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Lädt ... Maintenant ou jamais : Le mirage du futurvon Daniel Morin
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—S. Serge, le 11 avril 2013 (Amazon.fr) 5/5
> Le second livre fondamental de Daniel Morin, pour faire sauter l’ego !
—Zuihô (Livresbouddhistes.com), le 5 juin 2019 (Amazon.fr) 5/5
> MAINTENANT OU JAMAIS, le mirage du futur, par Daniel Morin (2013, Accarias, 128 p.). — Le titre résume l’ouvrage : invitation à être dans le moment présent, à le vivre, à le goûter. Le « mirage du futur », comme celui du passé, est le fruit de l’attachement à une entité “je”, qui se prétend séparée et unique et que nous appelons notre individualité. Mais il y a méprise. Car cette entité usurpe la place, elle a pris la presque totalité de l’espace intérieur disponible : “je” est partout dans nos pensées, dans nos souvenirs et nos projections, dans nos peurs, nos espérances, au sein de toutes les images qui se présentent dans le cerveau. Le “je”, qui prend des formes diverses en fonction des événements extérieurs (car il n’est que réaction), brûle une immense énergie pour se maintenir et donc maintenir le filtre égotique nous séparant de la réalité. Il protège son monde, il se protège. La réalité, qui n’est pas soumise aux colorations d’un “je”, peut-elle être connue ? Pas par le “je”, nous rappelle avec force l’auteur. Elle se dévoile dans le ressenti. Par le plongeon dans « le pot de l’Etre » : « il s’agit de tout lâcher au bout d’un expir, ne plus rien vouloir, ne plus rien tenir, se vider de tous les concepts… » En fait, se vider de soi-même. Acte mystérieux, inexplicable rationnellement, car “je” ne peux pas me vider de moi-même. C’est un lâcher prise total à soi-même, qui se passe instantanément, en fait hors du temps. Et, à l’inspir, réapparaissent nos caractéristiques personnelles. Tel est le seul « exercice » que propose l’auteur. Le mot « exercice » n’est bien sûr pas adéquat car il n’y a rien à forcer : le lâcher prise ne se force pas par une volonté égotique. Cet ouvrage fait un point très salutaire sur beaucoup de notions du travail sur soi : y a-t-il une progression dans le travail sur soi ? Les émotions sont-elles un empêchement, doivent-elles être rejetées ? Qu’en est-il du désir ? Qu’est-ce que l’acceptation ? Avons-nous un choix ? Le fil directeur est « la remise en cause du moi-séparé qui se croit et se revendique propriétaire du corps vivant ». Et la dissolution de ce moi-séparé est maintenant. Elle ne se trouve pas dans les discours ressassés de la dite non dualité, elle est maintenant, dans le quotidien de la vie, « au ras des pâquerettes ». Mais « les paroles ne peuvent pas atteindre le point où le silence fait disparaître toutes les questions, tous les commentaires ». Un ouvrage qui rappelle à l’Essentiel.
—3e millénaire, (107), Printemps 2013