Encore l’écoute un peu au hasard d’un podcast France Culture, et je suis tombée sous le charme de cette œuvre. Bien sûr, je connais James Matthew Barrie. Bien sûr, comme la plupart, j’ai vu la version Disney de Peter Pan mais je n’ai pas lu le livre (bien qu’il soit sur les étagères de ma bibliothèque, au rayon jeunesse, un classement que je soupçonne d’être trop hâtif). J’ai aussi vu il y a longtemps le film Neverland qui évoque l’amitié de James Barrie avec la famille Llewelyn Davies et la création de Peter Pan d’une façon assez éloignée de la réalité je le sais, mais j’avais bien aimé l’atmosphère de ce film.
Voilà donc un long préambule pour dire que je connais sans connaître James Matthew Barrie et que c’est dans ces dispositions que j’ai écouté ce livre. On y entend des échos de Peter Pan et de la vie de J.M. Barrie bien sûr, avec l’amitié forte entre un adulte et un enfant qui n’est pas de sa famille, avec de nombreux passages rêveurs et joueurs. Et c’est presque plus l’adulte qui ne veut pas que son jeune ami grandisse que l’enfant qui ne veut pas grandir.
C’est aussi un livre sur la paternité, sur l’amour, sur la solitude, tout cela dans un style doux, inventif, parfois sarcastique, souvent triste. Un vrai petit bijou m’a-t-il semblé lors de cette première écoute, si bien que je n’ai pas résisté et que je vais devoir me procurer ce livre pour le lire en entier et pour le savourer entièrement. Une merveilleuse découverte qui a illuminé ma journée.