Altro piccolo capolavoro di una scrittrice che definire originale e innovativa credo sia quasi riduttivo.
Solo cinque giornalisti, uno dopo l’altro, riescono ad incontrare il premio Nobel Prétextat Tach a cui restano ormai solo due mesi di vita. I primi quattro non avranno vita facile con il terribile e geniale scrittore che riuscirà a ridicolizzarli cinicamente con la sua dialettica. Solo l’ultimo, per di più una donna, l’essere inferiore, riuscirà, contro ogni previsione, a tenergli testa e a spingerlo a svelarsi in maniera del tutto inaspettata.
Dialoghi continui e serrati dal ritmo incalzante in un crescendo quasi incessante sino al sorprendente finale.
Un’altra prova maiuscola di una scrittrice a cui non difetta l’intelligenza, l’ironia e la capacità di affascinare con le parole.
( )

Ce premier roman d'Amélie Nothomb est un petit tour de force : uniquement composé de dialogues, et pour la moitié du livre de dialogues entre deux personnages, il réussit à tenir en haleine le lecteur tout en dissertant parfois sur la littérature, l'écriture et la lecture. Son originalité fait mouche et donne envie de se plonger dans son deuxième roman. ( )

> L'annonce de la mort imminente de Prétextat Tach, Prix Nobel de littérature, misanthrope et obèse, suscite un engouement sans précédent chez les journalistes du monde entier. Rares sont ceux qui ont le privilège d'approcher le grand homme ; les quatre premiers, trahis par leur incompétence et leur fatuité, sont éconduits de façon grossière : le premier est épinglé pour sa bêtise, le deuxième, écoeuré, fuit au récit des orgies rituelles de Tach, les deux autres n'échappent pas non plus aux vexations orchestrées avec jubilation ; seule Nina, par sa parfaite connaissance de l'oeuvre de l'écrivain, parvient à faire face au mépris et au sadisme affichés par Tach ; tous deux engagent alors un duel à fleurets mouchetés, qui va amener l'écrivain à se dévoiler et à révéler son surprenant passé...
Amélie Nothomb signe avec Hygiène de l'assassin son premier roman ; son style corrosif, au service d'une intrigue originale, assure depuis lors le succès de l'auteur de Péplum et de Stupeur et tremblements.
--Nathalie Gouiffès, Amazon.fr

> L'entrée en littérature d’Amélie Nothomb ! Un premier roman d'une extraordinaire intensité, dans lequel l’auteur manie la cruauté, le cynisme et l'ambiguïté avec un talent accompli.
--Le Livre de Poche

In fondo questo breve romanzo non è altro che la cronaca di un duello: un duello verbale certo, ma non per questo meno appassionante. I protagonisti ingaggiano furiosamente battaglia a colpi di sofismi, teorie assurde e spietata ironia. Il ritmo è serrato, il lettore non ha neanche il tempo di tirare il fiato che viene subito colpito da un'altra raffica dialettica. Non succede nulla in questo libro, nulla a parte una lunga conversazione. Non ci sono cambi di tempo o di scena, non ci sono quasi descrizioni: eppure non ci si annoia mai, forse perchè il protagonista è talmente grandioso nel suo essere grottesco che basta la forza della sua personalità a dominare la scena.
Ecco, tutto questo è valido per il 95% del libro; poi si arriva alla fine, e la musica cambia. Sono poche pagine, ma sono bastate a lasciarmi con l'amaro in bocca. Un guazzabuglio confusionario in cui l'autrice volutamente ci fa perdere il filo della narazione, e con esso anche il senso dell'opera. [SPOILER]Sarebbe stato meglio fermarsi prima, con la sconfitta rovinosa dello scrittore, invece che cercare l'ennesimo colpo di scena con un doppio (se non triplo) rovesciamento dei ruoli sbrigativo e contorto[FINE SPOILER].
Ovviamente il finale non cancella quanto c'è di buono nelle pagine precedenti, ma di sicuro ne rovina l'effetto. Quello che poteva essere un capolavoro resta semplicemente un buon libro. ( )

Prétextat Tach, prix Nobel de littérature, n’a plus que deux mois à vivre. Des journalistes du monde entier sollicitent des interviews de l’écrivain que sa misanthropie tient reclus depuis des années. Quatre seulement vont le rencontrer, dont il se jouera selon une dialectique où la mauvaise foi et la logique se télescopent. La cinquième lui tiendra tête, il se prendra au jeu.
Si ce roman est presque entièrement dialogué, c’est qu’aucune forme ne s’apparente autant à la torture. Les échanges, de simples interviews, virent peu à peu à l’interrogatoire, à un duel sans merci où se dessine alors un homme différent, en proie aux secrets les plus sombres.
Dans ce premier roman d’une extraordinaire intensité, Amélie Nothomb manie la cruauté, le cynisme et l’ambiguïté avec un talent accompli.