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Lädt ... Monsieur Paulvon Henri Calet
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Ai-je lu le même auteur à propos duquel j’avais vu de belles critiques, ai-je lu le même livre que celui qui a écrit la quatrième de couverture ? Je finis par en douter. Je m’attendais à un livre d’une tristesse poétique, qui saurait faire du sublime avec du quotidien. Non, je n’ai trouvé que du sordide et je n’ai pu me forcer au-delà de la moitié du livre. Quel gâchis pour un auteur que je croyais injustement oublié, mais j’ai maintenant changé d’avis…
Ce livre est une longue lettre qu’un père adresse à son fils qui n’a que quelques mois, pour lui laisser un témoignage sur les conditions de sa venue au monde, en espérant qu’il les lira quand il sera aussi âgé que son père et pourra donc le comprendre. Pris par le démon de midi, ce père a en effet quitté sa femme pour une jeunette qui ne la valait pas, qu’il n’aimait pas et avec qui les relations ont fini par dégénérer au-delà de l’acceptable.
Quelle littérature glauque et sordide que celle où un homme étale ses turpitudes sexuelles à son fils. Cette mise en scène de ces confidences m’a mise mal à l’aise pendant toute ma lecture. Je n’ai rien contre les romans qui décrivent des vies ternes ou des vies ratées, mais pas décrites sans relief et avec une sorte de complaisance qui veut faire croire que c’est la norme et que donc cela excuse tout.
Au vu d’autres avis de lecture, je me dis que je n’ai rien compris à ce livre, qui serait l’un des chefs-d’œuvre de Calet. Si c’est le cas, j’espère que des lecteurs mieux disposés que moi ne se laisseront pas rebuter par ces lignes, mais pour moi c’est suffisant, et c’est un auteur que je préfère oublier.