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The Second Sex, Volume 2: Lived Experience (1949)

von Simone de Beauvoir

Reihen: The Second Sex (2)

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274396,042 (4.1)3
A major book in the history of feminism, which, when it was first published in the 1950s, was considered a radical thesis. But its claim that the subordination of women is not a fact of nature but a product of social conditioning is now widely accepted.
Keine
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Lançado numa época em que o termo ""feminismo"" nem sequer havia sido cunhado, este livro pode ser considerado, hoje, o marco inicial da prática discursiva da situação feminina. Neste primeiro volume, Simone de Beauvoir aborda os fatos e mitos da condição da mulher numa reflexão apaixonante que interessa a ambos os gêneros humanos.
  Camargos_livros | Aug 29, 2023 |
"Quel malheur que d'être femme ! et pourtant le pire malheur quand on est femme est au fond de ne pas comprendre que c'en est un". (Kierkegaard).
"A moitié victimes, à moitié complices, comme tout le monde". (Jean-Paul Sartre)

Ce sont les deux citattions que Beauvoir choisit judicieusement de placer au frontispice de ce second tome ; elles guideront toute sa démonstration. Beauvoir propose désormais d'aller plus loin dans la description de la psychologie et de l'attitude des femmes, notamment à travers la description de différents profils de femme (la mère, la femme mariée, la mystique, l'amoureuse, etc.).

Il est dommage qu'au milieu de tant de propos pertinents, régulièrement teintés d'un humour froid (ex : [la femme mariée] est confinée dans un étroit espace ; la Nature se réduit aux dimensions d'un pot de géranium" ou "On ne peut pas chaque jour transformer le marché en une chasse au trésor ni s'extasier sur le brillant du robinet"), se glissent quelques énormités que l'on ne peut pas uniquement imputer à l'esprit de l'époque (ni à l'humour hélas).

Quelques exemples particulièrement consternants qui figurent dans le chapitre dédié à l'initiation sexuelle des femme :
" Mais l'homme avec ses muscles durs, sa peau râpeuse et souvent velue, son odeur rude, ses traits grossièrement taillés ne lui paraît pas [à la femme] désirable, il lui inspire même de la répulsion."
"D'ailleurs, l'homme fût-il déférent et courtois, la première pénétration est toujours un viol". ("toujours" ! Un manque total de nuances qui surprend).
"la femme est couchée sur le lit dans l'attitude de la défaite ; c'est pire encore si l'homme la chevauce comme une bête asservie aux rênes et au mors." (propos délirants qui desservent forcément hélas la portée de l'essai)
"Le rut féminin, c'est la molle palpitation d'un coquillage ; tandis que l'homme a de l'impétuosité, la femme n'a que de l'impatience ; son attente peut devenir ardente sans cesser d'être passive ; l'homme fond sur sa proie comme l'aigle et le milan ; elle guette comme la plante carnivore, le marécage où insectes et enfants s'enlisent ; elle est succion, ventouse, humeuse, elle est poix et glu, un appel immobile, insinuant et visqueux : du moins est-ce ainsi que sourdement elle se sent. C'est pourquoi il n'y a pas seulement en elle résistance contre le mâle qui prétend la soumettre, mais aussi conflit intérieur" (c'est bien écrit mais proprement délirant !).
"c'est vers trente-cinq ans qu'elle atteint érotiquement son apogée. Malheureusement, si elle est mariée, son époux s'est alors trop habitué à sa frigidité ; elle peut séduire de nouveaux amants, mais commence à se défraîchir : son temps est mesuré." (on est dans le cliché absolu).
(sur la sexualité entre époux) : " Aussi s'ils demeurent amants, c'est souvent honteusement : ils sentent que l'acte sexuel n'est plus une expérience intersubjective, dans laquelle chacun se dépasse, mais bien une sorte de masturbation en commun". (Ca se passe de commentaire).

