Jean-Claude Liaudet

> LA PSYCHANALYSE SANS COMPLEXES, Essai, de Jean-Claude Liaudet - Ed. de l'Archipel. — La psychanalyse, passée dans les moeurs ? De nombreux Français reconnaissent avoir eu recours à un psychanalyste. Emissions de télévision, films, magazines ne cessent d'aborder le sujet. Pourtant, peu de personnes savent ce que recouvrent réellement la notion de psychanalyse et les concepts qui s'y rattachent. Et la perplixité est grande quand on se demande si une psychanalyse ne serait pas souhaitable pour soi-même. Jean-Claude Liaudet présente dans ce livre les éléments nécessaires pour décider, en toute connaissance de cause, d'entreprendre ou non une analyse.
Chacun sait qu'il faudra, le moment venu, s'allonger sur le fameux divan. Mais a-t-on idée du type de discours à tenir au praticien, le jour venu ? Nul n'ignore qu'une analyse dure longtemps. Mais sait-on à partir de quand, et selon quels critères, on pourra se considérer comme guéri ? Ces questions, et bien d'autres (quand et pourquoi entamer une psychanalyse ? Comment choisir son analyste ? Faut-il plutôt opter pour une psychothérapie ?) sont examinées tour à tour.
—Infos Yoga, (25), Nov./Déc. 1999, (p. 42)… (mehr)

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Lair-Croire-en-soi--Ou-la-confiance-perdue-et-ret...

> Croire en spi, où le psychanalyste Jean-Claude Liaudet démontre que la confiance perdue peut toujours se retrouver, parce que chacun a eu l’audace de naître, cd. L’Archipel.
—Nouvelles Clés… (mehr)

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Lair-Lart-detre-pere/929356

> LES PÈRES, CES HÉROS. — Ils avaient tout. Il y a encore deux siècles, les pères de famille tenaient, dans une société vouée au patriarcat, la place d’honneur, celle du maître. Mais voilà que l'ère de la modernité, dans ce grand tournant du XIXe siècle, est venue remettre en question cette toute-puissance. Le modèle du pater familias trônant en bout de table est mort, vive le père !
Vive les pères ! » plus exactement. Car, comme le souligne le psychosociologue Jean-Claude Liaudet, dès les premières pages de son essai, il n’y a pas de modèle unique auquel on devrait aujourd’hui se conformer, mais des pistes offertes à chacun. Et c’est heureux. Pour autant bien sûr que ces pistes soient balisées, praticables, et que l’on ne risque pas de s’y embourber. Car le moins que l’on puisse dire, c’est qu’aujourd’hui les pistes sont brouillées…
Qui est-ce, le père ? Est-ce simplement le père biologique ? Celui qui reconnaît l’enfant ? Qui lui donne son nom ? Celui qui le prend en charge matériellement ? Celui qui participe à son éducation ? À notre époque, il arrive de plus en plus souvent que ces différents rôles soient tenus par différentes personnes : le père naturel, qui peut d’ailleurs n’être qu’un « père éprouvette », le beau-père qui peut être celui qui veille à l'éducation, il peut aussi y avoir un oncle, ou un grand-père, qui peuvent, dans le cas de familles monoparentales, subvenir aux besoins de l’enfant, etc. Bref, pas toujours simple de s’y retrouver.
Dernier brouillage par exemple sur le fameux nom du père, que l'enfant jusqu’alors portait obligatoirement lorsque les parents étaient mariés. Depuis 2004 en France, une loi permet désormais aux parents de choisir que l’enfant porte soit le nom du père, soit celui de la mère, ou bien encore les deux, joints par un trait d'union. C’est non seulement révélateur des grands changements de la société, mais c’est aussi un nouveau défi à la paternité et à la parentalité.
Jean-Claude Liaudet nous offre donc l’éclairage de la psychanalyse et une relecture pas à pas de ce que c'est qu'être père. Trois verbes ont guidé son voyage et permettent de donner du sens : reconnaître, aimer, transmettre. Des verbes que chaque père conjugue, à sa façon. Légitimer et encourager cette conjugaison inventive, telle est la qualité fondamentale de cet essai vif et subtil.
*L’art d'être père, Jean-Claude Liaudet, Ed. Albin Michel, 198 pages, 14 €.
Également chez Albin Michel : Du bonheur d'être fragile, 175 pages, 13,50 €
—L’Homme en Question, (21), Printemps 2008, (pp. 4-5)… (mehr)