> Carnets du Yoga n°138 - Avril 1992… ; (en ligne),
URL : https://drive.google.com/file/d/13OthR7RWgv3AQLX__VvAv6cXproFnIdr/

SOMMAIRE

Éditorial (I. Morin-Larbey).................................................................... 1
Hommage à Jacques Thiébault (Patrick Delhumeau, Arie Rubin).......................... 2
Hommage à Samivel
Un oeil émerveillé (Alain Faujas).................................................. 4
La Réponse des Hauteurs (Samivel) ................................... 7
Au vrai sommet (Giono et Samivel) ..................................................... 11
Un conte de Pâques...
A propos d’un oeuf (Yvonne Millerand).............................................. 12
Les ballons (Éliane Mittelmann)............................................................. 15
L’Inde et nous (Ysé Masquelier) ....................................................... 17
Annonces C.Y......................................................... 25
Marque-Page....................................................... 26
(M. Ishigami-Iagolnitzer : Ryôkan, moine zen.)
Saveurs.................................................................... 28
Informations F.N.E.Y.................................................. 30

ÉDITORIAL

L'évocation du cercle, du rond et de l’arrondi fête ce numéro du printemps.
Tout au long de ces pages, il sera question de cette rondeur génératrice de renouveau, d’éclosion à la lumière d’une nouvelle compréhension.
Pour l’illustrer ? Des histoires à la fois graves et drôles, sérieuses et nostalgiques dont les héros sont des ballons, des oeufs, des monts et des sphères. En cette veille de Pâques, symbole du passage par excellence, nous vivons avec encore un peu plus d’intensité et de sérénité le départ de compagnons chers à notre coeur pour l’un, Jacques Thiébault, et à nos rêves pour l’autre, le dessinateur Samivel. Le plus bel hommage que nous puissions leur rendre est de vous livrer ces quelques lignes de ce dernier.
« J’avais enfin compris que la sphère des Choses dites inanimées obéit aux mêmes lois que celle des êtres vivants, que l’univers entier obéit à la même loi qui est que l’on ne possède jamais rien nulle part, et en aucun temps par la violence, que le monde échappe aux avides dans la proportion même où ils s’efforcent de le saisir entre leurs mains avides, et qu’il faut d’abord cesser de désirer égoïstement pour commencer d’obtenir, pour commencer de pénétrer réellement l’essence des choses et des êtres, pour fissurer enfin la prison de verre. Et j’ose écrire ici, parce qu’il n’y a rien de tel qu’une page imprimée et jetée aux quatre vents pour bien garder un secret, que même ces grands êtres de terre, de pierre et de glace, qu’on appelle montagnes, sont capables de rendre amour pour amour, car tout n’est qu’un jeu perpétuel d’échos. »
Que dire de plus.
—Isabelle MORIN-LARBEY.

=> Tous les numéros