Nicolas Feuz

Un homme torturé dans une cave, des colis aux timbres inhabituels, des souvenirs d’enfance traumatisants… Un roman policier (un peu) moins sanglant que ses prédécesseurs, mais non moins sombre, qui pose ses décors dans les paysages de Suisse romande, et offre à ses lecteurs des clins d’œil à d’autres textes et auteurs romands.

Suite aux aventures des volumes précédents, Tanja vit désormais cachée à Tahiti avec sa mère et son fils. Elle y découvre le cadavre d’une jeune femme et ne peut s’empêcher de mener l’enquête. Un roman policier noir dans un cadre enchanteur, mais qui maîtrise mal une intrigue qui navigue entre périodes chronologiques et thématiques écologiques et sociales, peine à convaincre et se lit sans grand enthousiasme.

Greta peut être un prénom dangereux quand on a affaire à un climatosceptique extrême… Les meurtres violents se succèdent, le procureur Jemsen et sa greffière Flavie mènent l’enquête. Le coupable étant rapidement connu du lecteur, l’intérêt du récit réside dans l’élucidation de ses raisons et la conduite de sa traque. Un roman policier moins gore que les précédents, mais toujours aussi noir, habilement construit et intelligemment conclu.

Sous le soleil de Provence, une femme subit les fantasmes sexuels de son époux, une petite fille disparaît, un homme est assassiné dans sa péniche. Prostitution, pédophilie et violences conjugales se mêlent aux souvenirs de l’hérésie cathare dans un roman policier tendu, brutal, parfois à la limite du soutenable, dans une dénonciation sanglante des violences faites aux femmes.