> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Guenon-La-crise-du-monde-moderne/45698
> Critiques Libres : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/35123
> Voir un extrait : https://books.google.fr/books?id=3tkoDwAAQBAJ&hl=fr&printsec=frontcover&...

> « C'est bien le caractère le plus visible de l'époque moderne : besoin d'agitation incessante, de changement continuel, de vitesse sans cesse croissante comme celle avec laquelle se déroulent les événements eux-mêmes. C'est la dispersion dans la multiplicité […] ; c'est, dans la vie courante comme dans les conceptions scientifiques, l'analyse poussée à l'extrême, le morcellement indéfini, une véritable désagrégation de l'activité humaine dans tous les ordres où elle peut s'exercer ; et de là l'inaptitude à la synthèse, l'impossibilité de toute concentration... »
—La crise du monde moderne, René Guenon (Ed. Gallimard, 1946)

> LA CRISE DU MONDE MODERNE, de René Guénon. — Au lendemain du Mai français, Malraux a parlé de crise de la civilisation. Oui Notre civilisation est en crise : personne n'en doute. Nous approchons de ta fin d'un monde, nous prévenait M Guenon dans ce texte qu’on réédite aujourd'hui et qui date de 1946. Si ses vues vont souvent à contre-courant des thèses dominantes de notre époque, sa critique de la civilisation matérielle de l’Occident reste toujours actuelle. Gallimard, Idées. No 177, 183 pages.
—Le devoir, 12 avril 1969

> « L'individualisme implique tout d’abord la négation de l’intuition intellectuelle, en tant que celle-ci est essentiellement une faculté supra-individuelle... »
« Ce que nous entendons par “individualisme”, c’est la négation de tout principe supérieur à l’individualité, et, par suite, la réduction de la civilisation, dans tous les domaines, aux seuls éléments purement humains... »
—René Guenon, La crise du monde moderne, nrf Gallimard, 1999, p. 68 et 69.

Une critique sans faille et sans pitié de la dégénérescence moderne et de ses causes

LA CRISIS DEL MUNDO MODERNO

Que el mundo moderno está en crisis no es una idea nueva.

Lo que ya no es tan frecuente, lo que quizá nadie había hecho hasta ahora con la amplitud
y la profundidad de René Guénon, es plantear una crítica a la modernidad que –más allá de toda fundamentación
económica, política o psicológica― se enraíza en una dimensión estrictamente metafísica.

La visión de Guénon, que critica la modernidad en tanto que desviación o perversión de los principios
que constituyen el sustrato espiritual de todas las civilizaciones, confluye así con todas las doctrinas cosmológicas
de la Antigüedad, que veían en nuestro tiempo la “Edad Sombría” o “Edad de Hierro”, fase final de
la trayectoria descendente de la humanidad en el presente ciclo.

El Occidente moderno, cuya función cósmica parece ser llevar el desorden hasta sus últimos límites,
ha erigido el mito moderno del progreso y, en su nombre, ha construido una sociedad que es la inversión
exacta de las sociedades tradicionales.

“En el mundo moderno –dice Guénon― todo está al revés.” El humanismo, la ciencia, la técnica, la democracia,
el desarrollo económico... todos los elementos que forman la base misma de nuestra cultura, y de los que tan
orgullosa se siente la mayor parte de nuestros contemporáneos, caen así fulminados bajo una crítica radical
y demoledora, para lo que son, más bien, otros tantos hitos en el proceso de solidificación y disolución,
de hundimiento –en definitiva― en las sombras del Reino de la cantidad.