> S'ABANDONNER À LA PLÉNITUDE, par François Mocaër - Editions Acarias L'Originel - 4ᵉ trimestre 2010, 50 pages - 12 €. — Cinquante petits textes d'une grande portée poétique et spirituelle qui nous invitent à l'intelligence de la vie en nous. Les mots ici servent le passage de la conscience ordinaire à la conscience ouverte, non conditionnée, de chitta à turia. De la dissolution de l'égo à la plénitude d'être. Des stances à méditer, rien à en dire, toutes à entendre, à voir, à vivre. Et le meilleur service à leur rendre est d'en citer un ou deux passages au hasard de notre propre subjectivité : «…la lame du couteau blanchit sous la lune, ce soir, il tranchera l'illusion », « Pratiquer revient à se dissoudre dans l'écoute afin de s'ouvrir au non jugement qui laisse alors filtrer la lumière », « S'éveiller à l'éveil afin qu'il se dissolve dans le son de tous les mots demeure le yoga suprême quand il n'y a plus de yoga ».
Cinquante pages pour s'abandonner au silence, à ce qui est. —Gilbert GIESELER
—Infos Yoga, (83), (Été 2011), p. 42

> S'ABANDONNER À LA PLÉNITUDE, de François Mocaër. — Ce recueil de stances poétiques est un recueil de fenêtres ouvertes sur notre propre plénitude. Chacune de ces stances peut être lues dans le miroir de l’intuition de l’être.
« Dans la vision de Dieu
il y a une immense ouverture...
Oublie-toi et tu trouveras Dieu
dans l’abandon
jusqu’à la découverte ultime
que tu n’es ni l’acteur
ni l’auteur de cet abandon. »
Le style de François Mocaêr nous rappelle celui du Pèlerin chérubinique imprégné de l’éveil sauvage (comme aurait dit Steve Jourdain) et d’une ambiance non-dualiste inspirée de l’Orient de l’être.
« Il faut que tu sois nu
'pour te laisser capter par le grand Moi ». Accarias L'originel, 2010. 50 p.
—3ᵉ millénaire, (99), Printemps 2011