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Lädt ... Elle est belle la vie (French Edition)von Jean Bouchart d'Orval
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> ELLE EST BELLE LA VIE, de Jean Bouchart d’Orval. — Les lecteurs de la Revue connaissent Virgil par ses articles et l’hommage qui lui fut rendu dans le numéro 104 par Jean Bouchart d’Orval. Virgil était un homme simple, très simple. Il témoigne au travers de ces entretiens de ce qu’il vit en termes directs et clairs. Son éveil fut parfaitement spontané, aussi n’a-t-il pas le langage non-duel classique, ni aucun langage philosophique non plus. Il s’exprime simplement, dans une langue de tous les jours que Jean Bouchart d’Orval, qui a retranscrit ces entretiens, a tenu à conserver autant que possible. Les dialogues se font au débotté, sans affectation. Pour Virgil, il n’y a pas d’un côté la spiritualité, et de l’autre la vie : « la spiritualité, c’est la vie elle-même ». Tout est lié. Il peut ainsi parler de la mondialisation, du dernier match de football, ou de la quête intérieure, qu’importait ? Car l’important est ce qui se vit maintenant, ce qui réagit, ce qui s’anime en soi : « soyez dans le présent ». Et l’important était cette énergie que pouvaient ressentir ceux qui étaient en sa présence et qu’aucun ouvrage ne peut retranscrire. Virgil décrit l’état de l’homme ordinaire, sa mécanicité, « le robot » absorbé par ses conditionnements, pris par son monde d’images sans réalité : « le cerveau humain ne fonctionne pas comme il devrait. Il est primitif. Il vit encore dans la peur, comme s’il venait de sortir de la caverne et devait aller à la chasse pour survivre. La survie de quoi ? De qui ? » L’homme est piégé, aveugle à sa situation. Il brûle son énergie en pensées et en fantasmes vains : « soyez honnête avec vous-même et regardez si vous avez des peurs, des désirs, des attentes. Quand c’est là, vous vous trichez. Vous vous coincez vous-même. » Virgil appelle à l’observation, à s’engager. Mais cet engagement n’est pas volontaire, forcé, car « la volonté est souffrance » et nul ne peut forcer l’ego. Il appelle à se sentir : « vous sentez à l’intérieur. Sentez-le. Détachez-vous de la mémoire. Sentez comment le corps bouge... si vous demeurez dans cet état, ne serait-ce que deux ou cinq minutes au début, vous allez commencer à comprendre. La joie viendra vite. » Car Virgil le voit : les gens ont abandonné leur corps, « et on se demande ensuite pourquoi il y a des maladies ». Il le répète, insiste : la sensation permet un détachement de la mémoire, du fonctionnement mécanisé qui nous piège. Mais l’ego ne veut pas cela, il préfère rêver. Or, « quand il n’y a plus de rêve, vous réalisez qu’il n’y a ni commencement ni fin. Il n’y a plus d’images : vous êtes clair ! Vous voyez la réalité, la vérité. » C’est un ouvrage vrai, dans lequel un être vrai s’exprime. On y sent une énergie qui appelle. Elle est belle la vie. Louise Courteau éditrice - www.louisecourteau.com, 2012. 231 p.- 19 €.
—3e millénaire, (107), Printemps 2013