Una brillante presentación del pensamiento del mayor poeta místico del Islam y del universo espiritual del sufismo tal como manifiesta en la célebre cofradí­a de los derviches danzantes. Esta era la vida exótica, tranquila y soleada, la vida tahitiana (...) tal y como yo la habí­a entrevisto y deseado durante los extraños sueños de mi infancia, que me llevaban sin cesar hacia estos lejanos paí­ses del Sol. Transcurrí­a el tiempo, y suavemente se tejí­an a mi alrededor los mil hilillos sutiles, inextricables, formados con todos los hechizos de Oceaní­a...

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> LE CHANT DU SOLEIL d'Eva de Vitray-Meyerovitch. — L’œuvre du célèbre Djala-Od-Din Rûmi et sa vie y sont évoquées - sa rencontre avec Sams, un pîr (maître) demeurant l’événement marquant de sa vie. Toute la vision du mystique soufi se trouve dans ce lirre et il est beau de lire ces phrases où la poésie, la femme, l’amour, la beauté, trouvent leur juste place dans cette religion méconnue... Après le yoga, le zen, le tantra, ce que nous appelions le « soufisme » (Tacawwuf) devient de plus en plus influent en Occident. Les vrais musulmans reconnaissent en Rûmi l’expression de la plus haute sagesse de l’islam. Rûmi, selon ses biographes, ne fut jamais démuni d’humour. Par exemple, pour décrire cette transmutation de l’âme passée par le creuset et de l’amour divin, Rûmi disait : « Ma vie tient en ces trois mots : j’étais cru, j’ai été cuit, je suis brûlé »... Divine torréfaction... Ed. La Table Ronde. (Albert SARALLIER)
—Nouvelles Clés, (32), Déc./Janv. 1994, (p. 88) ( )