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Lädt ... Jean qui grogne et Jean qui rit39 | 1 | 641,876 |
(3.5) | 2 | Extrait: ... Peste il n'y va pas de main morte, ce bon Abel Plaise a Dieu qu'il n'ait pas son Cain. Il va falloir que vous alliez a la noce d'ici a un an ou deux. HELENE. Moi, monsieur A une noce a Paris Qu'y ferai-je, mon Dieu et quelle figure y apporterais-je? KERSAC. Il faudra bien que vous y alliez. La mere doit etre presente de par la loi. HELENE. La mere, mais pas la belle-mere, monsieur. KERSAC. Comment, la belle-mere? HELENE. Oui, monsieur; je n'ai d'enfant que mon petit Jean. Quand j'ai epouse mon mari, Simon avait deja pres de neuf ans. KERSAC. En voila-t-il une belle decouverte Quel age avez-vous donc? HELENE. J'ai trente-trois ans, monsieur. Jean a seize ans et demi: je me suis mariee a dix-sept ans. KERSAC. C'est donc ca que je me disais toujours: Cette femme est diantrement bien conservee Qui croirait qu'elle a un grand garcon de vingt-quatre ans Ah mais ce que vous me dites la me fait plaisir; voici pourquoi. Je suis garcon, vous savez. J'ai besoin d'une femme a la ferme, une femme qui fasse marcher le menage, qui fasse la cuisine, qui fasse enfin ce que fait une fermiere. J'ai eu du malheur jusqu'ici. Je ne peux pas tomber sur une femme honnete, active, intelligente, qui prenne mes interets, qui sache mener une ferme. J'avais bien pense a vous, mais je me disais: Elle a un grand garcon de vingt-quatre ans; elle a pour le moins quarante et un a quarante-deux ans. C'est trop age pour commencer. Et voila que vous en avez trente-trois Mais c'est superbe Tiens c'est le bon Dieu qui exauce votre priere; vous lui demandez de me donner du bonheur Suis-je donc heureux Je ne vais plus avoir a me mefier, a surveiller, a gronder. Tout ira comme sur des roulettes; quand je serai malade vous me soignerez; quand je serai absent, vous prendrez la direction de tout.… (mehr) |
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Gebräuchlichster Titel |
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Originaltitel |
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Alternative Titel |
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Ursprüngliches Erscheinungsdatum |
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Figuren/Charaktere |
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Wichtige Schauplätze |
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Zugehörige Filme |
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Epigraph (Motto/Zitat) |
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Widmung |
Die Informationen sind von der französischen Wissenswertes-Seite. Ändern, um den Eintrag der eigenen Sprache anzupassen. À MA PETITE-FILLE MARIE-THÉRÈSE DE SÉGUR
Chère petite, tu as longtemps attendu ton livre, c’est qu’il y avait bien des frères, des cousins, des cousines, d’un âge plus respectable que le tien. Mais enfin, voici ton tour. Jean qui rit te fera rire, je l’espère ; je ne crains pas que Jean qui grogne te fasse grogner. Ta grand-mère qui t’aime bien,
COMTESSE DE SÉGUR, née ROSTOPCHINE. | |
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Erste Worte |
Die Informationen sind von der französischen Wissenswertes-Seite. Ändern, um den Eintrag der eigenen Sprache anzupassen. Chapitre 1 Le départ
HÉLÈNE Voilà ton paquet presque fini, mon petit Jean, il ne reste plus à y mettre que tes livres.
