concept of God to seeker

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> LE DIEU INCONSCIENT, de Viktor Frankl (édition du Centurion). — Viktor Frankl professeur de neurologie et de psychiatrie à l'université, de Vienne et « distinguished professor of logotherapy » à l'United States International University à San Diego (Californie), fut également professeur à Harvard, Stanford, Pittsburgh et Dallas. Auteur de vingt ouvrages traduits en quatorze langues, dont le chinois et le japonais. L'édition américaine de Man's Search of Meaning est parue à un million et demi d'exemplaires.
Le Dieu Inconscient marque d'emblée les points forts de la pratique et de la pensée de Viktor E. Frankl. Cet ouvrage ouvre la voie à l'analyse existentielle et à la logo-thérapie : une psychothérapie qui se préoccupe du problème du sens et d'un sens dernier. Le psychiatre rencontre ici des questions religieuses, car jusque dans l'inconscient le clinicien découvre leur présence. Cet inconscient n'est pas investi par la seule libido; Frankl ose le mot et parle d'un « inconscient spirituel » au nom même de l'exploration clinique. Sans aucune option confessionnelle, il faut reconnaître la dimension religieuse de la personne et de ses problèmes.
C'est à l'initiative même de Sigmund Freud et dans la revue du fondateur de la psychanalyse que Viktor E. Frankl a publié en 1924 son premier article. L'écoute des malades dans leurs problèmes les plus profonds et l'expérience personnelle des camps de concentration — dont l'ouvrage « Un psychiatre déporté — témoigne » garde la bouleversante mémoire — ont développé chez lui une vive interrogation sur les possibilités de bonheur et d'accomplissement offertes à l'homme. La pratique clinique lui révèle que les atteintes du psychisme ne se réduisent pas au déséquilibre des pulsions de plaisir et de réalité comme le veut la psychanalyse courante. L'homme est touché dans ses raisons de vivre et c'est jusqu'en ses détresses et ses désirs qu'il faut le rejoindre si on veut l'aider. Une tâche particulièrement actuelle dans notre civilisation qui secrète une frustration qu'il faut appeler « existentielle ».
—L'Originel, (3), Jan./Fév. 1978

Religión y filosofía. ( )