> Babelio : https://www.babelio.com/livres/De-Mello-Redecouvrir-la-vie/561910
> Voir un extrait : https://books.google.fr/books?id=g75gAgAAQBAJ&hl=fr&printsec=frontcover&...

> REDÉCOUVRIR LA VIE, de Anthony de Mello (2013, Albin Michel, 144 p., 12 €.). — Anthony de Mello sait que nul n’a envie de s’éveiller. Il sait qu’il parle dans le désert. Il n’a aucune illusion au sujet de ceux qui l’écoutent, à notre sujet. Nombre de ses anecdotes le démontrent, mais son regard et son écoute restent d’une immense tendresse, ce que l’on ressent au travers des pages. Il y a en lui une belle lucidité, un regard clair sur l’humain : « savez-vous ce que vous ferez si vous ressemblez aux personnes que j’ai rencontrées jusqu’à présent ? Vous direz : arrêtez, ne me dites rien, je ne veux pas entendre ! » Cette puissance de la force de résistance qu’il y a en chacun, il l’a rencontrée partout, tout comme chaque éveilleur l’a rencontrée : Krishnamurti en avait donné un témoignage vibrant. De Mello sait que nul ne change à moins de réaliser quelques vérités sur lui-même. Au premier rang de celles-ci : « votre vie est un désastre ». Elle est emplie d’émotions négatives, de contrariétés dans lesquelles nous plongeons dès la première secousse. « N’est-il pas naturel d’être contrarié de temps à autre ? », lui demande-t-on ? Sa réponse est claire : non ! « Certaines personnes ont la théorie selon laquelle il est naturel d’être contrarié, sinon on n’est pas humain. Très bien, allez-y, soyez contrarié. Bonne chance et adieu. » Il pointe vers notre conditionnement, notre programmation qui nous enferme dans de fausses croyances : celle que le bonheur dépend de certaines conditions, tout comme l’amour. Or, dit-il avec force, le bonheur est déjà là, en chacun. L’amour ? Il ne dépend pas d’un être, il est sans attachement : « je suis parfaitement heureux sans toi. Quand tu es là, je suis ravi ? Quand tu n’es pas là, je ne suis pas malheureux. » La spiritualité ? C’est ne pas être à la merci des gens ou des événements. Il passe ainsi en revue ce qui nous enferme, nos idées fausses. Il le fait avec une grande simplicité, et en même temps avec force. Il émaille ses dires d’histoires franchement drôles, de mises en situation cocasses. C’est très vivant, et le tout repose sur un regard immensément humain.
—3e millénaire, (111), Printemps 2014

This is the only Anthony de Mello I've read. It is compiled from a talk (or retreat?) he did, reflecting on what it means to live without attachments. De Mello was a Jesuit and writes from a Christian perspective, though he was conversant with Eastern spirituality (he was from India).

Because this was taken from a talk, the book has a very conversational tone. I didn't feel like there was a whole lot of substance here. Maybe I chose the wrong book of his? ( )