Heureusement, il y a des passages beaucoup plus heureux que ces sinistres bavardages. Les nombreuses pages qu'elle dédie aux diverses tâches ménagères sont particulièrement bien écrites (exceptionnelles même) et l'on ne prend pas ombrage des excès auxquels elle s'autorise dans la mesure où l'on sent pleinement cette fois l'humour (acerbe) à l'oeuvre :

"A travers les déchets que laisse derrière soi toute expansion vivante, elle s'en prend à la vie même. Dès qu'un être vivant entre dans son domaine, son oeil brille d'un feu mauvais. "Essuie tes pieds" ; ne chamboule pas tout, ne touche pas à ça." Elle voudrait empêcher son entourage de respirer : le moindre souffle est menace. Tout événement implique la menace d'un travail ingrat : une culture de l'enfant, c'est un accroc à réparer. A ne voir dans la vie que promesse de décomposition, exigence d'un effort indéfini, elle perd toute joie de vivre ; elle prend des yeux durs, un visage préoccupé, sérieux, toujours en alerte ; elle se défend par la prudence et l'avarice. Elle ferme les fenêtres car, avec le soleil, s'introduiraient aussi insectes, germes et poussières ; d'ailleurs le soleil mange la soie des tentures ; les fauteuils anciens sont cachés sous des housses et embaumés de naphtaline : la lumière les fanerait. Elle ne trouve pas même de plaisir à exhiber ces trésors aux visiteurs : l'admiration tache. Cette défiance tourne à l'aigreur et suscite de l'hostilité à l'égard de tout ce qui vit".

"Le moment où triomphe la cuisinière, c'est celui où elle pose sur la table un plat réussi : mari et enfants l'accueillent avec chaleur, non seulement avec des mots, mais en le consommant joyeusement. L'alchimie culinaire se poursuit, l'aliment devient chyle et sang. L'entretien d'un corps a un intérêt plus concret, plus vital que celui d'un parquet d'une manière évidente l'effort de la cuisinière est dépassé vers l'avenir. Cependant, s'il est moins vain de se reposer sur une liberté étrangère que de s'aliéner dans les choses, ce n'est pas moins dangereux. C'est seulement dans la bouche de ses convives que le travail de la cuisinière trouve sa vérité ; elle a besoin de leurs suffrages ; elle exige qu'ils apprécient ses plats, qu'ils en reprennent : elle s'irrite s'ils n'ont plus faim : au point qu'on ne sait plus si les pommes de terre frites sont destinées au mari ou le mari aux pommes de terre frites."

Sans surprise, l'institution du mariage est démolie de toutes pièces, souvent de manière très pertinente, parfois de façon plus radicale et caricaturale. Lorsqu'elle affirme, par exemple, qu'un "amour-passion au sein de la vie conjugale est très rare", sur quelles données s'appuie-t-elle ? Même si une relation amoureuse intense se rencontrait très probablement moins dans les années 40 qu'aujourd'hui, comment être sûr de sa rareté ?
Autre extrait démontrant un pessimisme assez absurde sur le couple une fois de plus caricaturé : "Le couple est une communauté dont les membres ont perdu leur autonomie sans se délivrer de leur solitude ; ils sont statiquement assimilés l'un à l'autre au lieu de soutenir l'un avec l'autre un rapport dynamique et vivant ; c'est pourquoi dans le domaine spirituel comme sur le plan érotique, ils ne peuvent rien se donner, rien échanger."

Plus ennuyeux encore, Beauvoir se montre elle-même particulièrement injuste et même quasiment haineuse à l'égard des femmes, comme dans ces extraits où elle fustige ce qui serait le manque de substance et de discernement des femmes :

"elles cherchent à compenser par l'intensité des sentiments qu'elles affichent leur inaction ; en cas de victoire, elles se déchaînenet comme des hyènes sur l'ennemi abattu ; en cas de défaite, elles se refusent âprement à toute conciliation ; leurs idées n'étant que des attitudes, il leur est indifférent de défendre les causes les plus périmées : elles peuvent être légitimistes en 1914, tsaristes en 1949".

"elle distingue mal le possible de l'impossible, elle est prête à croire n'importe qui ; elle accueille et propage toutes les rumeurs" (parce qu'on ne compterait pas d'instigateurs de rumeurs parmi les hommes ? C'est l'ignorance et le manque d'éducation, condition dans laquelle la femme a été maintenue, comme le décrit par ailleurs fort justement Beauvoir, qu'il convient de dénoncer).

"parmi les anti-dreyfusards, les femmes ont été plus acharnées encore que les hommes ; elles ne savent pas toujours où réside le principe malin ; mais ce qu'elles attendent d'un "bon" gouvernement, c'est qu'il le chasse comme on chasse la poussière de la maison. Pour les gaullistes ferventes, de Gaulle apparaît comme le roi des balayeurs ; plumeaux et torchons en main, elles l'imaginent récurant et astiquant pour faire une France "propre"."

