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Lädt ... House of Pleasure [2011 film]von Bertrand Bonello (Regisseur)
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Madam Marie-France provides a glamorous life for some of the most alluring and desirable women in Paris, but also treats them as virtual slaves. Among the dozen employees are a cheerful girl with a regular adoring john, a regal beauty who disdains all the men fighting for her services, a long-legged stunner reaching the end of her career, and a sweet and trusting new girl who winds up in bed with a very rough customer. Keine Bibliotheksbeschreibungen gefunden. |
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Google Books — Lädt ... GenresKeine Genres Melvil Decimal System (DDC)791.43The arts Recreational and performing arts Public performances Film, Radio, and Television FilmKlassifikation der Library of Congress [LCC] (USA)BewertungDurchschnitt:
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A l'exception d'une scène en plein air, tous les plans montrent l'intérieur cossu et feutré d'une maison close de luxe au tout début du siècle dernier. Les tissus, les couleurs et les costumes forment autant de tableaux vivants qui pourraient être peints par Renoir ou Manet.
On assiste à un film véritablement dialectique qui illustre à la fois le commerce du sexe, l'enfermement de ces femmes pour lesquelles l'espoir de sortir un jour pour une vie meilleure est illusoire, les caprices des clients qui peuvent conduire au crime... mais aussi la solidarité et la tendresse indéfectibles qui lient ces femmes, la protection dont elles bénéficient dans ce bordel où les relations privilégiées avec les clients priment sur l'abattage sordide.
Le sexe féminin y est perçu comme un mystère insondable. Ainsi, un peintre, client régulier de la maison close souhaite observer longuement le sexe des femmes; un clin d'œil à L'Origine du monde de Courbet?
La chair omniprésente des douze femmes de L'Apollonide est sublimement filmée. Beauté et tristesse de la chair dans une atmosphère vénéneuse où le danger rôde : celui de la violence, de la maladie, de la faillite.
Le cinéma de Bonello est très cérébral; on cherchera assez vainement l'émotion des passions que l'histoire ne manque pas de pourvoir.
Malgré tout, il est difficile d'oublier le visage de Madeleine lacéré par un client monstrueux au visage d'ange, lui dessinant un très large sourire, effroyable et tragique, à l'image du grand personnage romanesque de Victor Hugo. ( )