Patrick VIGNEAU

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Vigneau-La-joie-detre-soi-avec-Ramana-Maharshi/49...

> LA JOIE D'ÊTRE SOI, avec Ramana Maharshi, de Patrick Vigneau. — Le sous-titre de l’ouvrage est : « la vivance ».
Somme toute la vie dans sa toute simplicité, une fois libérée des fardeaux, des poids inutiles que, par mimétisme, inertie, et pour combler un vide illusoire, nous emmenons partout avec nous. Mais, voici que la vivance devient une méthode, et le terme apparaît parfois comme une marque déposée. Ainsi donc, il arrive qu’au moment où ce mot revient, le courant qui porte le texte semble s’alourdir. Dommage, car l’on sent dans le texte que l’auteur parle de son propre vécu, et il définit magnifiquement la vivance : « il s’agit de retrouver l’innocence de la sensation vivante ». L’ouvrage reste donc un témoignage de ce qu’est la Vie, et une invitation à cheminer vers l’Essentiel en soi. Patrick Vigneau a connu un éveil qui a bouleversé sa vision de la vie, l’a amené à vivre une dimension de lui-même qui se trouve au-delà de sa personnalité. Il utilise le terme « Métanoïa » pour caractériser ce « retournement par lequel l’homme s’ouvre à plus grand que lui-même en lui-même ». Le plus grand que soi contient soi, contient l’ego. Simplement, celui-ci n’est plus le maître de la machine, il se met au service d’une énergie plus fine. Autrement dit, la personnalité se met au service de l’Essence, et c’est la place pour laquelle elle a été créée. Les manifestations négatives de l’ego cessent de nous emmener, elles sont « vues » pour ce qu’elles sont et privées du mouvement énergétique qui leur permettait de se développer en interminables ressassements. L’invitation est donc à être présent, et être présent à la présence, être avec ce qui est. L’auteur insiste beaucoup sur la dimension de simplicité, et sur l’amour : « il peut sembler que la voie non-duelle s’adresse à des personnes plutôt intellectuelles… mais en regardant de près les biographies des grands maîtres de cette voie, on constate qu’ils furent des personnes de coeur ». Et, en effet, « Quand le mental est en mesure de rester simplement silencieux, le coeur peut s’ouvrir ». L’ouvrage fait appel à de larges extraits de deux maîtres de la non-dualité : Ramana Maharshi et Nisargadatta Maharaj. Ces extraits mettent en évidence la beauté de ce qu’ils incarnaient. Ainsi, à la question : combien de temps doit-on pratiquer ? Ramana Maharshi répond : « Jusqu’à ce que, sans effort, l’esprit atteigne son état naturel libéré de concepts, c’est-à-dire jusqu’à ce que les sentiments « je » et « mien » disparaissent ». Ed. Charles Antoni L’Originel, 2012. 139 p.
—3e millénaire, (106), Hiver 2012… (mehr)

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Vigneau-Meditation-du-Coeur--Le-Pathana-Yoga/4984...
> La Lettre du Crocodile : http://lettreducrocodile.over-blog.net/m%C3%A9ditation-du-coeur

> Sagesse, vivance et méditation forment la trame de ces textes, qui nous entraînent au coeur de nous-mêmes. Il s’agit d’inspirations où l’on peut sentir à la fois la richesse du silence et l’amour mystique. Ce livre éveille chacun à ses profondeurs sacrées. C’est la voie du Pathana Yoga.
—3e millénaire

> MÉDITATION DU COEUR, Le Pathana Yoga, de Patrick Vigneau. — L’auteur nous invite à considérer notre rapport à la lecture. Qu’est un livre pour nous ? Qu’y cherchons-nous ? Les livres sacrés proposent autre chose qu’un simple divertissement, ils sont une invitation à revenir à soi, à nous rapprocher au plus près de notre source intime. Comment alors les lire ? Car l’attention est si vite emportée par une pensée associative… Patrick Vigneau écrit ce livre comme un ouvrage de méditation, et il en donne les clefs, dont celle-ci : « l’attention est sur la sensation corporelle et psychologique, éveillée par la lecture ». Il s’agit donc de lire tranquillement, sans avidité - une phrase suffit parfois -, de ne pas chercher à s’approprier les mots, mais les laisser mûrir en soi. C’est le vécu de l’auteur qui se manifeste dans l’ouvrage, une invitation à vivre le présent, à explorer sa corporalité par une vigilance libre, ouverte. Le vécu ici présenté est axé sur le « positif ». En d’autres termes ce sont des moments d’ouverture qui sont décrits : lâcher-prise à nos entraves, abandon à ce qui est plus « large ». Bien sûr, en creux se trouve la vie conditionnée, puisque l’auteur donne des pistes pour se défaire de nos illusions et d’un ego bien souvent survitaminé : la méditation du coeur éclot avec un mental pacifié et un coeur libéré des émotions négatives. Charles Antoni L'Originel, 2013 -115 p. -16 €
—3e millénaire, (109), Automne 2013… (mehr)

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Vigneau-Decouvrir-Krishnamurti/498419

> Ce qui fait le plus mal,
c'est d'avoir à vivre en tant que « moi »
plutôt que dans la pure conscience du « je ». —MOOJI*
*In: Mooji, rel="nofollow" target="_top">Danser sur l'eau, Almora (2015)

> DÉCOUVRIR KRISHNAMURTI, de Patrick Vigneau. — Krishnamurti a laissé une trace lumineuse dans l’esprit des chercheurs de vérité. Car c’est bien au pays de la vérité qu’il cherchait, par une interrogation toujours neuve, à nous mener. Et l’auteur nous rappelle cette phrase si éclairante prononcée par Krishnamurti : « la vérité est un pays sans chemin ». Par ses actes eux-mêmes, il appliquait cette parole, depuis la dissolution de la société théosophique qui avait assuré son éducation jusqu’au déroulement de ses conférences à travers le monde. Interrogeant sans cesse, initiant pour chacun un processus socratique par lequel il invitait chaque auditeur à se mettre face à ses conditionnements, à n’accepter aucune autorité, aucune croyance, aucun enseignement jusqu’à avoir soi-même, par soi-même et en soi-même, trouvé la vérité. Son message était révolutionnaire : une révolution radicale, totale, celle de la conscience. « C’est dans l’observation que l’on commence à découvrir le manque de liberté. La liberté se trouve dans une attention vigilante et sans choix au cours de notre existence quotidienne… quand l’homme percevra le mouvement de sa propre conscience il verra la division entre le penseur et la pensée, l’observateur et l’observé, l’expérimentateur et l’expérience. Il découvrira que cette division est une illusion. Alors seulement apparaît la pure observation qui est vision directe. » Il est tout à fait intéressant de lire cet ouvrage quand on ne connaît pas Krishnamurti ou qu’on le connaît peu, et même quand on le connaît bien !, car il résume ce qu’il disait avec des mots simples, et surtout fait appel de façon synthétique à des citations percutantes. En une phrase, un choc est donné, qui arrête le lecteur. « C’est à chaque fois, écrit l’auteur, une interpellation, un éclairage qui toujours pointe l’essentiel… je tombe toujours rapidement sur quelques phrases qui stoppent ma pensée ». C’est cela, soudain se retrouver stoppé, face à un inconnu qui se lève en soi. C’était là où souhaitait nous conduire Krishnamurti. Ed. Charles Antoni L’Originel, . 137 p.
—3e millénaire, (103), Printemps 2012… (mehr)