Cruel edad media... ( )

Biographie trash et romancée de François Villon, avec toute la verve de Jean Teulé. C'est gore mais jubilatoire et ça donne envie de relire Villon ! ( )

Quand j’ai rencontré Jean Teulé, je voulais lui faire dédicacer son dernier ouvrage « Le Montespan » que j’ai adoré/dévoré. Mais finalement j’ai choisi « Je, François Villon » sur les recommandations de l’auteur, de mes collègues et d’une lectrice. Pendant qu’il me dessinait une superbe dédicace, je lui ai glissé : « ça serait con, que je ne l’aime pas ! » Et ben gagné, c’est pas que je n’aime pas ce livre, je le déteste, il me fait horreur ! Massacre, viols, vols, tortures… je me noie dans tout ce sang à toutes les pages. Oui, c’était une époque violente mais était-il nécessaire de décrire sur des pages toutes ces horreurs. A la moitié du livre, je n’en peux plus, je saute les passages trop gores, je saute aussi les poèmes de François Villon, je suis dégoutée par le personnage, je n’ai nullement envie de connaître son œuvre. Tout ce que je veux c’est finir ce livre au plus vite.
Je suis vraiment perplexe face à l’engouement de mes collègues, et même j’en arrive à me demander pourquoi ce roman heurte autant ma sensibilité. Un peu comme « Retour à Brooklyn » de Selby.
Mise à part cela, Jean Teulé est vraiment quelqu’un de très sympathique. Et une chose est sûre je ne suis pas prête d'oublier ce bouquin
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Un roman, choquant, poisseux, comme l'époque dans laquelle il est ancré avec un personnage ambigu, sympathique et détestable, rebelle et infâme, qui explore toutes les profondeurs dans lesquelles l'homme peut se plonger et fait un peu penser au portrait de Dorian Gray, en pire ( )