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Lädt ... Le Bonheur des tristesvon Luc Dietrich
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Melde dich bei LibraryThing an um herauszufinden, ob du dieses Buch mögen würdest. Keine aktuelle Diskussion zu diesem Buch. Mon compagnon méditait : " Qu'est-ce que l'amour ? Est-ce une chose qui salit l'âme, est-ce une chose qui purifie et sauve ? " J'enjambai le garde-fou et, les épaules appuyées au pilier, à petits pas de côté, je fis le tour d'une plate-forme exiguë. Le vide bourdonnait tout autour. Le pilier semblait osciller comme une tige dans le vent. La sueur me glaçait les tempes. Plessis, haletant, penché sur le parapet, me saisit par les épaules : " Que fais-tu, tu es fou ? " Quand nous fûmes remis en marche, j'expliquai : " L'amour c'est cela : un grand courage inutile." Zeige 2 von 2 keine Rezensionen | Rezension hinzufügen
Gehört zu VerlagsreihenGallimard, Folio (1213)
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> Guermantes, le 16 novembre 2006 (Critiques Libres) : https://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/13302
> RÉSUMÉ. — " Je savais bien deux choses pour les avoir vues moi-même, je savais les fleurs et les étoiles. J'avais pris un pot de géranium et planté les fleurs dans la terre et les racines vers le haut. Mais lui s'était tordu la tête comme quelqu'un qui se bat et était remonté par-dessus ses racines. Les fleurs remontent vers les étoiles parce que les étoiles leur donnent à boire. On voit les étoiles dans les puits, mais au contraire les étoiles sont des puits et la pluie et la rosée tombent de là. " Dans ce premier roman (1935) Luc Dietrich revit les vicissitudes de son enfance jusqu'à la mort de sa mère. Ses images dures, alliées à une sensibilité toute tendue vers le détachement, enthousiasmèrent la critique qui vit là davantage qu'un roman : une sorte de quête de soi, entre douleur et limpidité, la confession candide et cruelle d'un être qui n'a jamais guéri de son enfance - " une somme de pensée et de science enfantines ", comme a pu dire Lanza del Vasto.
> Luc Dietrich est né en 1913. Orphelin de père dès l'âge de six ans, il vécut une vie itinérante avec sa mère qui, minée par la drogue, disparut à son tour en 1931. Il s'engagea alors dans une vie désarticulée, basculant d'amour en amour, passant sans transition ni scrupules de la pauvreté la plus sordide à la richesse frelatée des milieux de la drogue et de la prostitution. C'est Lanza del Vasto, rencontré en 1932, qui lui révéla ses talents d'écrivain et le poussa dans la voie de la "connaissance". Il est mort en 1944, laissant une œuvre brève, lumineuse, fulgurante comme son existence torturée de détresse et de désir.