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Lädt ... Formulaire d'Ayurvedavon Toni Ceron
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Il nous semble urgent d’attirer l’attention du chercheur sur son temple intérieur, sur son four vital, en vue de l’obtention d’un regard authentique sur ce qu’il est profondément depuis l’origine des mondes.
Notre époque n’est pas à dédaigner, ni surtout à refouler au profit d’une vivification des enseignements passés, d’une tradition douteuse prônée à l’avantage d’un groupement ou d’une religion.
Le chercheur actuel est invité à une démarche intérieure selon les lignes de force actuelles contenues dans la noblesse de son coeur.
Des possibilités réelles d’autoréalistation y sont gardées précieusement derrière les voiles.
Que chacun de nous se sente ici concerné.
Nous laissons à l’appréciation du lecteur et sous sa propre responsabilité la réconciliation des coeurs, des têtes et des mains à laquelle cet ouvrage tente d’oeuvrer. »
Toni Ceron fait oeuvre de véritable hermétiste ; la perspicacité de sa vision symbolique s’ancre profondément dans un regard éclairé par la connaissance de soi : éveillé à son propre sanctuaire.
Nous reconnaissons là un travail original qui, s’il ne repose pas sur un savoir d’historien, en appelle, néanmoins, directement à l’essentiel : la connaissance vécue des archétypes et symboles traditionnels. Éditions Col du Feu, 1989 - 335 p.
—3e millénaire, (16), Été 1990
> SPHINX GRANDE PYRAMIDE L’ALCHIMIE INTÉRIEURE, de Toni Ceron - Êd. Col du Feu. — “Homme, connais toi toi-même”. C’est le résumé de cet ouvrage passionnant et compliqué, peu perméable à ceux d’entre nous qui n’ont pas été sensibles aux principes de base de l’objet Alchimique.
Nous aimerions préciser que dans ce livre il sera question d’autrui, que ce soit en positif ou en négatif, en louange ou blâme. Soyons conscients que nous englobons toutes ces extériorisations naturelles à l’intérieur de notre propre sphère vitale. Il en est effectivement ainsi car le monde entier est intensément contenu en chaque homme.
Tout jugement, toute critique, visant autrui nous ramène instantanément à notre propre microcosme, à nos propres manques, à notre propre responsabilité ; c’est pourquoi dans cette étude nous irons aussi loin qu’il est possible d’aller sans être retenu par une quelconque barrière morale ou spirituelle sachant par avance que quoique l’ont voit et dise d’autrui nous concerne au premier chef.
Aux confins du désert nous rencontrons ici et là des restes de constructions, sanctuaires d’une époque révolue.
Face à ce rassemblement précis de pierres notre âme ne peut trouver qu’un refuge provisoire dans l’abstrait du coeur, dans la source même du trouble.
L’homme est ici placé, qu’il le veuille ou non, face à une Volonté de Faire qui dépasse son entendement.
L’image des Pyramides que le regard perçoit crée un espace intérieur dans le coeur de l’homme, une brèche, feu lancinant tel que son âme en garde désormais la trace.
Le labyrinthe de la vie journalière ne pourra jamais plus recouvrir complètement ou étouffer une telle âme bien que cette empreinte, cette main des espaces divins reste reléguée sous les amas inconscients que l’existence inocule en nous à chaque souffle.
Le chercheur sait maintenant par vision directe de son propre état qu’il ne peut oeuvrer seul pour transmuter son propre karma mais seulement en relation avec les autres. Les mille liens tissés entre les images fallacieuses des uns et des autres étouffent les âmes immortelles sous leurs miasmes. Une grande soif de connaître les mécanismes par lesquels nous fonctionnons burine toujours plus la conscience, poussant le chercheur à la rencontre d’autres chercheurs. De ce fait vient ici l’idée du groupe, du besoin d’un groupe, d’une fraternité, d’une assemblée d’énergies humaines orientées vers l’esprit, vers le haut.
Nous trouvons les 48 autres courants manquants, car endormis, contenue, quoique dégénérés, dans la nature dialectique dodécuple ; 48 étant le zoo humain le fruit des 12 figures zodiacales.
Nous pouvons voir notre manque d’expériences au degré de pollution que nous exerçons sur les autres.
Un être en chemin, un élève des Mystères, doit-il encore faire des expériences terrestres ? Oui, absolument, sinon la question ne se poserait même pas.
C’est là notre seul apprentissage ici-bas.
Il faut savoir que les expériences mal vécues, mal assumées, portent des fruits acides sur autrui et nous éloignent du Silence Intérieur.
Elles sont le produit des diverses attentes que nous nous imposons face â la vie avec la bénédiction d’autorités extérieures ; agir de la sorte c’est faire preuve d’irrespect face à soi, face à notre propre mission intérieure qui ne peut-être initiée que par une descente.
L’ouvrage n’est pas sans intérêt. Il brasse toute une somme d’ingrédients ésotériques pas toujours compatibles mais la curiosité du “singe cérébral” y trouve son compte.
Dommage qu’une bibliographie en finale ne cimente pas cette approche du “Sphinx”. Il eut été enrichissant pour le lecteur de citer les ouvrages de Aor et Isha Schwaller de Lubitch qui concernent magistralement toute l’Egypte pharaonique.
—Nouvelles Clés, (15), Janv./Févr. 1991, (pp. 79-80)