> LA NAISSANCE DU LION, de OM C. Parkin. — L’ouvrage se compose de deux parties : la première est autobiographique et la deuxième est la retranscription d’échanges ayant eu lieu dans des réunions publiques (satsangs). L’auteur raconte la façon dont son éveil s’est produit : un accident de voiture presque mortel ayant abouti à un coma, puis le réveil où tout est transformé. Le jeu de l’ego est dévoilé, mis à nu : il n’y avait plus ni chose observée ni observateur. Seule l’observation demeurait, au sens où Krishnamurti utilisait ce terme : « il n’y avait pas de “je” pour expérimenter quoi que ce soit, car cela aurait signifié la séparation entre le sujet et l’objet de la perception... c’était le pur JE SUIS ». Mais la personnalité se réveille, le « je » se reconstruit. Une intuition l’amène alors à rencontrer Gangaji (voir les numéros 99, 101 et 106 de 3e millénaire) puis Poonja auprès de qui Gangaji connut l’éveil dont elle témoigne. Ces rencontre permettent à OM C. Parkin d’intégrer cette nouvelle compréhension : sa vie antérieure est comme brûlée par la Vérité de l’Etre. La « pensée-je » est enracinée en chacun et jette sur la vie de chacun une ombre : je me prends pour l’acteur de ma vie. Je crois que les pensées qui se succèdent dans ma tête, les émotions qui me bousculent, les sensations qui se succèdent, sont « moi » : « L’identité n’est qu’une succession de “pensées-je” se prenant elles-mêmes pour le sujet ». Et l’identification avec le « mental pensant » a une conséquence : « il y a cécité sur sa propre cécité ». L’humain est dans un état de sommeil hypnotique et celui-ci prend des formes multiples, y compris celles d’un pseudo-éveil. Que faire alors, s’interrogera le mental ? « Je ne peux te donner la moindre astuce, la moindre technique, la moindre méthode » ! Car le retournement de l’attention vers celui qui perçoit, vers la source du « je », « . se produit totalement de lui-même, lorsque l’on est prêt à tout abandonner dans cet instant où l’observateur se voit lui-même ». La pratique de la méditation elle-même peut être un sympathique passe-temps « quinze minutes le matin, quinze minutes le soir, et entre temps tu t’autorises à dormir. Tu m’as dit qu’il y avait un décalage manifeste entre ton expérience durant la méditation et ton expérience après celle-ci. Ce décalage montre le piège du mauvais usage que le mental fait de la méditation. Il n’y a pas méditation lorsque le mental médite. La véritable méditation n’est pas limitée à l’espace et au temps. » La façon dont OM C. Parkin aborde les questions et y répond est toujours d’une grande richesse. Ed. Advaita Media - www.advaitamedia.de - Dervy, 2013 - 237 p.
—3e millénaire, (107), Printemps 2013

> Enseignant spirituel de l'advaita non-traditionnel. OM C. Parkin vit à Hambourg où il donne des Satsangs depuis 1995. Après avoir vécu aux Etats-Unis pendant plusieurs années, il retourna à Hambourg fin 1994 et fonda le SATSANG-Allionce, une association à but non-lucratif, pour servir de base à son travail.
Maintenant, il dirige le SATSANG-House, une structure utilisée pour le travail d'organisation, la publication (par exemple l'"advaita Journal", magazine bi-annuel) et où certains de ses étudiants font du travail thérapeutique au service du Satsang.
Entretemps, son invitation à être en Satsang s'est étendue hors d'Allemagne, jusque dans de nombreux pays européens où il donne également des retraites de Satsang plus longues, en allemand et en anglais.
Les premières influences d'OM lui sont parvenues par le soufisme et le chamanisme, en particulier par Jabrane Sebnat, du maroc. Eli Jaxon-Bear, de Californie, l'initia à l'ennéagramme, l'enseignement de la fixation du caractère humain. OM passa plusieurs années à pratiquer et à étudier avec lui. Un accident de voiture survenu le 6 Août 1990, qui le laissa cliniquement mort et dans le coma pendant deux jours, fut l'occasion d'un changement décisif. Cette expérience le conduisit à la première réalisation du SOI. Pendant cette "période", au cours de laquelle il n'y eut plus ni temps ni espace, il expérimenta la vérité de lui-même comme conscience sans limite consciente d'elle-même. Peu de temps après, il fut amené à rencontrer son enseignante définitive, Gangaji, qu'il reconnut comme lui-même, en tant que pure réflexion du SOI.
Plus tard, il passa également quelque temps auprès de Sri Poonjaji, l'enseignant de Gangaji à Lucknow en Inde, qui lui donna le nom d'OM.
Tous continuent la lignée de Sri Ramana Maharshi dans la tradition de l'Advaita, l'enseignement de la Non-Dualité, de l'Unité de tout dans l'univers.
Bibliographie en français : La Naissance du Lion, Dialogues pour la Recherche du Soi, Ed. advaitaMedia (2011 ) ; Le Mythe de !’Illumination, une interview de OM C. Parkin, Ed. advaitaMedia (1997)

> OM C. Parkin est un enseignant de sagesse qui enseigne la philosophie éternelle. En tant que mystique, il procure aux êtres humains l’expérience de l’immersion intérieure et ouvre par le dialogue un espace pour la rencontre avec le SOI (Darshan). En tant que philosophe, il donne, partout en Europe, des conférences sur toutes les facettes de la nature humaine. Il accompagne sur le chemin intérieur des êtres humains de toutes confessions.
Son projet de cœur « Gut Saunstorf - Lieu du Silence », a ouvert ses portes en été 2010 et accueille depuis des groupes ou des visiteurs seuls. Gut Saunstorf est un monastère moderne, libre de toutes confessions, dans lequel on peut se recueillir, trouver de l’aide ou un accompagnement, et où l’art, la religion, la science et la philosophie peuvent dialoguer.
Site : www.kloster-saunstorf.de/