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Lädt ... Itinéraire d'un maître zen venu d'Occidentvon Taikan Jyoji
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> ITINÉRAIRE D'UN MAÎTRE ZEN VENU D'OCCIDENT, de Taikan Jyoji. — L’auteur de cet ouvrage, français d’origine, pratiqua le zen de 1968 à 1975 dans un monastère zen au Japon. Il y passa deux années avant de demander formellement à être ordonné moine. Cependant, moine ou simple novice, la discipline est la même, scandée par des seshins, périodes intenses où la pratique du zen se fait sans discontinuer. Mais, même en dehors de ces périodes ; la rigueur du zen continue à s’appliquer avec force. C’est donc un chemin ardu, le long duquel tous les obstacles se présentent : la volatilité de la pensée, des émotions et de la volonté, le froid insupportable, le manque de sommeil, les insatisfactions, les frustrations, les douleurs engendrées par la posture, les envies de s’enfuir. Somme toute, l’aspect proprement insupportable de l’ascèse. Cependant, mystérieusement, dans le tréfonds de l’âme, la flamme reste vivante. Rester là, jusqu’au bout. Passer au travers des obstacles. Être libéré… Tel est ce qui, sans mot, maintient l’auteur dans la pratique monastique. L’ouvrage se constitue de deux parties. La première présente l’arrivée au monastère, la découverte des rigueurs de cette voie, dans un pays où tout est étranger et où il fallut à l’auteur deux années pour arriver à comprendre toutes les subtilités des codes de conduite régnant dans le monastère. La deuxième partie est formée de notes, plus ou moins quotidiennes, prises pendant les cinq années suivant l’ordination, jusqu’au moment où son maître juge qu’il est prêt à aller transmettre sa voie en occident. Cette deuxième partie est tout aussi intéressante. Elle témoigne sur le vif des difficultés : « il m’est impossible de rester concentré plus d’une demi-heure par jour », alors même que les journées tournent autour de l’assise en zazen, ce qui devrait impliquer une concentration sans faille. Que nombreuses sont les distractions proposées par le mental, et l’immobilité du corps ne signifie pas stabilisation de la psyché ! Mais voici que la percée se produit, après trois années de labeur. Apparaît en lui un « sentiment nouveau, durable, frais, constant. » Il s’agit alors de consolider le terrain, d’approfondir la réalisation : « maintenant que le couteau est aiguisé, il va falloir l’affûter », lui dira son maître. Intéressant ouvrage. Almora, 2008 - 253 p.
—3e millénaire, (91), Printemps 2009