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Lädt ... Die neuen Barbarenvon Jean-Christophe Rufin
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Gehört zu VerlagsreihenHachette, Pluriel (8592)
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Google Books — Lädt ... GenresMelvil Decimal System (DDC)909.82History and Geography History World history 1800- 1900-1999, 20th centuryKlassifikation der Library of Congress [LCC] (USA)BewertungDurchschnitt:
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> BAnQ (Roy M., La presse, 31 mars 2002) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2194266
> BAnQ (Lépine V., Journal des citoyens, Vol. 15, no 9 | 16 juillet 2015) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/3209020
> Dhoukar Hédi. Jean-Christophe Rufin, L'empire et les nouveaux barbares, 1991.
In: Hommes et Migrations, n°1146, septembre 1991. A l'école, l'intégration. pp. 57-59. … ; (en ligne),
URL : https://www.persee.fr/doc/homig_1142-852x_1991_num_1146_1_5761_t1_0057_0000_1
> Cazes. Jean-Christophe Rufin. L'Empire et les nouveaux barbares.
In: Politique étrangère, n°1 - 1992 - 57ᵉannée. pp. 169-170. … ; (en ligne),
URL : https://www.persee.fr/doc/polit_0032-342x_1992_num_57_1_4109_t1_0169_0000_2
> L'EMPIRE ET LES NOUVEAUX BARBARES, par Jean-Christophe Rufin. — L'auteur compare le monde occidental à l'empire romain lorsque celui-ci détruisit définitivement Carthage, le dernier ennemi à sa mesure. Ainsi le monde occidental, après avoir réussi à se débarrasser de l'Union soviétique se retrouve soudain sans adversaire à sa mesure et tente alors de s'en inventer un pour mieux le démoniser. Face à un tiers monde nébuleux, le monde occidental tente, comme les anciens romains d'ériger des barrières, ou limes, pour se protéger contre la menace de l'autre, du soi-disant barbare, dont le crime est surtout d'être différent de nous.
-- En comparant notre monde occidental actuel à l'ancien empire romain, l'auteur nous démontre comment nous nous laissons trop souvent guider par nos peurs plutôt que par notre bon sens. Nous faisons comme les anciens romains en érigeant des murs autour de nous pour empêcher les autres de venir jusqu'à nous, ce qui s'avère parfaitement futile, Tout comme les limes de l'empire romain, la grande Muraille de Chine ou le mur que les américains ont construit tout au long du fleuve Rio Grande, ces murailles n'empêchent pas le mouvement des ''nouveaux barbares'' vers nous. C'est une leçon que nos gouvernants tardent trop à apprendre.
Extrait : « La destruction de Carthage, tout comme la chute du mur de Berlin, est une expérience de perte: une des masses disparaît et sur l'autre se répand, avec la joie de la victoire, une angoisse inattendue ! (…) Une civilisation ne peut contempler longtemps le vide autour d'elle sans être saisie par l'idée de sa propre mort. »
—Claude St Pierre, Montréal (ICI.Radio-Canada.ca)