"¡Ah, Florizel! ¡Florizel! ¿Cuándo aprenderás la discreción propia de esta vida mortal, y dejarás de deslumbrante ante la imagen del poder a tu disposición? ¡El poder! - gritó-, ¿qué hay mas importante?"

la edición original publicada en 1882 por R.L. Stevenson de Las nuevas mil y una noches no recogía únicamente, a pesar de la posterior costumbre editorial, los dos relatos (El club de los suicidas, y El diamante del rajá) que han dado celebridad al título.

RLS wrote some very good stories and some very bad ones; those included in this collection are generally somewhere in between. Fairly good to kill time, not worth reading twice. ( )

I recall being infuriated by these stories, and the insufferable Prince Florizel, the last time I read them. But after reading a bit of Stevenson lately I gave it another go. Still intensely aggravating!

Le cycle des nouvelles mille et une nuits est un recueil de jeunesse de Stevenson. On y sent une influence stylistique très XIXème siècle, avec des descriptifs un peu longs. La technique narrative est pourtant là et l'auteur s'y prend avec brio à mêler des personnages qui vont se retrouver au fil de ces contes qui portent en eux le mystère, l'humour, l'étrange.

Ce sont des fables à tiroir, effectivement construites sur le modèle des célèbres contes orientaux mais les sujets abordés sont très anglo-saxons. Le style évoque parfois Poe mais l'auteur ne fait pas dans le plagiat.

Pour les lecteurs de L'île au trésor, ces récits sembleront ennuyeux mais ils montrent bien que le génie ne se manifeste pas d'un coup.

A noter que les Editions Phébus présentent les contes en deux volumes, le premier étant Les nouvelles Mille et une nuits. Pour les contes en un seul volume, on peut voir utilement cette référence reprise intégralement des Editions phébus sous couverture rigide et jaquette : Les nouvelles Mille et une nuits (L'autre bibliothèque).