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The Eye of Purgatory

von Jacques Spitz

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In The Experiment of Dr. Mops (1939), a man's vision is modified so that he can peer into the future at an accelerated rate, giving his entourage foreknowledge of events yet to come. Can the future be changed? And what will the subject see after his own death? The unhappy protagonist of The Eye Of Purgatory (1945) sees not the real future but an increasingly aging present, where death and decay became overpowering sights. This dark, introspective novel is a powerful reflection of the notion of time and aging, and is unique in the annals of science fiction. Jacques Spitz (1896-1963) was a grandmaster of French science fiction who penned eight groundbreaking novels between 1935 and 1945, becoming the worthy successor of Maurice Renard and J.-H. Rosny A n , and heralding luminaries of the 1950s and 1960s such as Ren Barjavel, Jacques Sternberg and Pierre Boulle. In his fiction, Spitz used realistic, scientific details, his own wild and surrealistic imagination and pessimistic view of humanity, to craft tragicomic satires on a "cosmic" scale. His concerns anticipated the so-called "New Wave" and writers like J. G. Ballard and Thomas Disch by 30 years.… (mehr)
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De la science-fiction ou bien du fantastique ? En l'occurrence vouloir distinguer serait plus que difficile, inutile.
Jean Poldonski (c'est le héros) en plein cafard sentimental se retrouve victime d'une expérience de laboratoire dont les résultats dépassent de beaucoup ce qu'avait espéré le concepteur. Les yeux du héros voient l'avenir quand son corps est encore pleinement dans le présent. L'effet de décalage est, au début, gênant mais quand il va s'accélérant et que l'auteur croise les cadavres de plus en plus décomposés des passants c'est la nature même de la réalité puis du soi qui est interrogée.
Science-fiction parce que Spitz cherche sans cesse à rester cohérent dans la description du phénomène. Cohérence et réalisme restent le trait dominant d'une certaine science fiction plus que l'agravité ou la guerre des mondes. Le roman devient fantastique quand le lien avec la réalité fini par se rompre et que les spéculations se déchaînent. Il est aussi surréaliste dans l'inspiration elle-même.
L'écriture est un peu datée (ça c'est de l'euphémisme !) mais jamais pesante ou didactique. Si cette lecture est conseillée aux amateurs de la littérature du milieu du siècle dernier, elle est chaudement recommandée aux vrais amateurs de science fiction si ils veulent revisiter des thèmes devenus un peu trop conventionnels ( )
  Arvoitus | May 17, 2009 |
L’œuvre de Jacques SPITZ se fait rare dans les rayons des librairies, il est donc heureux de voir L’Arbre Vengeur rééditer L’Oeil du Purgatoire, publié pour la première fois en 1945.
Journal d’un peintre dont la quête de la beauté, semblant toucher à sa fin, va se renouveler pour contaminer l’ensemble de son univers, cette œuvre entre science-fiction et fantastique se révèle d’une force esthétique rare qui ne peut laisser indifférent.
Poldonski, artiste misanthrope et méprisé, est en voie de couper ses derniers liens avec une vie qui ne lui offre plus aucun intérêt. Il cherche le génie, la jouissance picturale, mais ceux-ci s’évanouissent, et rien ne paraît se dessiner dans l’avenir pour les faire réapparaître. Le suicide semble la seule solution logique.
Tout change alors que sa vue est infectée par un bacille inoculé par un laborantin aux idées démentes ; désormais, Poldonski peut voir l’avenir des choses périssables, d’abord dans quelques jours, puis quelques mois, quelques années, quelques siècles... Un monde nouveau, dissimulé jusqu’alors par les limites de la « causalité » dans le temps, apparaît : les hommes deviennent des cadavres, les chiens des squelettes, le ciel étoilé un large néant. La mort, possibilité invisible pour le commun des êtres, est à chaque recoin d’un Paris des années 30 dont la désintégration future est dévoilée à la perception du peintre.

