> Extraits. L'EAU NE COULE PAS, YOGA DE LA NON-DUALITÉ, par Eric BARET - Les Editions du Relié
In: Infos Yoga, (25), Nov./Déc. 1999, (pp. 38-39). … ; (en ligne),
URL : https://drive.google.com/file/d/1OYuYMCrvKHn5GqZtU0Zy2JbAzlExXYXj/view?usp=shari...

> L'EAU NE COULE PAS, Yoga de la non-dualité, de Éric Baret. — Eric Baret (voir 3e millénaire n° 25 et 26) est un disciple de Jean Klein. Son enseignement tire ses sources de la tradition non-duelle du Shivaïsme cachemirien.
L’eau ne coule pas est un recueil de dialogues spontanés survenus lors de rencontres en France et au Québec et portant sur l’approche corporelle de cet enseignement. Citons l’auteur : « Ces rencontres ont baigné dans l’humilité de la découverte, enseignant et enseigné y étant à l’écoute d’un enseignement se révélant dans une attention non orientée. On ne prétend à aucun savoir, mais seulement à un questionnement et à des constatations s’imposant organiquement et qui, accueillis sans préjugé, ramènent leur observateur à l’arrière-plan » Un lecteur imbu de morale, judéo-chrétienne ou autre, pourra parfois être choqué par la liberté d’Éric Baret. Elle est le reflet d’une connaissance indéniable de la nature humaine.
Un cours extrait d’un de ces dialogues :
« — Quel est le rôle du Yoga ?
— Aucun rôle !
— N’est-il pas utilisé au Cachemire ?
— Certainement pas "utilisé", vouloir utiliser les choses fait partie de la démarche progressive. Le Yoga, comme tous les arts, favorise une possible expression du pressentiment d’être » Éd. du Relié, 1995 - 220 p.
—3e millénaire, (37), Automne 1995

> La collection Relié-Poche, enfin, nous propose sous le titre (pas très bien choisi) le Yoga tantrique du Cachemire une réédition du livre d’Eric Baret intitulé naguère L’eau ne coule pas (les éditeurs actuels ont un peu trop tendance à pratiquer ce genre de rééditions en changeant simplement de titre, ce qui pourrait être acceptable mais à condition tout de même d’avertir le lecteur). J’aime bien ce qu’écrit Baret, ou plutôt ce qu’il dit puisqu’il se défend de savoir écrire. Ce n’est pas seulement parce qu’il poursuit avec sincérité et énergie le travail de Jean Klein mais aussi parce qu’il a son style propre, son coup d’oeil et son coup de patte, un ton âpre, abrupt, inventif, en contraste avec l’aspect un peu minéral et pas très commode du bonhomme. Il est bien parti pour n’arriver nulle part. Dieu fasse qu’il ne devienne jamais un sage !
Mais j’en ai trop dit. Gare aux gourous en courroux ! —Pierre FEUGA … ; (en ligne),
URL : http://pierrefeuga.free.fr/articles.htm#lecture