OK story about a black guy trying to fix a dog that was trained to hate blacks. ( )

A la fin des années 60 aux Etats-Unis, peu avant l'explosion des émeutes raciales, Romain Gary accueille un chien qui semble avoir perdu ses maîtres. Attendri par le chien, il se rend rapidement compte que le quadrupède en se mue en bête sauvage et haineuse dès qu'il aperçoit un noir. De toute évidence, l'animal est un "chien blanc", dressé contre les noirs. Il décide de le confier à un centre de dressage dans l'espoir de contrer cette effroyable "programmation". Mais le chien n'est plus tout jeune et la question de la division entre blancs et noirs, atavique et infinie, prend des tournures et expressions aussi complexes qu'inattendues.
Un livre politique et "poil à gratter". Pas un livre majeur du grand Romain Gary mais tout à fait intéressant. ( )

En febrero de 1968, Romain Gary vive en Beverly Hills, donde se acaba de reunir con su mujer, Jean Seberg, que está rodando allí una película. El día 17, encuentra un perro en la calle que le observaba 'con la cabeza ligeramente ladeada y esa mirada intensa y fija del animal perdido que acecha al transeúnte con una esperanza angustiada e insoportable'. Gary decide llevar el perro a casa y todo va de maravilla hasta que el animal tiene una reacción violenta con uno de los visitantes de la casa mientras que con el resto se comporta siempre de forma amistosa. Cuando al cabo de unos días la violencia se produce por segunda vez, Gary cae en la cuenta de que el perro sólo ataca a las personas de raza negra. Decide entonces reeducarlo con el objetivo de que trate a blancos y negros por igual. La lucha contra la segregación racial estaba en ese momento en su apogeo en Estados Unidos. Sólo dos meses después, en abril de 1968, Martin Luther King era asesinado en Memphis. La novela se convierte así en un alegato contra la segregación por razones de raza, género u opinión, y en una fábula sobre los prejuicios y la violencia irracionales. Algo que hoy, cincuenta años después, sigue desgraciadamente presente en nuestras sociedades.

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Gary-Chien-blanc/2966
> Le Temps (Lisbeth Koutchoumoff Arman Publié lundi 27/07/2015) : https://www.letemps.ch/culture/chien-blanc-esclave-humains
> Bibliographie : https://www.librarything.fr/catalog.php?view=Joop-le-philosophe&author=garyr...
> Voir un extrait : https://books.google.fr/books?id=MIj4WY4ntzQC&hl=fr&printsec=frontcover&...

> Chepiga Valentina. Les archives de Romain Gary.
In: Genesis (Manuscrits-Recherche-Invention), numéro 29, 2008. pp. 171-173. … ; (en ligne),
URL : https://www.persee.fr/doc/item_1167-5101_2008_num_29_1_1450

> CHIEN BLANC, de Romain Gary. — […] Avec Chien blanc (Gallimard, 1970), Gary remonte d’un cran : il s’attaque au racisme dont les Noirs étatsuniens font les frais. Cette fois encore, il aborde un thème important, mais il procède en même temps à ce qui ressemble à un règlement de compte avec Jean Seberg. Il la décrit, en effet, comme une naïve entre les mains de terroristes. Des années plus tard, Gary défendra son ex-épouse avec vigueur contre le salissage que lui font subir le FBI et des revues comme Newsweek, mais en vain. Gallimard, 1970. (Laurent LAPLANTE)
—Nuit blanche, magazine littéraire, (136), p. 21

Romain Gary was a French writer, diplomat and husband of American actress “probably one of the most scorned because the most envied of human beings” Jean Seberg. An animal lover, he befriends a lost dog that turns out to have been trained to attack black people – a white dog. The dog comes to assume “symbolic proportions” for Gary.

Samuel Fuller’s 1982 film based very loosely on this book focuses tightly on the dog itself, and his fate. The book is mainly a view of American race relations from an outsider who lived in the U.S. too long to consider himself an outsider. It also discusses Seberg’s (and much of Hollywood’s) flirtation with the Black Panthers, for which she was targeted and surveilled by the FBI. Gary even describes a probable approach by the CIA by an “oriental” Prince at JFK airport.

Gary was a skilled and witty writer: “Alienation, today, as you probably know, is the greatest problem of all. How to achieve it, I mean.” “There are hundreds of people in the world who have nothing in common except Walter Goetz.” But beneath the wit is a sharp eye for detail and meaning. ( )