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Lädt ... La mutation du futurvon Michel Random
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Google Books — Lädt ... GenresMelvil Decimal System (DDC)303.49Social sciences Social Sciences; Sociology and anthropology Social Processes Social change Social forecastsKlassifikation der Library of Congress [LCC] (USA)BewertungDurchschnitt: Keine Bewertungen.Bist das du?Werde ein LibraryThing-Autor. |
> LA MUTATION DU FUTUR, de Collectif (Coll. « Essais-Clés », Albin Michel). — Tout le monde se rappelle le Colloque de Cordoue, organisé par France- Culture, où science et métaphysique fêtèrent leurs retrouvailles. Puis vint le Colloque de Tsukuba où, devant l’àpic indicible de l’expérience mystique, les scientifiques inquiets marquèrent un temps d’arrêt, sous le sourire amusé de maîtres d'art martiaux. Aux deux grands colloques suivants, celui de Venise et celui de Vancouver, co-organisés cette fois avec l’Unesco, scientifiques et philosophes, venus une fois de plus du monde entier, cherchèrent les termes d’une entente véritable, susceptible de servir de base, à long terme, à un nouvel humanisme. Le cinquième de ces grands colloques internationaux s’est déroulé à Tokyo, en octobre 1995. Quinze ans tout juste après Cordoue, il constitue un moment doublement important : 1°) La mutation semble désormais irréversible ; 2°) Le « froid » jeté entre Orientaux et Occidentaux par le Colloque de Tsukuba est oublié. Nous sommes heureux, à Nouvelles Clés, d’annoncer la publication, dans notre collection Essais-Clés, du rapport de ce cinquième grand colloque international, sous le titre La Mutation du futur.
Au Colloque de Tokyo, réuni sous l’égide de l’Unesco, de l’Unu (Université des Nations Unies) et du gouvernement japonais en octobre 1995, l’alliance internationale des « savants » (scientifiques et philosophes) humanistes a entendu s’exprimer sur les questions les plus graves qui se posent à la planète, des orateurs comme : Edgar Morin, Jacques-Yves Cousteau, le physicien Henry P. Stapp, le philosophe Kazumo Tsurumi, le neuropsychologue Karl Pribram ou le philosophe René Berger. Leurs points de vue varient, mais aucun ne se fait d’illusion : le défi qui nous est lancé - notamment celui de résoudre le terrible hiatus entre ce que Morin appelle « les trois cultures », celle des humanistes, celle des scientifiques et celle des mass-médias - n’est franchement pas facile à relever. Mais nous n’avons tout simplement pas le choix.
L’écrivain Michel Random, qui présente, introduit et conclut brillamment La Mutation du futur, va droit au but : notre technoscience actuelle sert essentiellement de bras à la mort. Et pourtant, le monde à venir ne se fera pas sans la science. C’est donc qu’une nouvelle science doit émerger. Le plus étonnant, c’est que les bases théoriques fondamentales de cette nouvelle science sont déjà solidement établies. Depuis soixante-dix ans ! Que l’on se place en aval ou en amont de la fameuse Mécanique quantique, qui régit les sous-bassements de toute nouvelle cosmologie, le « réel » n’est définitivement plus ce que croyaient les classiques, d’Aristote à Einstein. Désormais, nous savons que tout objet n’est qu’une illusion ; que, sans doute, seule existe la relation ; que l’on peut être deux choses à la fois (onde et particule) et que, contre toute attente, la proposition métaphysique : « Moi c’est toi, toi c’est moi, nous sommes tous un » trouve un fondement rationnel puissant. Intégrer ces bases théoriques à un nouveau paradigme constitue le coeur scientifique de la métamorphose en cours. (Patrice VAN EERSEL)
—Nouvelles Clés, (11), Automne 1996, (pp. 70-71)