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> LA JOIE, Une spiritualité philosophique, de Xavier Vérougstraete Préface d'Alexandre Jollien -Postface de Pascal Chabot - Editions Accarias L'Originel - 1er trimestre 2012, 156 pages - 17,75 €. — Ingénieur de formation doté d'un certificat universitaire en philosophie, l'auteur écrit huit lettres au lecteur, au fil desquelles il construit l'expression de la joie, née de l'expérience. Ces huit lettres d'une grande cohérence entre elles, couvrent chacune un thème. Le paradoxe peut-être, mais surtout l'intérêt de l'ouvrage est de traduire ce qui s'éprouve, s'impose comme expérience et « saisissement », en une dissertation philosophique.
Xavier Vérougstraete articule tout au long de l'ouvrage spiritualité vécue et spiritualité pensée en référence à Spinoza « Un itinéraire », àNietzche « La joie, un combat contre le nihilisme », à Bergson, « Lajoie de la création », à Rosset, « La joie comme force majeure ». Dans sa cinquième lettre, il ouvre une réflexion sur le rapport entre la joie et la science, dans la sixième entre la joie et la philosophie orientale, dans la septième entre la joie et la mystique, enfin, dans la huitième entre la joie et la théologie.
L'auteur, dans sa conclusion, cite Lou Andreas Salomé : « La joie est liée à « une sensation fondamentale d'insondable communauté de destin avec tout ce qui est ». Une phrase à méditer et un livre à lire et à relire.
L'ouvrage est complété par des notes explicatives et une bibliographie qui ouvre au lecteur la possibilité d'un large approfondissement du sujet. —Gilbert GIESELER
—Infos Yoga, (88), Été 2012, (p. 43)

> LA JOIE, Une spiritualité philosophique, de Xavier Verougstraete. — « Pourquoi la philosophie ? Pour la joie. » C'est ainsi que commence l'ouvrage… Philosopher pour la joie sonne bien étrangement aux oreilles de beaucoup d'entre nous pour qui la philosophie signifie au contraire sombrer dans l'ennui, se forcer à lire de longues phrases pédantes à moitié incompréhensibles. Mais peut-être n’est-ce en effet pas là la vraie philosophie ? Celle-ci ne doit-elle pas être une sagesse, sophia ? Et la sagesse n'est-elle pas liée à la liberté, la liberté vis-à-vis de celle de la lourdeur de notre sentiment, de notre pensée. L’on sent confusément qu'une joie existe qui n’est pas un plaisir, qui ne dépend pas d'un objet. Peut-être alors est-ce cela philosopher, découvrir cette joie sans objet ? Ce fut plus qu'une intuition pour les philosophes que cite l’auteur au cours de ses échanges épistolaires imaginaires, ce fut pour certains leur chemin de vie, un questionnement ardent. Chaque lettre explore un chemin : Spinoza, itinéraire pour la béatitude : Nietzsche, le oui à la vie et la danse avec la vie : Bergson et son invitation à l'intuition, son élan créateur ; Rosset, la joie comme inconditionnelle, une acceptation totale de la dualité mal et bien : puis les physiciens, la philosophie orientale, les mystiques, les théologiens. Différentes visions… mais finalement que reste-t-il de tout cela quand la joie est là ? Un ouvrage de philosophie, bien écrit, léger, et qui ne lâche pas le réel du quotidien, qui y revient pour retrouver les choses de la vie dans leur bienheureuse simplicité. Ed. Accarias L’Originel, 2012. 156 p.
—3ᵉ millénaire, (104), Été 2012

> Xavier Verougstraete excelle à faire de cette dissertation philosophique un exercice spirituel, une authentique occasion de conversion pour son lecteur.
—Alexandre Jollien

> La vraie philosophie est une sagesse, sophia ; et la sagesse est intimement liée à la liberté et à la joie qu’elle inspire. C’est ce témoignage qu’apporte Xavier Verougstraete.
—3ᵉ millénaire ( )