j'imagine les photons rebondissant entre les particules de poussi©·re. J'imagine leurs chemins sinueux le long du d©♭dale de surfaces vives, les pi©·ges, les impasses, les culs-de-sac, les chausse-trappes. J'imagine Cigale qui accomplit sa rotation sous les ©♭toiles, modifiant l'angle des rayons du soleil sur les panneaux. J'imagine les couleurs, changeantes, chatoyantes. Une nouvelle fa©ʹon de voir ́Œ ℗ N©♭ en 1976 © Lanzhou, en Chine, avant d'©♭migrer aux ©tats-Unis © l'©Øge de onze ans, Ken Liu est titulaire d'un doctorat en droit (Harvard). On doit © ses activit©♭s de traducteur l'©♭closion de la science-fiction chinoise aux yeux du monde. En tant qu'auteur, il dynamite la litt©♭rature de genres am©♭ricaines ́ science-fiction comme fantasy ́ depuis une quinzaine d'ann©♭es, collectionnant distinctions et prix litt©♭raires, dont le Hugo, le Nebula et le World Fantasy pour la seule ℗± La M©♭nagerie de papier ℗ , ce qui demeure unique © ce jour. Le recueil ©♭ponyme, paru aux ©♭ditions du B©♭lial', est par ailleurs laur©♭at du Grand Prix de l'Imaginaire, tandis que le court roman L'Homme qui mit fin © l'histoire a achev©♭ de le r©♭v©♭ler au grand public. Jardins de poussi©·re est son deuxi©·me recueil © voir le jour en fran©ʹais. Sans ©♭quivalent en langue anglaise, r©♭unissant vingt-cinq r©♭cits pour l'essentiel in©♭dits, il c©♭l©·bre un talent majeur et singulier © son sommet ́ un ph©♭nom©·ne.