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Les dix mille mulets: un roman d'hommes et…
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Les dix mille mulets: un roman d'hommes et de bêtes (2021. Auflage)

von Salvatore Maira (Auteur), Jean-Luc Nardone (Traduction), Jacqueline Malherbe-Galy (Traduction)

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512,995,423Keine2
Mitglied:FredLeger
Titel:Les dix mille mulets: un roman d'hommes et de bêtes
Autoren:Salvatore Maira (Auteur)
Weitere Autoren:Jean-Luc Nardone (Traduction), Jacqueline Malherbe-Galy (Traduction)
Info:Editions du Rocher (2021), 672 pages
Sammlungen:Deine Bibliothek
Bewertung:
Tags:Keine

Werk-Informationen

Les dix mille mulets von Salvatore Maira

Kürzlich hinzugefügt vonFredLeger, AlainCipit, Dilara86, raton-liseur, Atticus06
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Au contraire, dans le Campo, Saitta maintenant le constate, comme aussi dans beaucoup de campagnes, les ténèbres sont un réconfort, un vélarium qui libère de l’inquiétude et de l’incertitude sur l’issue de la journée. Ici le jour mourant arrive comme un baume, il est attendu déjà depuis des heures et tout le monde rivalise pour criser le moins possible l’air qui s’assombrit et se dissout dans la douceur de la nuit.
(p. 363, “La Controverse du jour et de la nuit”, Partie 3).

Lire ce livre m’a pris tellement de temps que j’ai eu le temps de commencer cette note de lecture dans ma tête. Et je voulais dire qu’il s’agit d’un roman-monde. Un monde aux dimensions de la Sicile, certes, mais un monde. Mais l’auteur le dit mieux que moi dans la dernière partie du livre : « Mais dans cette histoire il y a beaucoup de romans, de toute façon plus de trois. Disons plutôt trente. » (p. 626, “Transcription”, Partie 4). Et avec sa galerie de portraits, ses histoires principales et secondaires, c’est bien cela. Et il y a du roman historique bien sûr, mais aussi de l’amour, de la politique, de l’économie. Quoi qu’on veuille, on peut le trouver dans ce livre.
Mais c’est surtout un livre dans le livre. Parce que l’on commence avec une histoire de mulets, quelques années après la seconde guerre mondiale, une histoire de réparation entre l’Italie et la Grèce. Et c’est amusant. Un livre d’histoire économique comme c’était la mode il y a quelques années ([Le Marchand de café] par exemple), mais plus récent et peut-être plus logistique. Cette organisation d’achat de 10 000 mulets avec des bouts de ficelle et des difficultés pratiques incessantes, cela m’a rappelé des distributions alimentaires dans des coins un peu compliqués d’Afrique, ou une distribution de poussins au Sri Lanka après le tsunami, et je me suis régalée avec ce livre qui me rappelait ces souvenirs qui ne sont amusants qu’avec le recul, pas quand on est englué dans l’immédiateté des problèmes…
Cela dure cent ou deux cents pages, puis les choses se corsent. Parce qu’après tout, on est en Sicile, même si jusqu’à présent le côté typique n’était qu’effleuré, comme un léger parfum dans le fond.
Mais c’est la Sicile, donc, et le livre change petit à petit de personnage principal et de sujet. Les mulets ne sont plus qu’un prétexte pour se plonger dans les méandres de cette société où l’individu n’est rien devant la famille et le clan, où le mot « respectable » n’a pas le sens qu’on lui connaît habituellement.

Je ne veux pas trop dévoiler de ce livre, mais on a le droit à une belle démonstration des liens entre mafia, fascistes, séparatistes, royalistes, et j’en oublie. Le livre, de léger qu’il était, devient alors lourd, pesant. Non par la faute de l’auteur, non du fait de son style, mais parce que le sujet devient lourd, parce qu’il n’est plus possible d’éviter l’éléphant au milieu de la pièce.
C’est un livre qu’’il faut avoir le temps de lire, il faut avoir le temps de s’y plonger, ce n’est probablement pas non plus un livre pour tous les lecteurs, il faut accepter certaines longueurs, un livre où il ne se passe finalement pas grand-chose, mais où l’on apprend beaucoup.
C’est finalement aussi un roman d’apprentissage, car le personnage principal Peppino, prend de plein fouet la réalité de sa propre société. Il pensait que tant qu’il savait désamorcer les situations comme son père sait le faire, qu’il savait éviter d’être au mauvais endroit au mauvais moment, il pouvait faire comme si tout cela n’existait pas, c’est ce que l’on voit dans la première partie du livre, une sorte de mafia légère, pas trop embêtante tant qu’on ne l’embête pas. Mais Peppino s’aperçoit finalement qu’on peut les embêter de nombreuses façons et sans vraiment s’en rendre compte, et là les ennuis commencent. Le roman prend alors même des airs de tragédie grecque : « Le conflit qui naît de cet arrachement à sa famille n’est que le début d’une série d’obstacles et d’une masse de difficultés qui auraient découragé n’importe quel aventurier de l’Antiquité. Mais il semble que chaque empêchement rende plus ingénieux et plus courageux, ou plus irresponsable, notre Maiorana, qui avec l’aide de quelques amis arrive à lancer l’entreprise. » (p. 619, “Transcription”, Partie 4).

Avec ses deux personnages principaux, Peppino et Saitta, on voit donc la mafia économique et la mafia politique, deux façons de s’assurer le pouvoir et la domination. Ce roman ne résoudra rien, il ne dénonce probablement rien non plus qui n’est déjà su (mais c’est un sujet que je connais peu, voire pas du tout), mais il dit les choses. Et sous couvert de parler d’un temps qui n’est plus, il n’est pas difficile d’imaginer que ce temps est encore.
Un livre qui demande de la persévérance et un peu de courage, mais si l’on peut lui donner cela, c’est un roman qui mérite que l’on s’y arrête et qu’on le lise pour le roman-monde qu’il est, un monde aux dimensions de la Sicile, qui un bien un monde à elle toute seule, n’est-ce pas ?
  raton-liseur | Apr 20, 2021 |
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