JEAN Et ce ne sera pas lourd, maman ; les voici. » La mère prend les livres que lui présente Jean et lit : Manuel du Chrétien ; Conseils pratiques aux Enfants. [...] | |
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Zitate |
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Verlagslektoren |
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Werbezitate von |
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Originalsprache |
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Anerkannter DDC/MDS |
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▾Literaturhinweise Literaturhinweise zu diesem Werk aus externen Quellen. Wikipedia auf EnglischKeine ▾Buchbeschreibungen Extrait: ... Peste il n'y va pas de main morte, ce bon Abel Plaise a Dieu qu'il n'ait pas son Cain. Il va falloir que vous alliez a la noce d'ici a un an ou deux. HELENE. Moi, monsieur A une noce a Paris Qu'y ferai-je, mon Dieu et quelle figure y apporterais-je? KERSAC. Il faudra bien que vous y alliez. La mere doit etre presente de par la loi. HELENE. La mere, mais pas la belle-mere, monsieur. KERSAC. Comment, la belle-mere? HELENE. Oui, monsieur; je n'ai d'enfant que mon petit Jean. Quand j'ai epouse mon mari, Simon avait deja pres de neuf ans. KERSAC. En voila-t-il une belle decouverte Quel age avez-vous donc? HELENE. J'ai trente-trois ans, monsieur. Jean a seize ans et demi: je me suis mariee a dix-sept ans. KERSAC. C'est donc ca que je me disais toujours: Cette femme est diantrement bien conservee Qui croirait qu'elle a un grand garcon de vingt-quatre ans Ah mais ce que vous me dites la me fait plaisir; voici pourquoi. Je suis garcon, vous savez. J'ai besoin d'une femme a la ferme, une femme qui fasse marcher le menage, qui fasse la cuisine, qui fasse enfin ce que fait une fermiere. J'ai eu du malheur jusqu'ici. Je ne peux pas tomber sur une femme honnete, active, intelligente, qui prenne mes interets, qui sache mener une ferme. J'avais bien pense a vous, mais je me disais: Elle a un grand garcon de vingt-quatre ans; elle a pour le moins quarante et un a quarante-deux ans. C'est trop age pour commencer. Et voila que vous en avez trente-trois Mais c'est superbe Tiens c'est le bon Dieu qui exauce votre priere; vous lui demandez de me donner du bonheur Suis-je donc heureux Je ne vais plus avoir a me mefier, a surveiller, a gronder. Tout ira comme sur des roulettes; quand je serai malade vous me soignerez; quand je serai absent, vous prendrez la direction de tout. ▾Bibliotheksbeschreibungen Keine Bibliotheksbeschreibungen gefunden. ▾Beschreibung von LibraryThing-Mitgliedern
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(p. 96, Chapitre 26, “M. le peintre est découvert”).
J’ai ce livre depuis bien longtemps dans ma bibliothèque, collection Bibliothèque rose, avec deux petits Bretons en costume, l’un hilare et l’autre renfrogné, sur la couverture. Mais ce livre, offert par des cousins à la mode de Bretagne, est arrivé alors que mon engouement juvénile pour la Comtesse de Ségur commençait à s’émousser, et je ne l’ai jamais ouvert. Ayant envie d’une lecture facile, voire prévisible, il m’est tombé sous la main et j’en ai fait ma distraction pour deux ou trois soirées.
Prévisible, c’est le mot. Il ne faut pas plus de quelques pages pour que toute l’histoire me soit devenue évidente. Les mêmes bondieuseries que d’habitude, mais comme j’y étais préparée, elles ont glissé sur moi sans trop m’embêter, et j’ai bien aimé les premiers deux tiers du bouquin ; et quand j’ai commencé à me lasser c’est là qu’a commencé la litanie des dénouements heureux et des mariages parfois tirés par les cheveux, et que j’ai pu commencé à m’amuser à voir si j’avais vu juste (et je ne me suis trompée pour personne, ils se sont tous mariés comme je l’avais prévu !).
Une lecture que j’ai bien aimée, donc, mais surtout parce que ça a été une lecture au second degré, car franchement, l’idée que les bons sentiments sont toujours récompensés, ça me gonfle, (même si la Comtesse se retournera dans sa tombe en lisant ma prose), et je trouve que c’est même tromper les enfants sur la marchandise. La vie n’est pas comme dans les livres de Madame la Comtesse, et je dirai même que si notre vie était ainsi écrite, on s’ennuierait ferme !