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Lädt ... Les soixante-quinze feuillets: Et autres manuscrits inédits22 | 1 | 1,017,586 |
(4.33) | Keine | PROUST INÉDITO Entra en el corazón de Proust. Un fabuloso acontecimiento editorial: el manuscrito autobiográfico, inédito y legendario, que dio origen a En busca del tiempo perdido CENTENARIO DE MARCEL PROUST «Por fin: aquí están los prolegómenos de la gran obra, la aurora boreal del ciclo, el lienzo secreto del fresco, el solar en el que se construyó la catedral de siete pilares, el prefacio del propio Marcel, la búsqueda de En busca del tiempo perdido. [...] Proust ha vuelto, único y visionario como siempre» Jérôme Garon, (L'Obs) Así han saludado unánimemente los expertos y la crítica francesa el hallazgo de este tesoro literario: un manuscrito mítico, de cuya existencia se tenía noticia y que ve la luz tras el fallecimiento de su propietario, Bernard de Fallois. Escritos entre 1907 y 1908, en estos episodios emblemáticos y fundacionales de su obra maestra se penetra por arte de magia en la memoria proustiana como si se tratara de una primigenia autobiografía en la que los personajes y los lugares surgen en toda su desnudez y conservando sus nombres auténticos #la abuela Adèle, la madre Jeanne y un protagonista, el joven Marcel. Estremecedoramente «humano, amoroso, atento con su familia, fiel y generoso» Antoine Compagnon, (Le Figaro Littéraire). ENGLISH DESCRIPTION PROUST UNPUBLISHED Enter Proust's heart. A fabulous editorial event: the autobiographical manuscript, unpublished and legendary, that spawned In Search of Lost Time MARCEL PROUST'S CENTENNIAL "At last, here are the prolegomena of the masterpiece, the aurora borealis of the cycle, the secret canvas of the fresco, the site where the seven-pillar cathedral was built, Marcel's very own preface, the search of In Search of Lost Time. [...] Proust is back, as unique and visionary as ever." Jérôme Garon, L'Obs Experts and French critics have unanimously greeted the finding of the literary treasure: a mythical manuscript, whose existence we knew about, that sees the light after the death of its owner, Bernard de Fallois. Written between 1907 and 1908, in these emblematic and foundational episodes of his masterpiece we magically penetrate the Proustian memory as if it were a primeval autobiography where characters and places come alive in all their bareness, keeping their authentic names--grandmother Adèle, mother Jeanne, and a protagonist, young Marcel. Shockingly "human, loving, attentive to his family, loyal, and generous." Antoine Compagnon, Le Figaro Littéraire… (mehr) |
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Gebräuchlichster Titel |
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Epigraph (Motto/Zitat) |
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Widmung |
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Erste Worte |
Die Informationen sind von der französischen Wissenswertes-Seite. Ändern, um den Eintrag der eigenen Sprache anzupassen. En 1949, Suzy Mante-Proust avait confié à Bernard de Fallois le classement du fonds manuscrit qu’elle avait reçu en 1935 de son père, le docteur Robert Proust, frère cadet de Marcel Proust, après qu’il en eut lui-même hérité à sa mort en 1922 Le moment sacré (Jean-Yves Tadié)
Les voici donc, ces soixante-quinze feuillets si longtemps cachés, si longtemps attendus et devenus légendaires ! [...] Le manuscrit (Nathalie Mauriac Dyer )
Lors de leur découverte au domicile de Bernard de Fallois les « soixante-quinze feuillets » – exactement : soixante-seize pages écrites – étaient rangés dans une chemise cartonnée bordeaux de format standard, étiquetée de sa main « Dossier 3 », cette étiquette masquant une première inscription. [...] note sur la présente édition (Nathalie Mauriac Dyer )
Principes d’établissement du texte
La rédaction des « soixante-quinze feuillets1 » s’est échelonnée entre les premiers mois et l’automne de 1908 ; leur élaboration a peut-être commencé dès la fin de 1907. [...] Les soixante-quinze feuillets
Une soirée à la campagne
On avait rentré les précieux fauteuils d’osier sous la vérandah car il commençait à tomber quelques gouttes de pluie et mes parents après avoir lutté une seconde sur les chaises de fer étaient revenus s’asseoir à l’abri. [...] | |
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Ces feuillets sont particulièrement émouvants car Marcel Proust y livre sans détours des éléments de son enfance (les prénoms de sa mère et de sa grand-mère sont inchangés) et de l’enfant qu’il était lui-même : une sensibilité extrême à la limite de la pathologie fait de lui un jeune garçon angoissé et plutôt malheureux mais néanmoins capable d’éprouver les joies les plus vives et inaccessibles au commun des mortels. Un enfant qui aime sa mère à la folie et dont la moindre séparation d’avec elle le plonge dans d'affreux tourments ; dans ces feuillets, les deux différentes versions sur le fameux baiser maternel du soir sont plus poignantes que la version qui figurera dans l'oeuvre finale.
Il y introduit d’autres thèmes centraux de son grand œuvre, dont celui de l’homosexualité et de la judéité. Parmi les assez nombreuses découvertes et constats d’opérations de camouflage que l’on fait, on apprend que le personnage de Swann a été directement inspiré par son oncle Louis Weil, que sa judéité fait craindre d’être méprisé.
Ces feuillets sont donc les premières couches d’un remarquable palimpseste que Proust modifiera, enrichira, approfondira, colorera de sa plume qui n’a cessé de s’affiner, jusqu’à la création d’un roman en sept volumes composé de 1,5 million de mots.
Lire Marcel Proust n’est pas un acte de lecture ordinaire. C’est une expérience sensible qui convoque tous les sens, un temps de pleine conscience et comme suspendu, proche de celui qu’offre la méditation. Il fallait la sensibilité totalement hors norme d’un Marcel Proust associé à son incomparable génie littéraire pour parvenir à restituer ce qui n’est pas dicible. On peut apprécier tout à la fois le romancier, le philosophe, le poète, le psychologue fulgurant et visionnaire… et même le neuroscientifique, les experts de la mémoire admettant qu’il avait eu l’intuition de mécanismes qui n’ont été théorisés qu’a posteriori.
Merveilleux et inépuisable Proust qui nous rappelle encore et toujours que l’on peut tout ressentir plus intensément, plus profondément, plus pleinement.
Extrait d’une des scènes du « baiser du soir » :
"[…] je me sauvais, mais je sentais que mon cœur ne pouvait venir avec moi et était resté près de Maman qui ne lui avait pas donné par son baiser habituel licence de la quitter et de m'accompagner. J'essayais de dompter mon angoisse tant que je restais en bas, m’efforçant de ne pas penser au moment (il n'y avait plus que dix minutes) où il faudrait monter, je m'efforçais de lire quelques lignes d'un livre, de regarder les belles roses, d'écouter un piano qu'on entendait dans la maison à côté, mais rien ne peut pénétrer dans le cœur quand on a trop de chagrin, les plus belles choses restent en dehors. C'est ce qui donne aux personnes inquiètes ce grand regard vide où l'on voit que rien n'entre en elles de ce qu'on leur dit, des choses qu'elles voient, des belles choses, ou des choses gaies. Regard convexe comme est devenue leur âme, tendant sa préoccupation vers le dehors et n'en laissant rien pénétrer en soi. J'avais beau ne pas vouloir anticiper sur ma souffrance j'étais déjà arrivé en pensée dans le vestibule, au pied de cet escalier qui montait à ma chambre et dont chaque marche ne m'aurait pas été plus cruelle à monter que s'il avait conduit à la guillotine." ( )