"Leur vaine arrogance, leur radicale incapacité, leur ignorance butée en font les êtres les plus inutiles, les plus nuls qu'ait jamais produit l'espèce humaine". (Comment a-t-elle pu oser écrire une chose pareille ?).

Voilà des raccourcis inacceptables où Beauvoir essentialise la femme, avec aussi peu de nuances que les pires misogynes. Vraiment regrettable !

Autre défaut de cet essai : le recours trop systématique à la description de cas individuels (qui ne prouvent souvent pas grand-chose) donnant lieu à de longues narrations, pas toujours très utiles.

Bon, on l'aura compris : le second tome du Deuxième Sexe est très inégal ; les pépites y côtoient quelques aberrations.
Les pépites qu'il contient valent largement la peine de la lecture. ( )
  biche1968 | Jun 5, 2021 |
Cette œuvre importante était très controversée depuis sa publication. Le Deuxième Sexe porte sur les différentes raisons de l’infériorisation de la femme dans la société et dans presque tous les domaines hors de la maison. Cette œuvre affirme que ce sont les hommes qui gèrent le monde et que la femme a la tentation de se consacrer entièrement à son mariage et à ses enfants, au risque de limiter sa liberté. Cette situation vient simplement du fait qu’elle ne se sent pas capable ou bien qu’elle ne désire pas rester célibataire pour des raisons économiques et/ou sociales. La société, les parents, la religion, tout réaffirme aux femmes qu’elles sont inférieures aux hommes et qu’elles devront avoir un mari. Le développement des filles par rapport aux garçons et au monde qui les entoure leur démontre à elles et à la société que la femme n’a pas les mêmes capacités que l’homme. Beauvoir parle de toutes les circonstances qui amènent les gens à croire à l’infériorité des femmes et des effets que cela a sur le choix des femmes de se marier et d’abandonner leur propre carrière. De plus, l’œuvre parle du piège que représentent pour elles le mariage et les enfants. Le mariage et les enfants sont des responsabilités beaucoup plus lourdes pour elles que pour les hommes et c’est en partie à cause de leur rôle à la maison qu’elles ne se réalisent pas comme individus hors de la maison. La plupart du temps la femme sacrifie sa carrière pour celle de son mari. Simone de Beauvoir parle de la situation globale des femmes et se rend compte que l’homme et la femme sont tous les deux responsables de cette situation. La femme ne devrait pas abandonner sa carrière pour son mari et ses enfants et l’homme ne devrait pas l’encourager à le faire. De plus, Simone de Beauvoir explique que, dans un monde où les deux sexes seraient égaux, les deux seraient plus libres. Elle explique que si l’homme donne la possibilité aux femmes d’avoir une carrière significative, elle va moins se focaliser sur lui et elle pourra être un peu plus indépendante. Il y a dans Le Deuxième Sexe de nombreux autres arguments pertinents qui démontrent l’inégalité des sexes en raison de la division des tâches à la maison et de la faible participation des femmes dans plusieurs autres domaines comme le travail ou la politique. On voit, par exemple, que les plus hauts postes sont pour la plupart réservés aux hommes. Il y a donc toujours une inégalité qui existe et il faut essayer de la comprendre pour ainsi savoir comment corriger la situation à l’avenir. Le Deuxième Sexe est une œuvre qui interroge la condition des femmes ; il reste une analyse pertinente qui met en cause l'existence d'une identité féminine. Depuis 1953, les américains et autres anglophones avaient accès à une traduction très incomplète (estimé entre 15% et 20% de textes manquants). Cette traduction avait été réalisée avec une contrainte de temps par Howard Madison Parshley à la demande de la maison Knopf. Simone de Beauvoir, elle-même était au courant de cette traduction incomplète puisqu'elle y avait participé en aidant Howard Madison Parshley. Cette version a tout de même été un succès outre-atlantique et est resté pendant longtemps le livre de référence des féministes américaines. Mais vers les années 1980, les femmes elle-mêmes constatent la traduction incomplète et crient au scandale. Heureusement, une nouvelle traduction a été effectuée par Constance Borde et Sheila Malovany-Chevallier, publiée aux États-Unis en avril 2010. ( )
  vdb | Aug 13, 2010 |
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