Bertrand Leclair

Comment la raison peut-elle ne pas basculer quand on reçoit une demande d’amitié facebook d’un ami bien réel lui, mais mort il y a 25 ans ? Prémisse intéressant même si, déjà dépassée, le seul réseau social que je fréquente est celui de cette bibliothèque virtuelle pour lequel j’écris ces quelques lignes…
Une histoire de tous les jours, banale, trop banale, bien trop banale… Il y aurait pu avoir du mystère, il y aurait pu avoir une fin ouverte (C’est un comble que ce soit moi qui plaide pour une fin ouverte, non ?...). Mais rien de tout cela, après trois petits pas du côté du vaudou haïtien, on revient à quelque chose de bien linéaire, bien carré, et au final, sans grand intérêt. J’ai bien failli, même, ne pas finir l’écoute de ce texte. Tant pis.… (mehr)

Ça donne envie d’y être, dans l’œil de ce cyber-cyclone. Imaginez, plus rien d’électronique ne marche. Plus de téléphone portable, plus d’internet (adieu les notes de lecture en ligne…), plus de radio (aïe, moi qui y suis encore plus accro qu’à ce site…). On retourne progressivement à des modes de vie que l’on avait relégué aux oubliettes. Ce n’est plus la simplicité volontaire, mais même si elle est forcée, la vision que Bertrand Leclair propose est intéressante : les scènes de panique ont lieu à l’extérieur du cyclone, pas une fois qu’il est passé et que le village se retrouve dans la zone de non-communication comme disent les médias qui seront bientôt caduques…
Une pièce radiophonique très agréable, assez courte pour que l’absence de scénario véritable et l’idée unique qui sous-tend cette petite heure d’écoute suffisent à faire de cette écoute une douce évocation de l’apocalypse qui titille mon envie de goûter au néo-ruralisme et d’imaginer une vie plus simple et plus concrète. Voilà une pièce radiophonique qui ne convaincra probablement que les convaincus mais qui me laisse les yeux dans le vague, la tête un peu ailleurs, un peu autre part.… (mehr)