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Olivier Larizza

Autor von La querelle des livres

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Depuis l'arrivée des livres numériques, le livre imprimé se voit peu à peu remplacé. On distingue deux catégories de personnes face à cet avènement, les adeptes et ceux qui n'y voient aucune utilité. Mais tous se posent la même question, celle de l'avenir du livre imprimé.
Dans son ouvrage, Olivier Larizza traite les questions les plus courantes sur ce sujet, à savoir, sur notre envie de continuer à lire, notre attachement au livre, les conséquences de sa disparition et ce que cela change sur la lecture, la littérature et nos sociétés.… (mehr)
 
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Guillot.S | 3 weitere Rezensionen | Nov 28, 2013 |
A travers cet essai engagé, Olivier Larizza rend hommage au livre papier et met en place un questionnement maîtrisé et détaillé. Ici, l'auteur s'interroge sur l'avenir du livre face au flot de nouvelles technologies du 21ème siècle. Il met en lumière les faiblesses, les avantages et les différences du livre numérique par rapport au livre papier. L'e-book : malédiction ou progrès ? L'écrivain tente d'y répondre et d'envisager les conséquences de cette révolution numérique sur le goût de la lecture dans notre société.… (mehr)
 
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Leseigneur | 3 weitere Rezensionen | Nov 19, 2013 |
Dans ce livre l'auteur met face à face les livres papier et les livres numérique. L'auteur prend le parti du livre papier en s'acharnant sur les liseuse avec de nombreux argument tels que la conception des liseuse sont plus polluants... Et explique que le livre papier tue l'industrie du livre et donc de nombreuses librairie.
 
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MORENO1 | 3 weitere Rezensionen | Mar 20, 2013 |
Contrairement à ce qu'annonce la quatrième de couverture, le livre est clairement de parti pris. En effet, le livre se veut une réflexion honnête sur le livre numérique vs le livre papier mais l'auteur est clairement du côté du livre papier. C'est une des objections que l'on retrouve souvent dans les avis sur internet d'ailleurs. Ce parti pris se retrouve dans le choix des arguments. Je descerne le prix de la mauvaise foi au moment où l'auteur explique que les avis positifs sur le Kindle sont truqués mais pas les avis négatifs : sur quoi l'auteur se base ? Bizarrement il n'y a pas de sources alors.
Cela se retrouve aussi dans la manière d'examiner les faits : l'auteur nous explique que les livres ne peuvent supporter que le papier et que ce n'est que les textes très courts qui pourront aller sur des smartphones ou des tablettes. Soit. Il avance des arguments très intéressants mais plusieurs pages plus loin, il explique que ce qu'il entend par livres c'est la "vraie littérature". L’œuvre qui vous change votre vie ... pas le roman policier par exemple (exemple cité par l'auteur). Quid des autres livres ? Parce que au cas où l'auteur ne l'aurait pas remarqué, il me semble que nous ne lisons pas tous et tout le temps des chefs d’œuvre (parce que, au hasard, nous ne sommes pas tous profs de lettres). Il parle aussi de différenciation des usages de la tablette suivant le type d’œuvre mais il ne creuse pas. De même

Un autre point est qu'il ne différencie pas tablette et liseuse (sauf une fois où il explique que la liseuse est une sorte d'homme préhistorique car elle copie le livre sans en avoir les avantages). Je ne crois pas que la plupart des utilisateurs se servent de leurs wifi sur leur liseuse. De même, je ne pense pas que la majorité des gens qui achètent un ipad, ce n'est pas pour lire mais plutôt pour faire internet.

De même, il explique que la lecture numérique a tué le réseau des librairies en Angleterre. Est-ce que ce n'était pas un mouvement qui était déjà amorcé avant ? Dans quelle mesure ? Est-ce qu'il y a adaptation ou destruction ? Quelle différence le marché du livre anglais a-t-il avec le nôtre ?

C'est ce qui manque à cet essai, la profondeur. Les sources les plus nombreuses sont des articles de quotidiens nationaux (français donc). Il ne se demande même pas qui sont les auteurs ? Si ils ont un intérêt à prendre tel ou tel point de vue ? On n'écoute pas de la même manière Gallimard, un journaliste, un universitaire, un auteur qui est déjà publié ou un auteur qui cherche à se faire publier.
Est-ce que la frilosité des journaux (parce que c'est ce qu'on a remarqué depuis le début) correspond à une frilosité des utilisateurs français, américains et anglais par exemple ?
Quand il y avait des sources internationales, je me suis demandée si il n'avait pas pris ce qui l'intéressait uniquement. L'exemple qui m'a le plus marqué c'est le scintillement de l'écran de la tablette (et non de la liseuse même si la petite lumière que l'on greffe sur l'appareil est pleine de mauvaises ondes)(je signale juste qu'on peut greffer la même sur un livre papier) qui empêche de dormir. Ce qui me gêne, c'est qu'il ne signale pas que c'est la même chose pour tous les types d'écran (pareil quand on regarde un film à la télé). Le déficit d'attention est dû à internet sans aucun doute, à une société qui privilégie l'immédiateté et donc la rapidité pour trouver une réponse. Mais est-ce que pour autant il faut jeter le bébé avec l'eau du bain. Il ne met pas de nuance. Il ne différencie pas les catégories de la population. Il ne se demande pas qui possède une liseuse, une tablette ou rien du tout. Il ne compare pas cela aux personnes qui lisaient des livres avant. Cela manque comme je le disais d'approfondissement.

Vous allez me dire pourquoi trois étoiles ? Parce qu'il y a deux passages que j'ai trouvé passionnant : c'est l'analogie entre les feuilletons du 19ième siècle (si il avait été un peu honnête il aurait reconnu qu'il en est tout même sorti Dickens, Conan Doyle ...) et la possibilité que pourront avoir les auteurs maintenant de modifier leurs textes suivant les retours du public. J'ai trouvé ce passage passionnant. Idem la conclusion est passionnante car on entrevoit l'homme : la peur mais aussi la curiosité de savoir ce qui va se passer, l'envie de se battre pour que le livre existe. J'ai aimé l'idée de la construction d'une bibliothèque de références qui ne peut passer que par le papier (je suis pus que d'accord), de la différentiation des usages (il est clair que dans l'édition scientifique c'est quand même l'avenir pour les articles par exemple ou les proceedings même si la construction d'une bibliothèque d'ouvrages de références est nécessaire à mon avis). Toute la réflexion réellement personnelle (dans le sens où il assume ce qu'il est) est intéressante. De même, son expérience personnelle avec les étudiants est intéressante à connaître car il fréquente quotidiennement une génération qui a grandi dans la société numérique.

Au final, je dirais que ce n'est pas un ouvrage de l'universitaire Olivier Larizza mais plutôt de l'écrivain. Il avait envie de dira son mot sur la question. Comme c'est une question actuelle, il faut aller vite (ce qu'il dénigre allègrement pourtant et ce qui est l'opposé de la pratique universitaire d'ailleurs) et cela donne un ouvrage moyen qui aurait pu être meilleur si l'auteur avait pris son temps pour nous exposer très clairement son point de vue (qu'il aurait entièrement assumé d'ailleurs), en apportant des éléments nouveaux (et pas connu d'à peu près tout le monde qui s'intéresse à la question) et non une collection d'articles de la presse nationale, Dans le genre, je préfère un Frédéric Beigbeder qui assume son opinion mais qui en plus l'écrit avec une plus belle plume.
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CecileB | 3 weitere Rezensionen | Aug 29, 2012 |

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