Very striking memoir of WWII ( )

H2.2.4

A daughter visits her mother whom she has not seen in 27 years - a mother who abandoned her family when the girl was young. That alone could be quite a story. But that mother abandoned her family to join the SS and volunteer to work at a Nazi concentration camp.

With lots of flashbacks, the story centers around a daughter's final visit to her mother. It's really easy to hate the mother who supported and help execute the atrocities of the Holocaust. She's demented and has some dementia and at times downright creepy.

How far must the loyalty of a daughter go? Does she love her mother unconditionally even though she was not much of a mother? What possesses a person to abandon a family to get a job that kills families?







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Quando si dice che i alcuni gerarchi nazisti erano 'genitori esemplari' con 'famiglia, bambini e cane', spesso lo di intende come paradosso, inteso a sottolineare la mostruosità di queste persone. Allo stesso tempo forse ci si dimentica che 'bambini e cane' erano e sono persone reali, che con le scelte dei genitori hanno dovuto convivere, molto più da vicino che un qualsiasi altro tedesco.

Helga Schneider mi trasmesso tutto il suo smarrimento nell'incontrare, dopo anni, la madre che ha preferito le SS alla sua famiglia. Spera forse di avere uno di quei momenti da film, dove madre e figlia trovano terreno comune e condividono i propri errori, ma si trova davanti a una persona anziana, senile eppure orgogliosa del lavoro nei campo di concentramento, dove era libera di decidere della vita e della morte delle prigioniere disperate.

L'ho trovato allo stesso tempo agghiacciante e triste, e anche se breve, me lo ricorderò per parecchio tempo.
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"Vienne, mardi 6 octobre 1998. À l’hôtel. Vingt-sept ans ont passé. Aujourd’hui, je te revois, mère, et je me demande si, entre-temps, tu as compris tout le mal que tu as fait à tes enfants. […]
Aujourd’hui je te revois, mère, mais avec quels sentiments ? Que peut éprouver une fille pour une mère qui a refusé de jouer son rôle de mère afin de rejoindre la scélérate organisation de Heinrich Himmler ? Du respect ? Uniquement pour ton âge vénérable – mais pour rien d’autre. Et puis ? Difficile de dire" rien". Après tout, tu es ma mère. Mais impossible de dire "amour". Je ne peux t’aimer, mère. Je me sens agitée et, malgré moi, je repense à notre dernière rencontre, en 1971, quand je t’ai revue au bout de trente ans, et je frissonne en songeant à l’effroi que j’ai éprouvé en découvrant que tu avais appartenu aux SS. Et que tu ne t’étais pas repentie, non plus. Tu demeurais satisfaite de ton passé, satisfaite d’avoir été une employée modèle dans cette efficace fabrique d’horreurs."

Elles ne se sont pas vues depuis trente ans. Car cette vieillarde qui s’éteint dans une maison de retraite en Autriche n’est pas une mère comme les autres. C’est un monstre. Un monstre qui, par conviction fanatique, a abandonné ses enfants en pleine guerre pour devenir, dans la SS, gardienne de camp de concentration.
A-t-elle changé, cette femme qui a tué d’autres femmes, d’autres enfants, de ses propres mains ? A-t-elle du remords ? Alors qu’elle s’était juré de ne plus jamais revoir sa mère, Helga Schneider répond à son appel. Prisonnière de ses sentiments ambivalents, elle tombe dans le piège que lui tend son passé…

Un récit véridique, brutal et hallucinant, qui marque l’émergence d’une nouvelle voix de la littérature italienne. ( )