Paris dans les ann©♭es 1930 : " le nombril du monde ", tout comme " la toile de fond naturelle pour l'art et la litt©♭rature du XXe si©·cle ". Pourquoi tant d'©♭crivains am©♭ricains, parmi les meilleurs de leur g©♭n©♭ration, afflu©·rent-ils © Paris dans l'entre-deux-guerres ? Quelle fut leur vie mat©♭rielle, sociale et intellectuelle dans la Ville Lumi©·re ? Que d©♭couvrirent-ils ? Telles sont quelques-unes des questions que soul©·ve le pr©♭sent ouvrage. L'auteur raconte les exp©♭riences v©♭cues dans la capitale fran©ʹaise par de grands ©♭crivains, dont trois prix Nobel (Ernest Hemingway, Sinclair Lewis et T.S. Eliot) et par des dizaines d'autres auteurs c©♭l©·bres d©♭j© en leur temps, comme Scott Fitzgerald, Henry Miller, John Dos Passos, Ezra Pound, Ana© s Nin. Ces intellectuels voulaient fuir une Am©♭rique ressentie par eux comme mat©♭rialiste, intol©♭rante, conformiste, puritaine, en somme ©♭touffante et ferm©♭e aux choses de l'esprit. Une place particuli©·re est accord©♭e aux Noirs, qui cherchaient © s'©♭panouir loin des terribles contraintes de la s©♭gr©♭gation raciale. A Paris, les Am©♭ricains trouvaient d'abord la libert©♭, celle des m¿urs (alcool, drogue, sexe) et celle de l'esprit. La d©♭couverte d'une ville p©♭trie d'histoire, les promenades dans les beaux quartiers et les arrondissements populaires, la visite des mus©♭es, les spectacles, les lectures, les rencontres offraient d'innombrables sources d'inspiration et de r©♭flexion. Tous furent marqu©♭s par l'©♭closion de nouveaux courants, comme le dada© sme, le surr©♭alisme ou le cubisme. Henry Miller disait que Paris ©♭tait " le nombril du monde ", Gertrude Stein observait que cette ville constituait " la toile de fond naturelle pour l'art et la litt©♭rature du XXe si©·cle ".