L’idée est belle, elle est exploitée jusqu’à ses dernières limites dans ce roman qui pousse la réflexion sur la mort et sur l’art vers des profondeurs insondables. La première devient constante aux yeux du peintre, qui s’y habitue pour la voir devenir la nature elle-même d’un monde dont la laideur est pleinement confirmée ; les êtres vivants n’ont qu’un destin, la disparition, et seules demeurent leurs pensées à travers des formes fugitives se mouvant dans tout l’espace. Le second devient, tout comme la mort, le monde du peintre, qui continue de peindre, puis commence à photographier une réalité à laquelle il n’aura plus accès. Le monde devient une œuvre d’art, et l’incompréhension rencontrée par Poldonski de la part de ses anciens amis artistes face à ses nouvelles œuvres lui confirme son idée de quitter le cercle social et de laisser libre cours à l’évolution de sa vue.

La grande force de ce livre est bien sa capacité à créer une perception nouvelle du monde, qui refuse néanmoins toute référence à un surnaturel quelconque : la cause du changement de la vue est scientifique, et elle ne paraît fantastique qu’au lecteur. Le résultat, néanmoins, est de caractère esthétique, et les images créées sont d’une grande beauté : pour exemple, ce passage où Poldonski voit son corps futur mourir par l’intermédiaire d’un miroir et, désireux d’apercevoir l’instant où la vie quitte définitivement cet organisme bientôt pourrissant, décrit le creusement des rides, le gonflement des veines et le changement des traits du visage, comme des grimaces macabres, dans un style tragi-comique tout à fait jouissif.
Il y a bien là la redécouverte du monde et de l’art, mais aussi celle du corps, certes laid, mais dont les futures phases de décomposition [tout comme, donc, celles du monde et de l’art] sont intégralement révélées. Aussi, le jeu du décalage entre le regard du peintre et celui des hommes, qui reflète celui entre le regard du narrateur et du lecteur, est accompli de belle manière, par le caractère étranger des choses décrites pour réussir, finalement, ce « voyage dans la causalité » tant désiré du laborantin responsable de la condition du peintre.

Enfin, notons que cette réédition chez L’Arbre Vengeur comporte plusieurs illustrations admirables signées Olivier BRAMANTI, qui suivent le concept du livre de façon tout à fait intéressante en recomposant progressivement le vague des formes et du monde rencontrés par Poldonski.

Ce roman est ainsi une très belle expérience esthétique, dans un monde contaminé par l’art et par un futur qui n’offre aucune autre récompense que la décomposition et l’évanescence finale. Il ne reste plus qu’à espérer que d’autres oeuvres de Jacques SPITZ soient rééditées, et il est tout à l’honneur de L’Arbre Vengeur d’avoir contribué à cette entreprise. ( )
  Nathrakh | Feb 1, 2009 |
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AutorennameRolleArt des AutorsWerk?Status
Jacques SpitzHauptautoralle Ausgabenberechnet
Brambilla, FrancoUmschlagillustrationCo-Autoreinige Ausgabenbestätigt
Rossetto, EladiaÜbersetzerCo-Autoreinige Ausgabenbestätigt
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Literaturhinweise zu diesem Werk aus externen Quellen.

Wikipedia auf Englisch (1)

In The Experiment of Dr. Mops (1939), a man's vision is modified so that he can peer into the future at an accelerated rate, giving his entourage foreknowledge of events yet to come. Can the future be changed? And what will the subject see after his own death? The unhappy protagonist of The Eye Of Purgatory (1945) sees not the real future but an increasingly aging present, where death and decay became overpowering sights. This dark, introspective novel is a powerful reflection of the notion of time and aging, and is unique in the annals of science fiction. Jacques Spitz (1896-1963) was a grandmaster of French science fiction who penned eight groundbreaking novels between 1935 and 1945, becoming the worthy successor of Maurice Renard and J.-H. Rosny A n , and heralding luminaries of the 1950s and 1960s such as Ren Barjavel, Jacques Sternberg and Pierre Boulle. In his fiction, Spitz used realistic, scientific details, his own wild and surrealistic imagination and pessimistic view of humanity, to craft tragicomic satires on a "cosmic" scale. His concerns anticipated the so-called "New Wave" and writers like J. G. Ballard and Thomas Disch by 30 years.

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