Judith Allan
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> LE DZOGCHEN, VOIE DU BOUDDHISME TIBÉTAIN, par Judith Allan & Julia Lawless - Traduction Nathalie Koralnik - Éditions Almora - Spiritualités pratiques - Aurit 2015 (1ère édition 2003 en langue anglaise), 285 pages - 9,50 €. — Le Dzogchen est un enseignement concernant « l’état complètement parfait (qui) est notre potentialité », notre vrai nature explique Chôgyal Namkhai Norbu dans son avant-propos. C’est « l’enseignement de la grande perfection » de l’école Nyingma de la voie du bouddhisme tibétain.
Cette définition sera ensuite développée par les auteures qui feront référence à de multiples sources (textes, interventions, ouvrages) dont les extraits s’intercaleront de manière topographiquement distincte au fur et à mesure du déroulement de leur exposé.
Outre les enseignements du Bouddha et la pratique de la méditation étape par étape, les auteures consacrent plus de soixante pages à « la valeur d’un maître authentique », à l’union de l’étudiant et de son maître (gourou yoga) et aux différentes formes de transmission.
L’ouvrage présente des développements concernant les premiers maîtres Dzogchen et la lignée de connaissance ultérieure. Il précise les notions de visions et de termas, ces derniers étant les enseignements trésors (de la terre et de l’esprit) cachés au 9ᵉ siècle par Padmasambhava et sa parèdre Yéshé, puis redécouverts par des réincarnations de ses disciples. Deux chîtres sont consacrés, l’un au rapport existant entre rêves et mort, l’autre au « corps d’arc-en-ciel » où corps de lumière. La tradition kama, nous rappellent les auteures, est connue comme la transmission « longue », et la tradition terma comme la transmission « courte », spécifique aux voies des tantras et du Dzogchen.
L’ouvrage se termine, sans conclure, sur le rappel de la nécessaire adaptation de l’enseignement au contexte de la pratique. L’occident n’a pas à substituer une culture à la sienne, à « confondre les attributs culturels de la tradition avec la voie spirituelle en tant que telle ». Le Dalaî Lama, (dans « Sagesse ancienne, monde moderne » cité par les auteures), appelle à faire la distinction entre religion et spiritualité.
Un livre « de poche » facile à emmener, moins facile à lire pour qui n’est pas familier du bouddhisme tibétain, mais un véritable enseignement tant les maîtres y sont rendus présent par Judith Allan et Julia Lawless. —Gibert GIESELER
—Infos Yoga, (103), Eté 2015, (p. 39)
> Un livre accessible pour comprendre les principes du Dzogchen
—Zuihô (Livresbouddhistes.com), le 8 mars 2018 (Amazon.fr) 4/5
> RÉSUMÉ. — Destiné au grand public, ce livre est une introduction claire aux profonds enseignements et aux pratiques de la Grande Perfection (le dzogchen ou ati yoga), qui est l’enseignement ultime de l’école nyingma du bouddhisme tibétain. Le livre présente aussi les principaux maîtres de cette tradition encore vivante. Le dzogchen est une voie directe qui prend pour point de départ le but même à atteindre : la nature parfaite de notre esprit. Celle-ci, une fois reconnue, ne demande qu’à être intégrée et étendue à chaque expérience de la vie. Pas question ici de renoncement, de développement progressif de qualités, d’accumulations de mérites ; c’est la voie qui est non voie, la méditation qui est non méditation. Ce livre présente une véritable initiation aux enseignements précieux du dzogchen.
—3ᵉ millénaire, (118), Hiver 2015… (mehr)